[Retro] c'est trop

Tiens j’y connais rien en Amstrad (à part des souvenirs de cassettes et des pubs avec des crocodiles un peu cool), c’était compétitif avec les autres micros (auxquels j’y connais pas tellement plus) ? La mémoire collective a plus l’air de se souvenir de ces derniers, mais c’est peut être un biais de ce forum. J’étais un peu jeune / avec des consoles autour de moi pour bien saisir l’ère des micros.

Disons que c’est le micro qui a permis de passer du bricolage des années 80 à une offre plus grand-public. Déjà l’offre complète avec le moniteur et la qualité globale du matériel (chargements/connecteurs et clavier) lui donnait un gros plus niveau qualité/prix et lui a même permis de toucher le monde semi-pro (PME par exemple).

Ca a été un rouleau compresseur en France et en Espagne, face à un Spectrum assez absent et un C64 mal distribué et surtout vraiment trop cher. Du reste, Amstrad finira par racheter Sinclair qui s’était égaré dans des projets hasardeux.

Techniquement ça se tenait mais le plus gros problème ça restait trop souvent des portages au rabais depuis le Spectrum (les deux micros partageaient le même processeur). Ca restera quand même le micro phare des studios français et pas mal de devs sont passés dessus.

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Putain c’était pour ça que les portages Ocean Software étaient aussi pourris ??

Et au premier abord ça étonne un peu de se dire que CPC et ZX Spectrum c’est kif kif (je l’aurai assez mal pris à l’époque) mais effectivement les rares fois où je m’étais essayé à l’assembleur c’était sur CPC et on causait hanéfé avec un Z80.

Oui. Mais ca pouvait se comprendre, leur plus gros marche sur 8 bits était le Spectrum, un marche qui a perdure jusqu’en 1991-1992.

Pour en revenir au CPC, c’est intéressant de voir comme la stratégie de Michael Sugar/Amstrad peut se rapprocher de ce qu’a fait Sony: un fabricant de matériel hi-fi/vidéo venant sur un nouveau marché qu’ils ont bien étudié mais avec une approche mass-market. J’oserais même faire le rapprochement avec ce qu’Amstrad a fait au niveau logiciel: ils ont créé Amsoft pour être sur d’avoir du soft solide a la sortie de la bécane, a peu de choses près ce que fera plus tard Sony en investissant dans Psygnosis.

Ce documentaire revient sur la saga Amstrad et couvre plutôt bien les succès et, plus tard, le gros gadin de la firme dans la micro:

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Plutôt que ce forum, je pense que c’est surtout un problème lié au fait que la communauté anglophone n’a rien à foutre du CPC, et donc qu’il y a comparativement assez peu de contenu rétro produit et partageable au sujet de la machine, puisqu’il faut presque exclusivement compter sur les francophones. C’est un peu le même problème que pour le MSX en dehors du Japon, qui dépend énormément des Russophones et des Néerlandais.

Perso, gamin, je ne connaissais littéralement personne autour de moi avec un C64 ou un Spectrum, des plateformes donc j’ai probablement découvert l’existence ou compris l’importance grâce à Internet, ou peut-être à quelques articles d’Edge, au milieu des années 90. Par contre, j’avais beaucoup de potes avec un Amstrad CPC qui se plaignaient de ne plus voir de bons jeux sortir sur CPC pendant que la guerre Atari 520 vs Amiga 500 battait son plein. (Et Joystick comme Micro News puis Joypad à ses débuts parlaient encore souvent du MSX.)

En parlant de plateformes-fantômes dans le paysage rétro anglo-saxon, nouvel épisode de Swan Song consacré à l’improbable Langrisser Millenium WS: The Last Century, un bien meilleur jeu que la version Dreamcast dont il adapte l’univers.

Zut. Il est plutôt décevant ce docu je trouve, surtout vu le sujet et SURTOUT fait par la BBC. Ou alors le Chevalier Sucre est beaucoup trop eighties/nineties pour moi aujourd’hui, je sais pas, mais c’était limite épidermique en ce qui me concerne.

