[Retro] c'est trop

La Master System Mini de Limone Work Shop : fabuleux taf encore une fois (avec des sous-titres anglais).

https://twitter.com/CRTpixels/status/1379157109032415232/photo/1

Histoire de rajouter au formidable boulot fait par @Dom

Merci ! J’ai une version 1.5 avec environ 49% de contenu en plus dans les cartons, mais faut que je trouve le temps et la motivation de mettre à la rédaction. J’ai déjà 5-6 articles dans le même cas de figure, la partie recherche est faite (c’est de loin la partie que je préfère), mais la partie rédaction ne dépasse pas l’intro dans le meilleur des cas.

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Toujours centré sur le Japon?

Dans ceux dont les recherches sont terminées, j’ai Rieko Kodama, Ayano Koshiro, Kinu Nishimura, Takaya Imamura, l’article sur les graphismes en 2D susmentionné. J’ai aussi fait pas mal de recherches sur les débuts de la 3D au Japon, sur l’évolution des techniques de création de la musique + quelques plus ou moins grosses mises à jour à faire (Mitsuo Kodama, les graphistes de jeux de baston Capcom) et quelques autres trucs de moindre envergure.

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:eyes:

Je ne m’intéresse pas trop aux livres officiels d’habitude, mais celui-ci devrait sortir du lot : Yosuke Okunari, toujours en poste chez Sega, a écrit un bouquin sur l’histoire de sa boite et de ses consoles.
https://twitter.com/okunari/status/1664952778643365888

Un guide pour Megami Tensei II, conçu à la grande époque des guides Famicom. Bon, jusqu’ici tout est normal…




… Quand soudain, derrière la jaquette, la véritable couverture :


Encore plus bizarre : ce n’est pas copié ou tracé de l’édition moderne du Lotus Bleu, mais carrément de l’édition originale de 1935.

Ça par exemple… Je n’ai aucune explication.

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Tellement étrange…
J’ai fait quelques recherches et :

1 Il y a dans Megaten 2 un objet appelé « chinmi dinner », qui contient des plats chinois et qu’on peut aussi retranscrire « tinmi ».
2 La publication de l’intégrale de Tintin a commencé en 83 au Japon.

Ce qui peut expliquer que l’auteur ait fait le lien, même si ça reste super random.

Mais là où ça se complique, c’est que « Le Lotus bleu » n’est sorti qu’en 93 an Japon, soit deux ans après ce guide (et dans sa version couleur, de toute façon).

Est-ce que cet album avait déjà une certaine réputation là-bas, au vu de son sujet ? Est-ce que des pages de l’édition N&B circulaient ? Est-ce que cette couv’ est une référence à d’obscurs pseudo memes de l’époque ?

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Je me suis demandé pendant un moment pourquoi il y a eu dix ans d’écart entre la première parution d’un album de Tintin et celle de celui-ci qui est l’un des tout premiers chronologiquement parlant… avant de me souvenir du sujet de l’album (j’imagine que même Tintin au Congo a dû sortir avant sans problème). Sait-on s’il y a eu beaucoup de réécriture dans cette traduction japonaise ?

Les albums n’ont pas du tout été publiés dans l’ordre, en partie pour cette raison (« Tintin au Congo » est un des derniers albums parus au Japon, d’ailleurs). Aucune idée pour la réécriture, mais je ne sais pas si ce genre de chose s’imposait vraiment pour une œuvre aussi ancienne. En tout cas, la série a apparemment rencontré un certain succès car elle est régulièrement rééditée et même les pages wikipédia jp sont étonnamment fournies.

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A ce sujet, Hisashi Eguchi avait illustré la couverture d’un disque de remixes du groupe d’électro belge Telex sorti début 94 dans le style d’Hergé :

Je pense que c’est une explication dans ce genre, oui. Je suis tombé dessus en recherchant des infos sur CB’s Project, un collectif de production de guides stratégiques et livres dédiés aux jeux vidéo.

On doit spécifiquement ce bouquin Megami Tensei II no Subete à l’un des deux fondateurs de CB’s Project, Narusawa Daisuke. On ne pourra malheureusement pas demander directement à Narusawa d’où lui est venue cette inopinée tintinophilie car il a été emporté par une maladie en 2015, à seulement 49 ans.

