[ré] animation !

Nouvelle PV pour Super Mario Bros. ; c’est aussi la première fois qu’on entend le doublage japonais.

J’ai écouté quelques autres doublages, et c’est dingue à quel point Chris Pratt est 0 effort en anglais. Les allemands, espagnols et français sont vachement plus « Mario mais dans notre langue ». Not a fan de Peach dans la plupart des langues, mais c’est sans doute parce qu’ils appliquent le patron Illumination avec la meuf #girlboss générique (et bon, Peach shootée à l’hélium comme dans les jeux aurait été insupportable au bout de deux minutes).
Le reste a l’air de bien remplir le cahier des charges, je dis :thumbsup:

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Article pas super récent mais j’avais oublié d’appuyer sur Envoyer.
A priori, le récent deuxième musée Ghibli ne convainc qu’à moitié.

Je me suis d’ailleurs replongé dans Nausicaä récemment par le biais d’un DVD habilement subtilisées à mes petites nièces. Quelle oeuvre… Et je n’avais jamais vu le reportage proposé en complément, une émission de la NHK de 1998 revenant sur l’histoire du studio et qui a calmé ma pédanterie quant à la prononciation de « Ghibli ».

Je savais a peu près que le nom venait de l’avion italien Caproni Ca.309 surnommé Ghibli en référence à un vent du désert mais étant une bille en italien et en arabe lybien, je pensais que la prononciation à la japonaise était la bonne (« jibeuli »). Or, un extrait du reportage revient justement sur l’erreur de Miyazaki, référente linguistique à l’appui, en indiquant que la véritable prononciation est bien celle qu’on avait tous dans les années 90’s: « Gui-bli ».

L’occasion de sortir cette carte magique :

Holy shit! L’adaptation de Giant Robo par Imagawa, possiblement la meilleure série d’OVA de l’Histoire de l’animation japonaise (1992〜1998), va avoir droit à un recueil de 176 pages pour son trentième anniversaire, en vente dès ce vendredi.

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Juillet 2023 pour le prochain dernier film de Miyazaki.

The First SLAM DUNK

Je ne sais pas quand le film sortira en France (ou en Suisse) mais, si vous avez un tant soit peu apprécié le manga Slam Dunk et que, comme moi, vous n’aviez rien suivi du film (animé) en croyant cyniquement que ce serait un bête redux ou une préquelle teubé, fuyez toute bande-annonce ou article qui vendrait la mèche et foncez ventre à terre voir la meilleure adaptation d’une licence Jump au cinéma (et sans doute un des meilleurs films de 2022), car le twist conceptuel de cette adaptation est fantastique. Je comprends mieux pourquoi un pote a refusé de répondre à ma question « mais c’est la même histoire ? » – gloire lui soit rendue.

Cliquez si vous n’en avez rien à battre de vous gâcher la surprise ou que vous ne connaissez pas Slam Dunk (auquel cas connaître le twist n’aura aucun impact)

Ça couvre le dernier match (donc le dernier arc) du manga, mais en prenant pour protagoniste Miyagi Ryōta, le meneur de jeu qui fait deux têtes de moins que tout le monde, et qui est un perso important mais secondaire du manga. C’est un peu comme si un film DBZ reprenait tout l’arc Freezer du point de vue de Krillin.

C’est une idée fantastique à plein de niveaux. Si on connaît le manga :
① Ça change un poil la perspective d’un match qu’on connaît déjà, et tout le film est parsemé de flashbacks sur le passé de Miyagi, sans doute le plus dramatique de toute la bande.
② D’ailleurs, je ne me souviens pas à quel point on connaissait déjà la jeunesse de Miyagi, mais le perso est traité de manière beaucoup plus sérieuse que dans le manga et il me semble qu’on apprend plein de trucs sur le perso.
③ En plus, comme Sakuragi (le protagoniste du manga) est un gros abruti, ça fonctionne totalement de le faire passer au second plan, en ressort quasi-comique du film.

