[Sports] Le FC Boulette reforme sa superteam

J’y connais rien en rugby (encore moins qu’en foot, ce qui en dit long), mais un truc que je comprends pas, c’est pourquoi ça dure un mois et demi une coupe du monde de rugby ? Y a de plus grands temps de récupération entre les matchs ? Ils ont genre la moitié des équipes d’une coupe du monde de foot.

Yep. Pour les joueurs et pour les pelouses.


Une bonne vidéo d’analyse des premières heures impressionnantes de Wemby en (pré-saison de) NBA.

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Eh beh, j’espère pour Darmanin qu’il ne balance pas ce genre de Scud sans preuves tangibles.

Pendant ce temps, c’est toute la Ligue 1 qui va exploser… À moins qu’ils ne demandent une nouvelle fois au Qatar (via BeIn Sports) de leur sauver la peau. Je suppose que les Arabes, dans le foot français, c’est quand il y en a qu’un qu’il y a des problèmes.

C’est dingue.

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Ce alley-oop en passe-et-va à la sixième minute. Quel truc de fou.

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Ce week-end démarrent les Japan Series, la finale du championnat de baseball japonais (équivalent des World Series en Amérique-du-Nord, qui oppose actuellement les Texas Rangers aux Arizona Diamondbacks).

Pour la première fois depuis 59 ans, ce sont deux équipes du Kansai (donc la région Ōsaka, Kyōto, Kōbe) qui s’affrontent. Il n’y a pourtant que 12 équipes de baseball professionnelles au Japon, dont deux du Kansai (et il y en avait encore quatre jusqu’au tournant du siècle), donc c’est statistiquement étonnant que cela arrive aussi rarement.

La Pacific League sera représentée pour la troisième fois consécutive par les Orix Buffaloes (fruit de la fusion entre les Orix BlueWave de Kōbe et les Kintetsu Buffaloes d’Ōsaka durant la crise du baseball japonais en 2004 mentionnée ici il y a deux ans), qui sont les champions en titre. Ils jouent principalement au Kyōcera Dome d’Ōsaka et sont connus pour avoir la meilleure sélection de lanceurs du Japon.

La Central League sera représentée par la deuxième équipe la plus populaire du pays, et mes chouchous, les perdants magnifiques, les Hanshin Tigers. Vous les connaissez pour leurs consoles en édition limitées pondues par SNK et Nintendo (deux sociétés du Kansai). Un peu l’équivalent patrimonial de Raymond Poulidor chez nous, il n’ont plus gagné depuis 38 ans et arrivent même très rarement en finale (2014 la dernière fois). C’est surtout de leur faute s’il y a rarement eu de Japan Series entre équipes du Kansai. Ils jouent au Kōshien, le plus fameux stade du Japon, et surtout connu pour héberger la finale du tournoi des collégiens. Cette année, ils ont une super attaque qui tape toutes les balles et vole toutes les bases.

Le site de fans anglophones HTEN, en plus de son sympathique podcast, a pondu une bonne preview de la finale. Le premier match, au Kyōcera Dome, s’est plutôt bien passé pour les Tigers.

Huit buts en 37 minutes !

C’est dingue, épisode 2.

Je note quand même qu’il fait un gros marché des familles à 2:20, juste avant son 3 pts.

J’ai vu ça en direct, j’en reviens toujours pas. J’ai pas osé poster ici parce que j’ai peur que ça devienne banal et ridicule de revenir ici chaque semaine pour essayer de convaincre les gens que je viens de voir passer une soucoupe volante. D’avantage que les stats, c’est surtout le scénario du match qui rend le truc marquant ; les Suns étaient revenus de 27 points d’écart, ça semblait évident qu’ils allaient gagner face à des gamins qui s’écroulaient, et soudain dans les quatre dernières minutes (de son cinquième match en NBA) Wemby revient sur le terrain et ohaboutno.gif le match à lui seul.

