Le LOL sans effort

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(Il m’a bien fallu cinq minutes de googlage intense pour comprendre ces deux tweets)

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Salut Boulette et tout le meilleur pour 2022.
Pour les amoureux d’humour absurde et de poésie involontaire, ce bouquin a l’air d’être un faut-avoir.

(Et plein d’autres exemple listés ici)

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On doit pouvoir trouver pas mal d’exemples de ce genre sur Netflix. Certaines boites sont persuadées que Google Translate (voire Deepl pour les mieux renseignées) peuvent faire le taf d’un traducteur pro. Il y a aussi la situation intermédiaire où une boite passe par un outil de traduction automatique puis demande à un traducteur de faire une relecture, ce qui peut revenir à une charge de travail supérieure à celle d’une trad réalisée à partir de zéro.

Mais le bouquin d’origine est bien ? Ou alors en fait, on s’en tape ? Peut-être que le côté rigolo de la traduction foirée est plus amusante à lire que le bouquin original pour quelqu’un qui traîne sur Boulette ?

Je n’en avais jamais entendu parler avant cette affaire, il n’apparaît même pas dans cette très longue liste de livres traitant de l’histoire du JV (régulièrement mise à jour). A vue de nez, ça ressemble aux nombreux livres commandés au printemps par des éditeurs soucieux d’occuper les étals pendant les fêtes et qu’on reçoit parfois en cadeau parce que « t’aimes bien les vieux jeux toi ». Probablement pas meilleur ou pire qu’un autre donc.
Dommage qu’il n’existe aucune VF de Replay, le livre de Tristan Donovan qui, malgré ses 10 ans d’âge, fait toujours le taf.

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C’est triste à dire mais ça aurait probablement été mieux avec Google Translate. Je ne sais pas si ça a été le cas ici mais il m’est déjà arrivé de bosser sur un projet très similaire, avec un gros éditeur ayant pignon sur rue mais aucune connaissance du sujet : pour des raisons pas toutes débiles (comme donner à manger à des collaborateurs réguliers et de confiance), la traduction de la version anglaise avait été filée à une équipe de traducteurs français dont c’était le métier, sauf que la culture et le jargon du JV sont tellement spécifiques que tu ne peux pas t’en tirer, même avec la meilleure volonté du monde, sans un peu de background. Bref le résultat était absolument catastrophique, et souvent risible. J’ai obtenu de haute lutte que la plupart des fiches soient réécrites par des journalistes ou traducteurs venus du JV. Mais je vois bien comment un projet pareil peut arriver, et surtout comment en l’absence totale de relecture technique, ça peut partir à l’impression bourré d’âneries rigolotes dans le plus grand des calmes.

Pour répondre à Chaz, je ne connais pas le bouquin d’origine mais quiconque s’est déjà amusé à traduire littéralement de la prose spécialisée vidéoludique anglophone en français sait que ça ne marche absolument pas. Les codes d’écriture sont tellement différents, le résultat sonne forcément curieux, creux et maladroit en français. D’une manière assez cynique, j’aurais tendance à dire qu’une traduction foireuse drôle est encore ce qui peut arriver de mieux à ce genre de projet du point de vue du lecteur.

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Entièrement d’accord, cette trad française surréaliste est sans doute le seul point saillant de tout ce projet. Même si à première vue l’édition originale anglaise semble loin d’être nullissime, je parie comme Dom sur un livre très superficiel qui n’apporte vraisemblablement aucune nouvelle info, voire qui régurgite paresseusement certaines approximations lues encore et encore.

Pour la science, j’ai profité d’un bon d’achat qui trainait pour faire l’acquisition de cette histoire alternative et shadokienne du JV. Il me faut ce bouquin, ne serait-ce que pour en savoir plus sur la rivalité entre le Système Maître et le SDN (‹ Système de Divertissement Nintendo ›).

C’est malin, maintenant j’ai envie d’écrire une bible du jeu vidéo qui serait entièrement volontairement truffée de contresens rigolos.

Si ça se trouve ce livre a été écrit par un lecteur de Boulette qui a lu cette conversation en 2022 puis a voyagé dans le temps et revenu en 2021 pour l’écrire à temps. Nous sommes dans une boucle temporelle (mais depuis deux ans, qui en doute encore ?), du coup j’en profite pour vous souhaiter une excellente année dernière.

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Tes ventilateurs sont impatients de découvrir ça.

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Le site du Gorafi est au bord de l’apoplexie actuellement (limite en rade) car des antivaxx se sont rués dessus, ne comprenant pas la blague de leur dernier article.

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Par bonté d’âme, je mets ça ici plutôt que dans le topic des chiffres et de l’industrie.

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Cet article d’Input m’informe de l’origine de ce meme Cow Tools que je croise parfois en soupirant devant ma déconnexion d’avec les refs cuturelles des djeunz. Il se trouve qu’il émane de l’excellent Far Side et plus précisément d’un strip (loupé, de l’aveu de l’auteur) qui a même poussé des gens à y chercher un sens à l’époque de sa parution en 1982.

The comic in question depicts a cow standing behind a table covered in an assortment of odd implements. The cow’s blank expression begs you to ponder the bovine mind, but the caption, which simply reads “Cow tools,” offers practically no explanation as to what is going on — or what, exactly, about the scene is supposed to be funny.

Back in the pre-internet days of 1982, confused newspaper readers flooded newsrooms with calls and letters. In California, readers formed an organization called the Fellowship of the Unexplained and wrote to Larson: “The Cow Tools fellows have been brought together by an absolute certainty that your cartoon means something.”

Bref, bravo les jeunes. Vive l’absurde et la poésie.


Sinon, un de mes plaisirs en ce moment est de consulter les (fausses) règles de grammaire française énoncées par le compte Twitter Académotron en me disant que ça ne parait pas si déconnant que ça.

Le morphème lié du gérondif produit une diérèse seulement si l’expansion de l’instrumental est au plus-que-parfait.

Le déterminant de l’incise se met en italiques sauf si le pronom du participe passé suit le complément.

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Blague à part, je le plains, ça aurait pu super mal finir.

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Celui-là est vraiment magique!