J’ai peut-être aussi juste un retour d’acide car les businessmen UK avec qui je discutais y’a 15/20 ans étaient parmi les plus ballsy de toutes les nationalités rencontrées, ce qui parfois avait ses avantages…

Je m’attendais pas forcément au niveau de maîtrise des BBC Horizon, ou celui des docus avec Sir « shagged by a rare parrot » Attenborough… mais quand même, le Money Programme c’est le bas de la tierlist des docus BBC je trouve.

C’est con car il y a des infos intéressantes et spécifiques dedans donc je recommande quand même, merci Nova !

J’ai cru lire qu’il y avait 1M d’Amstrad écoulés en France à la fin des 80’s, c’est effectivement un raz-de-marée et beaucoup en étaient équipés autour de moi aussi (zéro Thomson, C64, etc non plus).

Je me souviens qu’enfant j’étais un peu jaloux d’un ami qui avait un CPC464, que je le trouvais « plus joli » que notre 6128. Encore maintenant, j’adore sa bouille de jouet hi-tech.

Mais le CPC restera a jamais pour moi un ambiance sonore: ce bourdonnement doux et les tapotis de clavier que faisait mon père pendant des heures en recopiant des pages et des pages de programmes. Je lisais et m’endormais à ses côté régulièrement, la paix des geeks — je crois me souvenir que des colombes se posaient sur nos épaules dans ces moments. On en a rediscuté récemment, il pense que c’est à cause de ces listings de plusieurs pages qu’il a drastiquement perdu en vision à l’époque et je veux bien le croire, quel enfer ces trucs. :slight_smile:

Sinon Alioch, comme dit plus haut, tu ne manques pas grand chose d’un point de vue ludique, même si j’entendais un Youtuber spécialisé dire que le meilleur de la ludothèque CPC était en réalité sortie ces 5 dernières années entre homebrews et portages. Un peu comme la Lynx, une chouette machine sous-exploitée à l’époque.


Je cherchais récemment le meilleur moyen de pratiquer la WS sans me flinguer les yeux. J’adore ma Crystal mais que c’est pénible de devoir se caler dans le bon angle de la bonne lumière. Et je suis très peu client de la WSC moddée avec écran IPS à cause de l’impossibilité d’ajouter des shaders (comme le pixel-perfect des IPS GBC ou NeoPocket), le raw-pixel détruisant toutes les nuances graphiques.

Je pense me rabattre à terme sur un éclairage frontal, avec les inconvénients que ça implique. Un connaisseur m’indiquait que les prototype de retro-éclairage/backlight étaient encore pires, non seulement à cause de leur prix mais également pour le flinguage de la colorimétrie.

Voici une image d’un de ces protos qu’il a acheté à Osaka en 2018 (pour le prix « d’un bras »)

La scène modding WonderSwan est (encore) minuscule mais n’hésitez pas à faire signe si vous entendez que BennVenn ou RetroKai se penchent dessus — elle mérite tellement un écran digne de ce nom.


… le 2 est désormais officiellement en cours de localisation, chez Hilltop.

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Après des années de disettes pour les non-japonophones, on est presque passé au régime inverse version La Grande Bouffe entre Shin-Chan et ceux-là. Mais on ne va pas se plaindre.

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Merci pour les détails ! Je me souviens bien de sa présence périphérique dans mon enfance, et jusqu’à que je Google la marque hier après midi, j’étais à moitié persuadé que c’était un produit français. Du coup la distribution franco-espagnole explique parfaitement sa faible présence dans le rétro de nos jours.

Tiens c’est marrant, je me rends compte que j’avais en fait tout un panache de CPC, Amiga, C64, Atari ST et autre IBM PC autour de moi, mais c’était des accès très épisodiques, comparés à la NES de mes voisins, ou mon propre Game Boy en 1991. Impossible de prétendre que je connaisses ces ludothèques au delà des sempiternels Prince of Persia, Barbarian et autres Voyageurs du temps. Y a des trucs dont je me souviens, et je n’ai aucun moyen de dire quels jeux cela pourrait être, vu que je les ai vu genre une fois un après midi de 1989. Mais les crocos de la GX4000 à la télé, ça oui je m’en rappelle très bien.

