Yapou, bétail humain , roman-fleuve philosophico-politique et fresque postmoderne, est l’un des textes les plus extraordinaires qui soient. Ce projet monumental, déployé sur 49 chapitres écrits à partir des années 1950 et sur presque un demi-siècle, constitue une satire grinçante du Japon impérialiste, désillusionné par sa reddition sans condition en 1945.
Vous l’avez sans doute croisé mais je viens d’apprendre que les Presses universitaires de Liège avaient édité ce livre en décembre dernier (il semble déjà être en rupture de stock)
Étudiant “les stratégies des pirates de jeux vidéo” à travers les petites annonces des magazines, Colin Sidre va de son côté jusqu’à reconstituer le parcours de certains d’entre eux. Par exemple, le dénommé Elie V. commence par vendre des jeux pour le TI-99/4A, acquiert un Spectrum, fonde un club, achète un Apple IIc, commence à “recevoir des programmes et journaux anglais”…
Content de revoir Ellen Replay revenir au bercail Canard PC, en tant que rédac-cheffe.
Très triste de voir partir ma plume préférée, Noël Malware, qui a annoncé son départ la semaine dernière.
Preneur de retours si quelqu’un lit ce bouquin paru au MIT Press. L’angle est passionnant mais je redoute une énumération de typologies de monstres pour un résultat finalement un peu vain.
Le bouquin est typo-fluid et se parcourt vite tant le sujet est passionnant. Il m’a permis de mieux contextualiser la naissance de cette gamme d’ordinateurs, la filouterie de Microsoft (par rapport au DOS) et le parcours de Spectravideo (dont le SVI-718 un peu plus haut est à la fois compatible avec les cartouches ColecoVision et MSX ~ miam). (Edit: au temps pour moi, c’est un 318)
Dommage que cette auto-édition n’ait pas permis l’adjonction de photographies couleurs tant certains designs sont iconiques.
Vous savez ce que valent les productions de la maison d’édition Geeks-Line?
Je n’ai jamais eu l’occasion de me pencher sur leur livres et j’avais lu quelques retours tièdes sur leurs premiers ouvrages, du coup je me méfie un peu. (Et puis c’est JM Destroy aux commandes, pas Albert Londres).
Mais comme ces retours datent, je me dis que ça a sans doute gagné en rigueur et qualité générale…
(C’est étrange qu’il n’y ait aucune mention aux auteurs, nulle part.)
Oui, c’est vrai qu’Omake serait parfait aussi. J’ai l’impression que Flo assumerait plus ce genre de projet casse-gueule pour la beauté du geste et du patrimoine.
En vrai, un gros dossier dans un prochain Lock-On me conviendrait également.
(Lost In Cult qui ont récemment lancé les précos d’un nouvel ouvrage dédié aux portables, auquel participe justement notre Florent Gorges national pour un papier consacré à la GB).
Les backers commencent à recevoir la suite du mythique Supercade de 2001 (un de mes premiers bouquins « on ne rigole plus » sur le JV que je m’étais saigné à importer à l’époque).
Sortie imminente du prochain numéro d’Otomo, le super mook de la rédac Rokyrama dédié à la pop culture nippone mais-imprimé-avec-des-encres-qui-défoncent-le-crâne-comme-Rockyrama.
Avec des pièces historiques qui rigolent moyen et qui sont clairement venues casser de la lunette à double-foyer.
À cette occasion sont présentées, pour la première fois simultanément, des pièces exceptionnelles issues des collections de la BnF : le plus ancien bois gravé occidental connu, le Bois Protat (fin XIVe ou début XVe siècle), le plus ancien ouvrage conservé au monde imprimé à partir de caractères typographiques métalliques, le Jikji (Corée, 1377), et le premier grand imprimé typographique européen : la Bible de Gutenberg (Allemagne, vers 1455).
There’s little doubt that Satoru Okada ought to be considered in the same breath as Nintendo legends like Shigeru Miyamoto and Gunpei Yokoi. The man is the Game Boy’s father and director of titles from Metroid and Kid Icarus to Super Mario Land. It is our pleasure to explore his unmatched vision in the pages of A Handheld History: 88-95. From his hardware engineering to software successes, Okada’s legacy has been lovingly recaptured in print — featuring insights from the man himself.
And, our historical celebration is once again elevated by Stephen Maurice Graham’s thoughtful illustration. Aptly capturing his ingenuity in cartoon form, Stephen’s work encapsulates the joyous experimentation of Okada’s career at Nintendo.
J’en suis rendu à la moitié seulement et je ne peux que déjà conseiller le REPLAY de Jordan Mechner, sorti fin avril chez Delcourt. Habile télescopage de trois lignes temporelles, celle d’Adolf Mechner, de son fils Franz et du petit-fils Jordan, où la question du souvenir — qui sauve autant qu’il encombre — chère à l’auteur se déploie dans la grande et la petite histoire à travers une myriade d’anecdotes.
Évidemment celles sur ses jeux m’intéressent le plus et, comme je n’ai jamais par encore lu ses journaux publiés il y a quelques années, je découvre ici des correspondances à mille lieux de ce que j’imaginais.
La bande-dessinée de 320 pages est 100% Jordan Mechner (textes, dessins, colorisation). J’aurais adoré une version interactive.
En complément, une captation de sa récente dédicace à l’Extra Life Café :
Incroyable : il y a toujours de gens qui sortent des maps de Doom en 2023 !
En particulier celle-ci, sortie en mars, et fortement inspirée par House of Leaves (superbement traduit en francais par Claro, quel taf de maboule sérieux), et les liminal spaces.