C’est génial !
Mais le plus marrant c’est qu’à 1:21 il y a un message de Remdy, et je crois que c’est le gars qui m’a filé un coup de main dernièrement, je vais lui demander
Sans transition, parlons un peu C64. Je viens de mettre le pied dans un vortex pas possible…
Une SID par C64 c’est bien, mais deux c’est mieux, ça permet de faire des trucs géniaux comme du double mono ou de la stéréo, et une fois qu’on a gouté à ça impossible de revenir en arrière.
Petit récap pour ceux qui n’ont jamais fait de musique avec un C64 : en 40 ans il y a eu plusieurs révisions de sa puce sonore qu’on peut ranger dans deux grandes familles, les 6581 et les 8580. Je vous passe les détails, ces puces ne sonnent pas du tout pareil, un morceaux composé spécifiquement pour une puce sonnera probablement comme de la merde sur l’autre. Mais parfois c’est rigolo.
Pire, dans la même famille de puce il y a eu plusieurs révisions, au bout du compte, aucune SID ne sonne exactement pareil que sa voisine, ce qui rend caduque toute tentative de recréer virtuellement la SID parfaite vu qu’elle n’existe pas.
Ca implique qu’il existe une infinité de variations de n’importe quel morceau, et qu’on pourrait passer une vie entière à écouter le même morceau en changeant de puce pour écouter les différences. Avec une puce c’est déjà le bordel, alors imaginez les combinaisons avec deux puces…
Quand on joue un morceau sur deux puces de la même famille il peut se passer ceci :
- Soit les puces sont très proches et dans ce cas on entend quasiment du mono parfait (mais c’est jamais parfait à 100% et l’oreille humaine l’entend)
- Soit les puces sont vraiment différentes et on entend clairement des variations entre les deux oreilles, ce qui créé un effet de fausse stéréo super cool.
Mais on peut aussi s’amuser à mettre une famille différente de puce dans chaque oreille, et c’est très marrant parce qu’on obtient une séparation stéréo très forte qui génère parfois des phénomènes psychoacoustique chanmés.
Maintenant imaginez qu’on puisse légèrement modifier les paramètres de chaque puce, comme avec certaines reproduction FPGA, et on obtient une couche supplémentaire d’infini qui m’amusera jusqu’à ma mort.
Les SID ont 40 piges, elles finiront toute par crever (j’aimerais tellement savoir qu’elle sera la dernière à chanter), du coup de plus en plus de zicos se tournent vers des reproductions FPGA qui permettent de s’amuser à l’infini avec de multiples variations et de faire naitre autre chose. C’est beau.