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Franchement, on en est au stade où j’essaie de ne plus louper une partie, j’essaie de penser mes journées en fonction de leur calendrier, j’ai pécho le NBA League Pass et tout.

Ça. :arrow_heading_up:

Ça ! :arrow_heading_up::arrow_heading_up::arrow_heading_up:

Ils l’ont faaaaaaaait !

Deuxième titre de champion du Japon pour les Tigers. La première fois était en 1985, il y a trente-huit ans.

On peut pronostiquer entre 1 et 3 morts ce soir avec tous les mecs bourrés partis se jeter dans la Dotonbori.

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Pas pu mater le match cette année mais le club de Fluminense (à Rio) a gagné la Copa Libertadores, dont la finale se disputait cette année au Maracana (à Rio), face à Boca Juniors.

Quelle ambiance ! C’est étonnamment la première fois que ce grand club brésilien la gagne. Le vieux Marcelo, qui passait par là, devient le quatorzième joueur à avoir gagné la Ligue des Champions UEFA (cinq fois) et la Copa Libertadores CONMEBOL.

Ce qui me surprend le plus, là dedans, c’est qu’il y ait du cricket en France.

Pour @sopinambour s’il ne sait pas encore où aller en vacances l’année prochaine…

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Nagoya Grampus Eight a failli gâcher la fête en tapant la transversale en fin de match mais sachez que le Vissel Kōbe a bel et bien gagné son tout premier championnat de J.League ce week-end, histoire d’effacer la déception des Orix Buffaloes en baseball il y a quelques semaines. (La J.League géobloque un peu bizarrement en fonction des régions donc je vous balance deux liens alternatifs.)

Kōbe n’est pas l’un des douze clubs fondateurs de la ligue mais a l’a rejointe en 1997, devenant le dix-septième club du championnat, durant la vague d’expansion précipitée qui a provoqué l’éclatement de la bulle J.League. Originellement le club des employés de Kawasaki Steel, Vissel Kōbe a d’ailleurs été à deux doigts de déposer le bilan en 2003.


(Movi le taureau, mascotte du Vissel Kōbe, entouré de ses jackpotos.)

Le salut est venu d’un nouveau riche, le vendeur en ligne Rakuten, qui a racheté le club et remplacé le vieux maillot typé Juventus…

… Pour le grenat de son site web, couleur auquel le club est désormais totalement identifié dans l’imaginaire collectif des fans de foot japonais.

Rakuten ayant habilement investi dans le sponsoring du FC Barcelona, l’autre grand changement de la fin des années 2010 – qui a fait plus de bruit à l’international – est l’arrivée, un an après le Champion du Monde en titre Lukas Podolski en 2017, du petit #8 chauve ci-dessus, Andrés Iniesta, non seulement impliqué sur le terrain mais aussi dans la structure et le business du club, ramenant ainsi dans ses valises tout une mafia espagnole catalane du foot (qui s’est bien fritée en coulisses avec la filière des agents brésiliens implantés au Japon).

Paradoxalement, malgré de multiples investissements de Rakuten au fil des années pour profiter de sa star, Iniesta n’aura gagné qu’un titre avec Kōbe, la Coupe de l’Empereur (l’équivalent de notre Coupe de France) en 2019, puisqu’il a quitté le club en juillet dernier, à mi-saison, et c’est donc sans lui que Vissel Kōbe est enfin champion.

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Si vous l’aviez raté, le seul article sportif qu’il fallait lire cette semaine est ici

Je m’aperçois que baigne tellement dans la hype Lebrun depuis deux ans que je n’arrive même plus à me représenter leur niveau de célébrité réel.

