Dans les nouvelles séries de la saison, j’ai bien aimé Hikaru ga shinda natsu. Ça a l’air d’un slowburn d’horreur dans un village japonais dans les montagnes en plein été, le manga a une bonne réputation donc je suis curieux de voir où ça va. Ça me rappelle Shiki avec le cara design horrible en moins, donc un pouce en l’air (aussi j’ai envie de revoir Shiki maintenant, dommage que ça streame nulle part).
Premier teaser pour la collaboration Aardman x Pokémon, qui s’appellera donc Les Mésaventures de Palarticho et Pichu et ne sortira malheureusement qu’en 2027, ratant de peu le trentième anniversaire de Pokémon.
À ne pas confondre avec la nouvelle saison de Pokémon Concierge alias
La réceptionniste Pokémon sur Netflix en septembre, animée au Japon chez Dwarf Studios.
Quel super studio d’animation, ce Pokémon, c’est dommage qu’ils investissent moins que Toei Animation dans leurs adaptations JV.
On a vu Gundam GquuuuuuX. J’y allais à reculons car la licence ne m’intéresse pas trop, et les bandes annonces qui insistaient sur le volet « Virtual On » du récit me rebutaient, sans parler de l’usage de la 3D pour les robots, que je trouvais déjà disgracieuse dans les derniers films d’Eva.
Au final, ça se regarde agréablement, et les fameuses joutes façon Clash of Clans sont assez secondaires. C’est très dynamique, bien animé avec une palette de couleurs et un habillage sonore flashy qui conviennent très bien à ce rhabillage de Gundam sauce moderne. Surtout, la série parvient à boucler un récit très dense, en présentant l’univers notoirement complexe de la licence, en à peine 12 petits épisodes.
Par contre, qu’une partie du youtube game japonais (ex. ci-dessus) s’extasie sur ce GQuX en parlant d’une licence qui « mérite de percer à l’international et de devenir l’égal d’un Star Wars »… faut croire que l’amour est aveugle parce que le profil des amateurs potentiels est quand même très restrictif: comme d’hab avec Kharax c’est hyper référentiel et ça part en sucette à la fin avec des envolées métaleptiques dans tous les sens.
Surtout, si on a aucune idée du scénario, des persos et des concepts du premier Gundam (et de Char contre-attaque), on passe à côté de tout ce qui fait le sel de ce GQuX, de ses moments de bravoure etc., et je ne suis même pas certain qu’on puisse comprendre le récit au premier degré (notamment les tensions chez les Zionistes). TOUT repose sur le jeu avec l’oeuvre originale. Au final, cette série profite du statut « mythique » de Gundam pour exister mais est incapable de le faire par elle-même en termes de scénario et de personnages.
Je crois que j’aurais préféré voir une série qui tienne la route par elle-même et n’ai pas besoin de la béquille de l’original, quitte à ce que ledit scénario soit un peu plus classique. L’idée originale de renverser la prémisse du premier Gundam me semblait déjà suffisante pour ça (pour rappel, ici c’est Char qui est monté dans le Gundam et donc les colons spatiaux de Zion qui ont gagné la guerre contre la Fédération terrienne), mais on dirait qu’Anno & co ne peuvent pas s’empêcher de s’empêtrer dans le symbolisme méta où tout peut être métaphore de tout. Ceci dit, il permet aussi quelques bons moments de rigolade, comme lorsque la fin souligne l’absence d’un certain personnage principal qui n’a pas pu être là en raison des avanies médiatiques de son doubleur : la prémisse de ce « what if » en devient encore plus savoureuse.
Dans l’ensemble, GQuX n’est peut-être pas aussi transcendant que ses créateurs le voudraient et les critiques le prétendent, mais j’ai quand même trouvé que c’était un bon divertissement, ce qui n’était pas gagné vu la lourdeur de la licence.