J’aime beaucoup la pop à tête chercheuse, l’expérimental accessible et les bricolages sincères loin de tout forme de snobisme. Du coup, je suis bien content de découvrir la discographie de The Telescopes, un habile magma de rock alternatif, de jazz et d’ambient un peu psyche.
Je suis encore en phase de découverte mais ce Third Wave de 2022 me semble être le plus accessible. Il aurait presque pu être un album de Nicolas Jaar.
Experimental Health, le prochain opus, sort dans quelques jours et a été composé en solo à partir de Korg, flûte irlandaise, stylophones et pocket operators. Topo chez Gonzaï ↓
Mon obsession pour les producteurs de hiphop nerdy me (re)connecte de plus en plus aux années 70, décennie de ma naissance mais aussi de l’âge d’or de la musique et des studios d’enregistrement. Beaucoup de retard à rattraper dans les sources.
J’ai toujours trouvé qu’il y avait une grande part de tragédie dans un duo, lorsque l’un des deux commence à se distinguer et prendre l’ascendant dans son domaine. C’est clairement ce que j’ai ressenti à la fin de ces 10 minutes où Oli fait claquer son permis sur la table. Jusqu’ici je les trouvais sympathiques, sans plus, mais j’avoue que cette performance m’a bluffé à tous les niveaux : variété des flows, gestion de l’énergie, qualité des punchlines, vivement qu’Oli arrête de s’excuser de faire du rap pour qu’il puisse écrire le prochain demain c’est loin.
Et hop, petit backspin et j’enchaine comme Kool Shen avec un mix techno d’une grande qualité.
Meilleure bande-son pour bricoler, merci.
Je ne connaissais pas Greyboy et suis en train d’explorer sa smooth discographie — l’occasion d’enfin faire le lien avec les videos memes de la chienne scratcheuse du début des 2010’s.
Greyboy emmenait apparemment parfois DJ Mama sur scène, la laissait seule aux platines scratcher quelques minutes et la foule devenait folle. J’aurais tellement voulu voir ça.
Ah nul, merci pour la correction, je me suis brûlé au premier degré sur un commentaire ironique.
Je n’ai jamais été 100% sûr mais comme comme c’est le genre de chien à faire du skate-board, je me suis dit pourquoi pas.
Je suis avec Cam, Ono est rien qu’un méchant et un menteur, je suis sûr que c’était le genre à dire aux gamins dès la maternelle que le père noël c’était leurs parents.
Je veux le même monde que vous, malheureusement il y a un monde entre savoir faire du skate et scratcher parfaitement en rythme avec des routines de turntablist.
Mais rassurez-vous, ce chat joue vraiment de l’orgue.
(Merci pour la barre de rire, Ono : un Keyboard Cat et ca repart !)
Bon, par contre, on manque un schouille de respect pour Wayne Shorter en effet.
Magnifique alboume, section rhythmique de malade, et dont le troisième morceau est lugubrement d’actualité.
Merci chère Annelies Monseré, autrice d’un folk brumeux que j’ai le bonheur de découvrir à l’occasion de votre dernier album Mares.
Vos drones acoustiques convoquent à la fois les mélopées européennes anciennes et les râgas indiens, votre belle voix me donne l’impression d’une Beth Gibbons chez Dead Can Dance et votre recherche mélodique me touche comme rarement.
Je connaissais pas Annelies Monseré, c’est franchement chouette ! merci !
Pour Wayne Shorter, quelle tristesse. Je ne connaissais pas tant ses albums solo que ses musiques avec Weather Report qui ont été une grande grande révélation pour moi. C’est un groupe que je rapproche beaucoup de YMO du fait de leur approche assez solaire (pas d’autres mots qui me viennent en tête désolé) de la musique et surtout de ce qu’ils peuvent faire de leur bagage musical.
Quoi qu’il en soit mon album chouchou, c’est Mysterious Traveller. Je crois que c’est l’album juste avant l’arrivée de Pastorius et j’y préfères d’assez loin les lignes d’Alphonso Johnson (faut pas que je le dise trop fort quand même).
Deux titres qui m’ont beaucoup marqué :
Nubian sundance pour son côté mystérieux
et Cucumber Slumber, pour son super groove (pas très éloigné des Headhunters d’ailleurs) :
Et bien désolé de casser l’ambiance une fois de plus, mais pour Wayne Shorter c’était un marionnettiste qui le faisait jouer, planqué au dessus des rideaux. Tout le budget des concerts passait en fil de pêche.
Beaucoup d’amour pour ce classique de Blue Note.