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Un type sans doute un peu moins connu que les frères Lebrun mais…

Eh bien, quelques semaines après avoir gagné sans grande surprise son deuxième MVP de la saison American League…

… Ōtani, qui était en fin de contrat avec les Los Angeles Angels (en vérité basés à Anaheim), n’aura sans doute même pas besoin de déménager puisqu’il rejoint les bien plus populaires voisins des Los Angeles Dodgers, en National League, pour la somme astronomique de $700 Millions dans sa popoche (mais rappelons qu’il vaut techniquement deux super joueurs à lui seul). Le contrat court sur dix ans.

Si vous cliquez sur les liens que je balance dans ce topic, vous vous rappelez peut-être que tout le petit monde du baseball américain espérait que sa plus grande star – et possiblement son meilleur joueur depuis 100+ ans – ne prolonge surtout pas avec les Angels et débarque plutôt dans une des quatre ou cinq plus grosses équipes du championnat pour mieux capitaliser sur le phénomène et contrer le vieillissement vertigineux de son public.

C’est chose faite avec les Dodgers qui sont probablement dans le top 3 des équipes les plus populaires et suivies médiatiquement du pays. Parallèle football : c’est un peu comme si Ōtani quittait l’Espanyol pour le FC Barcelona, ou Everton pour le Liverpool FC (mais sans véritable rivalité entre les deux clubs (du moins jusqu’à aujourd’hui ?)).

Il rejoint en outre une superbe équipe (championne en 2020), avec notamment Mookie Betts, l’autre jeune joyau du baseball – justement désigné par Ōtani comme le meilleur joueur actuel. C’est un peu comme si Haaland rejoignait Mbappé dans la même équipe.

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On fête ce 12 décembre le trentième anniversaire de la Coupe Intercontinentale 1993 (d’officiellement la Toyota Cup) disputé au vieux Kokuritsu Kyōgijō (stade national) de Tokyo entre le génial São Paulo FC du début des années '90 et le grand AC Milan de Fabio Capello. Sans doute le meilleur match de l’histoire de la compétition, dont la FIFA n’a jamais reconnu la légitimité durant l’ère Toyota (1980-2004), et un de mes grands souvenirs de jeunesse.

C’est l’Olympique de Marseille qui aurait dû disputer ce match de gala traditionnellement disputé entre les vainqueurs de la Coupe des Clubs Champions UEFA (puis Ligue des Champions UEFA) et de la Copa Libertadores sud-américaine ; le retentissement du scandale OM-VA, à défaut de retirer la Ligue des Champions à l’OM, a poussé Toyota a inviter l’AC Milan (finaliste face à l’OM) à la place. Toyota does what UEFAdon’t.

J’ai vu plusieurs de ces finales en VHS mais il me semble que cette édition avait été diffusée sur la chaîne câblée TV Sport à l’époque, peu avant leur fusion avec Eurosport. C’est le Milan légendaire de Baresi, Costacurta, Maldini, Panucci, Albertini, Donadoni, Massaro, Papin et du tout jeune Dessailly justement fraîchement arrivé de l’OM. J’étais raide dingue de cette équipe, au point de commencer à acheter la Gazzetta dello Sport pour les suivre.

En face, le génial SPFC de Tele Santana avec Cerezo, Cafu et Muller, et un jeune #10 nommé Leonardo qui partira quelques mois plus tard aux Kashima Antlers avant de rejoindre le PSG puis – comme c’est marrant – l’AC Milan. L’année précédente, l’artiste Raí avait permis au SPFC de surprendre le grand FC Barcelone de Johan Cruyff (2-1). Cette fois-ci, Raí étant parti au PSG lui faire gagner son deuxième championnat de France (saison 1993-94), d’où viendra la lumière ? Vous avez le score dans la miniature mais je ne vous divulgâche pas le scénario des rebondissements.

Dingue comme le logo du Sao Paulo ressemble à celui de Fortaleza.

Douze touchdowns et donc 84 points cumulés dans le Chargers@Raiders de ce jeudi soir.

Les Raiders n’avaient pas marqué un seul point la semaine dernière, et ont marqué plus de points ce soir que lors des quatre parties précédentes cumulées.