Psychonauts and the Rhombus of Ruin est un point-and-click VR qui est la suite directe de Psychonauts 1. C’est un format particulièrement bien adapté, autant au niveau du médium lui-même (c’est fun de juste observer le monde sous toutes ses coutures) qu’au niveau de la diégèse (Raz utilise son pouvoir de clairvoyance pour pouvoir voir à travers les yeux d’autrui).
Mais dans l’absolu, c’est « juste » une petite vignette de Psychonauts d’une heure et des poussières. On a toujours l’écriture charmante de Schafer et tous les gimmicks du premier jeu (y compris un coffre bien juteux sur les origines de l’antagoniste du premier), mais il y a pas grand chose d’innovant au niveau ludique (à part le format).
Il y a toujours ce débat des jeux VR qui sont, comparativement aux jeux conventionnels, très très courts. Mais dans ce cas précis, et même si j’ai profité d’une solde avec un prix scandaleusement bas, ça me parait plutôt compétitif face à une place de ciné (ça n’aide pas que le cinéma est très cher en Suisse). D’autant plus qu’ici on en a plein la vue (et zéro cinétose, puisque c’est une succession de plan fixe et de téléportation).
Psychonauts 2
Aliochou disait:
Voilà. C’est vraiment en tout point similaire et en tout point supérieur à Psychonauts 2… mais du coup je le trouve trop… « propre » à défaut d’un meilleur mot. J’ai l’impression qu’il y a moins d’audace au niveau du gameplay et surtout dans le level design. Les thèmes sont variés et inventifs, mais souvent c’est du hub-and-spoke; pas de niveaux circulaires ou à différentes échelles.
Un peu comme Portal 2 en fait. C’est plus propre, mais plus dirigiste; mieux fait mais moins bordéliquo-sérenpiditieux.
Vu que je l’ai pris avec le gamepass, je rentabilise celui-ci avec des indies qui me faisait de l’oeil.
Donut County : meh. Je préfère les Katamari dans l’exécution, il y a plus de jeu dedans; et la sensation de toute gober est meilleure.
What Remains of Edith Finch: Alors oui, c’est très inventif dans la narration et sa fusion avec le jeu, mais qu’est-ce que ça me fout le bourdon ! J’ai l’impression d’être devant un cas limite parodique de True Art is Angsty
Sable: aka Jean Giraud au pays de Breath of the Wild. C’est vraiment BotW, avec la même mécanique de grimpe universelle + jauge d’endurance, mais il n’y a pas de combat. À la place, un désert contemplatif et une jolie musique d’ambiance. On verra si ça arrivera à me faire tenir sur la longueur.