Et si on ne connaît pas le manga :
④ Déjà aucun problème, le film se débrouille bien pour expliquer qui sont les persos et les bullet points cruciaux de l’intrigue, et on a l’impression que Miyagi est réellement le protagoniste de Slam Dunk.
⑤ Quand j’y pense, les ressorts de la rivalité Sakuragi vs Mitsui (le protagoniste et son rival dans le manga) ne seraient pas très intéressants ou percutants condensés dans ce seul match sans tout le bagage derrière. Donc ça passe bien mieux avec un nouveau personnage principal plus « neutre » et dont le film tisse adroitement des liens avec tous les personnages.

Mais surtout :
⑥ Je trouve que c’est une démonstration admirable du pouvoir du sport, et en particulier du sport en équipe, où chaque athlète croit dur comme fer qu’il en est le protagoniste. On ressort du film avec le sentiment qu’ils pourraient le refaire neuf fois avec la perspective de chacun des autres joueurs sur le terrain de ce match de basket-ball, et qu’on y gagnerait à chaque fois. Pour moi, c’est ce détail qui fait le génie du film en tant qu’adaptation du manga.

Bref, j’en attendais rien, je suis bluffé. Peut-être mon film de l’année 2022, mais c’est aussi parce que ça m’a rappelé à quel point Slam Dunk était un excellent manga. Sans ce contexte, c’est sans doute « juste » un très chouette film sur le basket.

Du point de vue technique, c’est pas de bol que le film passe après Spider-Verse qui a mis une claque en matière de mélange 3D/2D. Certaines animations 3D sont pas ouf, notamment sur des captures de mouvement (ou rotoscopies ?) de dribbles, et les expressions de visage sont très inégales : on devine assez vite si une scène ou un plan vient du manga (c’est bôôô) ou a dû être inventée pour le film (c’est môôôche). Malgré tout, globalement le film arrive assez bien à retranscrire le style particulier d’Inoue. Mais surtout, je suppose qu’il est extrêmement difficile de simuler correctement en 3D l’impact des corps qui s’entrechoquent (comme en JV), et vu que le film fait ça constamment (du fait du sport concerné), je trouve que le dynamisme physique du match est très bien rendu. Bien assisté par un excellent taf sur le son, que ce soit les effets sonores ou la BO. Donc j’en ressors aussi plutôt satisfait de ce point de vue après une première impression un poil flippante.

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Chouette animation simiesque pour Donkey Kong quand il se marre comme une baleine un gorille. On sent que les artistes en charge du perso se sont bien marré•es.

Chouette essai de rendu de Mickey en CG (en 1998) imitant le rendu animé à la main.
Problème, c’était tellement bien imité que personne chez Disney ne comprenait que c’était fait par ordinateur, ni donc l’intérêt du sujet.

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J’espère que c’est le spot du Super Bowl.

(Je me sens malheureusement obligé de rajouter la ref’ pour les plus jeunes qui nous lisent.)

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Repose en paix, Leiji.

(Comme d’hab avec le Japon, on ne l’apprend que maintenant mais il est mort lundi dernier.)

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Si comme moi, vous aviez loupé la campagne de financement Kickstarter de la future orgie stylistique qu’est HIDARI, l’infolettre Animation Obsessive y consacre sa dernière parution avec interview de l’auteur principal et image making-of.

On est encore très loin du long-métrage visé mais rien que ce proto de 4min fait ma joie éternelle.

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60 secondes de Sand Land, qui sort le 18 août au Japon.

Suite bien trop meta à mon goût mais, question prod, ça a l’air impressionnant.

Critique intéressante du nouveau film d’Illumination (que je ne verrai que la semaine prochaine, perso).

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Saint Seiya sauce barbecue.

Just like with Sailor Moon, it turns out there were attempts to make an American cartoon version of Saint Seiya.

Pas mal cet aperçu:

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J’avais loupé que Tom Cardy avait sorti un clip vidéo officiel de Human Centipede / Red Flags en décembre dernier, pour faire la promo de son premier album.

Réalisé par Galoo comme avec son précédent clip (2021), Mixed Messages, mais avec clairement un step up dans le temps de prod et la qualité d’animation.

D’ailleurs,

Tom is the only person who’s able to sing melancholically at 240 bpm.

Cliquez sur l’image pour accéder à cette belle animation neo-rétro.

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Le gros film Disney de la fin d’année sera donc un Frozen version Wish.

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CQFD.

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