Top 10 des meilleures chaises de la SegaSaturn réclamé par un fan anonyme de la console :
#10
Évidemment, les trônes de grands méchants sont souvent mémorables et sont probablement les premiers exemples qui viennent en tête quand on se pose ce genre de question admirable. Prenez par exemple le trône du shōgun dans Grandia et regardez-moi comment il se la pète. L’histoire démarre littéralement avec un projo braqué sur lui. Quel boulard !
#9
Je lui préfère les héros discrets du petit peuple. Prenez le tabouret du Maximum Bar de Dee-Jay dans Pocket Fighter.
… Non, pas le veinard sur lequel sautille Cammy. Celui sur lequel est assis E. Honda. Comment fait-il pour soutenir un tel poids !? Il est fabriqué en adamantium, ma parole ? Littéralement, devant nous, le courage du prolétariat écrasé par la bourgeoisie. Kolin, réveille-toi !
#8
Mais les meilleurs sièges sont peut-être ceux qui savent se faire oublier, comme la chaise de bureau de Jonathan Ingram, dans la première scène de Policenauts. On la remarque à peine, et pourtant quel boulot : elle se laisse basculer pour lui permettre sa pose iconique, les baskets sur le bureau, mais c’est les fesses vissées sur elle qu’on passe ensuite les cinq premières minutes de l’aventure.
#7
Bon ! Passons aux choses sérieuses : les sièges prépondérants dans l’intrigue. Wangan Dead Heat + Real Arrange ne serait qu’un (chouette et accessible) jeu d’arcade comme un autre…
… Si le but véritable du jeu n’était pas de draguer une des cinq gravures de mode encodées en MPEG sur le siège-passager !
#6
Que dire alors de la chaise sur laquelle est assis ce brave Marcus, dans Enemy Zero ! OK, notre ami n’a plus toute sa tête, mais si le mobilier du Nostromo AKI n’était pas aussi bien moulé et rembourré, Marcus serait certainement affalé par terre, hors-champ, et on aurait tout loupé.
#5
En parlant de mobilier qui fait tout le boulot, le trône de l’Empereur dans Panzer Dragoon Saga est assez fantastique. Déjà, on pige rien au départ de la scène. On voit la Capitale se faire pulvériser, puis l’Empereur en parler peinard comme s’il avait juste chopé un mauvais rhume. Même pas une égratignure ? Qu’est-ce qui se passe ? Cette scène d’exposition doit à la fois communiquer la corruption et la bassesse de l’Empereur, une espèce d’Iznogoud qui aurait réussi, mais aussi son pouvoir et sa malice.
Le jeu y arrive en juxtaposant son corps chétif et repoussant avec un gigantesque trône en lévitation, imposant et mystérieux, constamment en contre-jour comme pour mieux appuyer la fourberie du bonhomme. Avant de finir la scène sur la révélation qui explique tout : l’empereur lévite en fait dans une gigantesque forteresse volante, loin de tout danger et des communs tracas de son peuple désormais calciné. Un sacré moment de mise-en-scène.
#4
Dark Savior a littéralement tout un donjon qui consiste à sauver une damsel in distress attachée à une chaise en la trimballant bon gré mal gré de salle en salle. Dark Savior est fantastique.
#3
Difficile de faire plus iconique que le speech de Dracula dans le prologue de Akumajō Dracula X: Gekka no Yasōkyoku…
… Mais en fait, il y a plein de mobilier et notamment de chaises et fauteuils intéressants et mémorables dans le jeu, dans des styles très divers. Comme le fauteuil du pépé de la bibliothèque, qui a l’air super confortable.
Toutefois, je classe le jeu si haut dans ce top car (désolé l’encodage est pas ouf’) la version Saturn – et elle seule – contient surtout ceci.
#2
On passe environ un tiers de Sakura Taisen à déambuler dans les couloirs du Daiteikokugekijō, le Grand Théâtre Impérial qui sert de base secrète aux héroïnes, les membres du Hanagumi. Une grosse partie de cette carte est remplie, au rez-de-chaussée, par la salle de théâtre et ses multiples rangées de fauteuils vides (vu que, généralement, on se balade là-bas entre les représentations).
Cela peut paraître anecdotique, voire de l’espace gâché, mais ces quelques sièges et strapontins sont en fait toute l’âme de Sakura Taisen, et la raison d’être du Hanagumi. Si l’on entraîne et éduque si sévèrement ces demoiselles, c’est pour qu’elles remplissent ces sièges. Car les pièces qu’elles jouent drainent certes la foule au théâtre en temps de paix, mais les robots qu’elles pilotent protègent secrètement le même peuple de Tokyo quand le danger approche. Si les filles échouent, d’un côté ou de l’autre de leur double-vie, ces fauteuils seront vides. Voilà le message subliminal que nous laissent par leur présence silencieuse les modestes rangées du théâtre de Sakura Taisen, et je trouve ça vachement beau. Mais moins beau que…
#1
Geese Howard must go.