A noter que Sanrin San-chan avait été chara-designé par Yoshiki Kawasaki, mentor de Rieko Kodama à qui on doit aussi le design de Flicky. Il a quitté Sega il y a quelques temps déjà, mais M2 l’a recontacté pour réaliser cette illustration de couverture.
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Non seulement le méconnu jeu Famicom Active Simulation War DAIVA Story #6 – Imperial of Nirsartia – raboule sur le Nintendo Switch Online au Japon, aux côtés de Fighter’s History et Kirby no Kira Kira Kids…
… mais Active Simulation War DAIVA Story #6 – Imperial of Nirsartia – sort aussi en Occident ! Aux côtés de Fighter’s History et Kirby’s Avalanche (Kirby’s Ghost Trap en Europe) qui – pour clarifier – est une adaptation occidentale de Super Puyo Puyo et non la version locale de Kira Kira Kids (dont la version Super Famicom n’est jamais sortie du Japon).
DAIVA (une romanisation chelou du terme sanskrit religieux देव) est un titre assez intéressant dans l’Histoire de la Famicom et un des premiers exemples de projet media-mix dans l’industrie balbutiante du jeu vidéo japonais. T&E Soft, principalement connu pour la série Hydlide et une pelletée de simulations de golf, avait sorti plus ou moins le même jeu (en fonction des specs et des interfaces propriétaires) sur sept machines différentes mais changé le scénario et le protagoniste de chaque version, pour donner le point de vue de sept factions différentes embarquées dans un même conflit intergalactique. Le projet est clairement influencé par la vague japonaise de Space Opera post-Star Wars avec des œuvres telles que Z Gundam et surtout Ginga Eiyū Densetsu alias Legend of The Galactic Heroes.
T&E avait même inclus un rudimentaire système de mots de passe permettant de « transférer » des infos d’une version à l’autre, pour mettre à jour le résultat de certains conflits ou de certaines alliances dans les versions déjà jouées. Ça sonne super ambitieux Onosendai Killer MÀJ expliqué comme ça mais comprenez bien qu’on a quand même affaire aux limites de 1986 et qu’il s’agit donc factuellement d’une espèce de proto-4X très basique avec des phases de stratégie inspirées par les premiers jeux Koei et des phases d’action à mi-chemin darwinien entre Thexder et Leynos.
Cette version Famicom est du reste la plus simple du lot, possiblement autant à cause de l’interface manette que du public de la console à l’époque, avec presque tous ses éléments stratégiques effacés ou remplacés par une phase d’exploration spatiale assez modeste dans ses ambitions nomanskysiennes, mais des phases d’action avec plus de répondant (et un scrolling moins piètre). DAIVA Story #6 est donc probablement à la fois le moins intéressant et le plus abordable épisode de la fratrie.
Pour la comparaison, voici Story #1 sur PC-8801 :
Voici Story #4 sur MSX:
Voici Story #5 sur MSX2:
Et voici Story #6 sur Famicom:
Tous ces épisodes sont sortis dans l’espace d’une année, entre décembre 1986 et décembre 1987, et pas forcément dans l’ordre numérique. Par exemple, la version Famicom (Story #6), éditée par Toshiba EMI, est sortie deux mois avant la version PC-88 (Story #1). Je parlais de « media-mix » et c’est parce que T&E avait accompagné la scénarisation relativement sommaire de ces jeux avec des bandes dessinées, des histoires courtes et même quelques livres-jeux pour rajouter un peu de gras à l’univers.
Ce serait franchement exagéré de dire que le projet a marqué les esprits à l’époque – en tout cas à l’échelle des grands succès de la Famicom – mais Project EGG et Bothtec ont sorti une collection physique émulant les sept épisodes sur Windows, DAIVA Chronicle, en 2003 ; Project EGG étant un label et un service d’émulation opéré par D4Enterprise, qui apparaît au copyright de cette sortie mondiale sur NSO.
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Et bien écoute, absolument, merci beaucoup pour ce récap c’est génial ! Je veux plus de cette vision là, et moins d’industriel dans mes pains au chocolats vidéolusiques.
Fun fact: dans ce qui reste probablement la publicité la plus célèbre de la période de lancement de la Super Nintendo en France, A Link to the Past n’est pas une seule fois appelé “A Link to the Past”. C’est vrai qu’on l’appelait tous et toutes “Zelda III” à l’époque, maintenant que j’y pense.
Restons en 1992. Pendant ce temps, à Lollapalooza…
https://www.twitter.com/berenyi_miki/status/1010232773276262400
※Miki Berenyi quand elle était avec Lush. Une photo prise il y a presque 20 30 ans jour pour jour.
Concluons l’année 1992 avec cette bobine de démo Sony montrant une journée à Tokyo en HiVision 1080p/60fps ; ça fait presque aussi chelou que de voir des photos en couleur du XIXème siècle.
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Sauf erreur, 1992 c’était il y a 30 ans, pas 20 ?
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ce que tu écris fait mal, bordel …
C’est fou comme l’œil humain peut être attiré par des détails insignifiants, il n’a fallut qu’une fraction de seconde pour que je bloque sur son bleu au genoux droit, no joke !
Un bon aperçu de l’histoire du dev de jeux vidéos en Finlande (avec bien sur le rapport obligé avec la demoscene, comme dans tous les pays Nordiques du reste).
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Pendant que les gamins de son âge dessinaient des Naruto, lui s’amusait à inventer de nouvelles fonts pour cristaux liquides.
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L’inspiration de Samurai Pizza Cats sur Rockman X
Manque probablement une dizaine d’autres inspi, mais j’aime bien les deux donc ça me gêne pas.
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Ce projet de zinzins, scrollez le site, pleins d’infos.
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Miya qui présente la GBA et la GC
Toute la chaine est une énorme archive d’émissions jap sur le JV
Belle rétrospective sur les jeux Nintendo de l’Atari 2600. Décidément je n’ai jamais vu une seule vidéo de jeu Atari 2600 donnant envie d’y jouer.
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<3
Citation
The Royal Danish Library
The tunes, including full composer credits, will be added to the permanent royal music collection
Le dernier Ucanbeatvideogames est consacré à Nightshade, qui est récemment réapparu dans la mémoire collective en intégrant le catalogue NES sur Nintendo Switch Online. Un game design franchement impressionnant pour l’époque (1992).
Le dernier YanSan est sur Megaten, avec Suzuki Kazunari himself. Enjoy!
Les nazis débarquent sur #Mister