Narusawa Daisuke – ai-je donc appris ce week-end – est une figure importante du journalisme JV japonais car il a eu une influence manifeste sur l’évolution des bouquins de jeux vidéo, en dépassant fréquemment la simple rédaction de guides stratégiques comme on se limitait à les concevoir à l’époque.

J’ai du mal à apprécier si le phénomène est bien connu et digéré en Occident mais les guidebooks stratégiques de jeux Famicom avaient été un véritable phénomène littéraire au Japon, à la mesure du Famicom Boom. Ce qui avait également incité l’industrie japonaise à faire le forcing sur les RPG et jeux de simulation, particulièrement propices à la vente de guides.

Ce que Narusawa a imposé avec son style de rédaction, c’est de dépasser le simple guide stratégique con-con pour finir les jeux, et de proposer à la place de véritables guides sur le monde et l’univers du jeu, ses références culturelles, ses artworks etc.

Ça collait particulièrement bien avec Megaten, dont il a rapidement imposé l’idée de faire transmettre les références mythologiques aux joueurs, à une époque où Atlus n’avait pas forcément réalisé le pouvoir marketing d’expliquer les origines de son bestiaire. Quelques années plus tard, Atlus eux-mêmes sortaient des CD-ROM encyclopédiques sur les bestiaires de ses jeux.

La série qui a réellement fait connaître Narusawa et son style unique d’écriture, c’est Derby Stallion. Hasard facétieux, c’est justement le jeu traité ce lundi dans Famidaily.

Narusawa était un énorme fan de courses hippiques et avait donc sans surprise complètement flashé sur le jeu. Son guide Best Keiba Derby Stallion wo Isshō Asobu Hon dépassait apparemment le simple guide pour tenter d’expliquer, vraies photos à l’appui, l’univers de la course hippique et de l’élevage de chevaux de course. Le bouquin a l’air tellement important et influent dans l’histoire de l’écriture de guides stratégiques que je l’ai commandé ce matin, pour voir.

Le bouquin étant en outre bourré de bons conseils, il avait contribué au succès continu de Derby Stallion durant toute l’année 1992 et Narusawa est plus ou moins devenu de facto l’auteur « officiel » des guidebooks de la série pendant une décennie. Son nom deviendra même suffisamment reconnaissable pour devenir une argument de vente, en témoigne ce Metal Max Returns: Narusawa Daisuke no Survival Kyōhon (« le manuel de survie de Daisuke Narusawa pour Metal Max Returns », 1995).

On doit aussi au même bonhomme, en plus de nombreux bons bouquins sur la série Megaten que j’ai déjà chez moi, le très apprécié et coté Metal Slader Glory Fanbook (qui a récemment été réimprimé). Narusawa quittera le monde du JV au début du XXIème siècle pour rejoindre l’équipe des paris hippiques de la NHK, et notamment devenir l’un des pronostiqueurs de la chaîne, en plus de composer quelques musiques pour eux. Un talent pluridisciplinaire, donc.

Revenons à nos moutons wallons. À l’époque de Megami Tensei II no Subete, Narusawa bossait encore à la rédaction de ファミコン必勝本 Famicom Hisshōbon, rapidement mieux connu sous le diminutif 必本 Hippon et qui deviendra ensuite ヒッポンスーパー!Hippon Super en 1991, pour coller avec la génération Super Famicom.

Hippon était l’un des quatre grands magazines Famicom de l’âge d’or de la console, avec le doyen Famimaga, le leader Famitsu et Marukatsu Famicom. Comparés aux deux autres plus généralistes, Hippon et Marukatsu étaient beaucoup plus sciemment ciblés tips, astuces, guides et bugs. Hippon avait notamment trouvé son public assez tôt en étant le magazine le plus complet pour expliquer et reproduire les glitches de Super Mario Bros., du genre World 9.

En plus de ses guides, Hippon avait la réputation d’être poil à gratter et d’aller dans le sens contraire du vent, en défendant parfois des jeux mal aimés du reste de la presse, ou du grand public. Ou au contraire de se payer des jeux attendus ou réputés, comme Phantasy Star IV.

À leur crédit, en plus d’avoir donc grandement participé au succès de Megaten et de Derby Stallion grâce à Narusawa, Hippon aurait apparemment joué un rôle prépondérant dans le succès de Wizardry sur Famicom, que les autres magazines avaient globalement dénigré, ainsi que quelques micro-phénomènes tels que le succès de Wrestleball sur Mega Drive. On retrouve au fil des numéros quelques noms importants dans l’ours du magazine, comme Tajiri Satoshi de Game Freak, ou Tezuka Ichirō, futur fondateur de Studio Bent Stuff.

Plus important pour le mystère qui nous concerne, le magazine avait également pour habitude d’employer un grand nombre de dessinateurs et d’illustrateurs, avec une maquette parfois assez ambitieuse et originale pour ses guides. C’est sans doute ce qui a influencé Narusawa pour la direction artistique de ses futurs bouquins avec son label CB’s Project, et donc ce détournement punk de Tintin.

En regardant les couvertures (sous les jaquettes) de ses autres bouquins chez moi, je n’ai rien trouvé d’aussi barré que le Tinmi Dinner au Lotus Bleu, mais toutes les couvertures ou presque ont définitivement un angle artistique fort, et peu commun dans ce milieu. Faudrait surtout retrouver qui était le directeur artistique de CB’s Project à l’époque.

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Va falloir choisir entre l’Apple Vision Pro, le X68000z et l’éducation supérieure de vos enfants…

Sortie du modèle consumer noir le 28 septembre. Début des précommandes ce soir à minuit (JST) sur Amazon Japon. Trois options :

Pour ¥30.000 (une Switch), on a juste la tour, Gradius (sur une SD card cryptée), une collection de 10 jeux (sur une autre SD card cryptée) et une reproduction améliorée de la manette Joycard de Hudson.

Pour ¥66.000 (Une Xbox Series X avec Diablo IV), Zuiki rajoute la souris et le clavier.

Pour ¥88.000 (je trouve pas d’équivalent, le PSVR2 ne coûte « que » ¥75.000), Zuiki rajoute le moniteur 5 pouces, dont la qualité reste à démontrer. À ce tarif, c’est un peu le saut de l’ange.

Seuls 3200 kits de cette version « tout compris » seront mis en vente.

Mais notez qu’on ne sait pas lesquels. Zuiki a déjà annoncé la mise en préparation d’une autre collection spécifique aux jeux de Zoom Inc. (comme Genocide, Phalanx ou Lagoon) donc on peut présumer qu’ils n’en feront pas partie.

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:crocodile: Un peu d’amour pour Croc, un des précurseurs de la plateforme 3D, chez Time Extention.

Article au sujet duquel son co-créateur Jez San a répondu qu’un HD remaster de Croc est actuellement en développement.

Bel hommage de fans à Final Fantasy IX qui ne survivra probablement pas le premier café des avocats de Square Enix ce jeudi matin.

Si on m’avait dit en 2003 que je reverrais la bouille de Neco dans un nouveau produit officiel en 2023…

La carte est déjà en vente (!) pour ¥5478 (environ $40) et sera dispo six bonnes semaines avant le X68000z (!?) sans qu’on sache à ce jour ce que contient ce « Pack I » (!?!?) Et y avait-il vraiment besoin de séparer les jeux Zoom en plusieurs packs ? C’est décidément le projet de la foi aveugle et de la confiance en soi.

Eh ben, c’est du lourd là.

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(↑ La fluidité du défilement est assez folle si ça tourne vraiment sur MSX1.)

Très fan du rendu de Traumatorium sur GB, dont Broke Studio a d’ailleurs lancé un financement participatif pour la version cartouche.


Par curiosité comme je vois qu’Alex Pilot signe cette vidéo soignée, tu sais par hasard si c’est dans le cadre d’un projet plus large?


J’espère deux trucs sans y croire: que Zuiki incorpore un trackball dans la souris et qu’ils proposent un jour la carcasse nue pour s’en faire un setup MiSTer.

En parlant de ça, je suis tombé il y a quelques jours sur l’installation la plus vaporware deluxe.

Another retrobattlestation i made around a MIST fpga computer for retrogaming at 15 Khz.
No emulation Here…real hardware implementation via FPGA…

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Alors je n’ai pas discuté avec lui (il est plus que discret/réservé comme gars).
Mais possible que ce soit pour éprouver du matos ou des types de prises de vues, c’est ce que je me suis dit là bas.

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