En plus de la vidéo de Nova, je conseille cette très claire rétrospective d’Archie en 30min.


Sympathique portrait de Babu, taulier d’une des plus vieilles échoppes JV d’Inde (à Pune).

La vidéo n’est pas dingue en toute franchise, mais c’est l’occasion d’apprendre par exemple que dans les années 80, l’heure de Game&Watch en location coûtait 1 ₹upee.

La chaine propose également une visite d’un marché à Dehli que je n’ai pas encore vue.

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J’ai par le passé ici été un vive critique des guides et artbooks imprimés par Kadokawa ou sa filiale KGL, par la faute tantôt de de qualité d’impression bidon, ou de choix catastrophiques de mise en page comme sur le malheureux ELDEN RING OFFICIAL ART BOOK Volume I qui massacre plein de jolies illustrations en les imprimant en double-page sans réfléchir à la composition de l’illustration. Mais quels blaireaux, j’en reviens toujours pas. Bref !

Tout le monde peut se racheter, et je suis bien heureux de vous faire savoir que le nouveau Ars Minaba -皆葉英夫の「原点」たち- sorti fin février (288 pages / ¥4950), compilant trois décennies de travaux de Minaba Hideo dans le jeu vidéo, est l’un des meilleurs artbooks de ces cinq dernières années, malgré son éditeur.

Du coup, si vous avez suivi le lien Amazon ci-dessus, les notes du bouquin vous laissent peut-être perplexes. Pas de panique : ce sont juste des abrutis fans de Granblue qui pensaient acheter un artbook rempli d’illustrations en couleurs et inédites de leurs waifus SSR, et qui pigent pas l’intérêt de ces vieux gribouillis. C’est la sélection naturelle ; ce seront les premiers à se faire buter par les velociraptors du futur d’Exoprimal.

Ces « gribouillis », c’est un véritable trésor d’archives dont l’exhaustivité m’impressionne. De l’obscur RPG Barbatus no Majo (1991) à Granblue, on y trouve pêle-mêle et parfaitement mis en page des œuvres appartenant aussi bien à feu-Squaresoft qu’à Cygames, Microsoft, Mistwalker, Armor Studio et même Nintendo (!) qui ont donc tous accepté de participer au même projet. C’est ce qui s’appelle avoir le bras long.

On se retrouve donc avec un paquet d’études, croquis et illustrations de personnages et décors pour des projets aussi divers que Super Mario RPG (Minaba a conçu Mallo et Geno), les fameux roughs de FF9 qui avaient fuité sur The GIA avant la sortie de FF8, tout son taf de soutien pour Toriyama et Inoue sur Blue Dragon et Lost Odyssey, ses persos et décors pour FF12 ou Blood of Bahamut, des #Querestetil en puissance comme ASH: Archaic Sealed Heat ou Sakuranote, et surtout un tacos annulé avant son annonce, manifestement prévu sur 3DS, avec pour protagonistes une bande de pirates portoricains (!) dans un monde post-apo (!!) clairement inspiré par Corto Maltese (!!!). L’univers a l’air maboule.

Le chapitre sur FF6 est lui blindé de documents de travail pour les premières semaines de développement du jeu, avec notamment des recherches de représentation graphique en vue isométrique dont les notes indiquent qu’elles serviront finalement à Super Mario RPG.

L’aspect le plus fascinant du bouquin, selon moi, c’est de m’avoir fait découvrir le talent de Minaba quand il se met au service des autres. Je l’avais un peu toujours catalogué comme un Yoshida Akihiko-bis, copiant le style de son meilleur pote faute d’inspiration propre. Mais pas du tout ! Il copiait juste Yoshida quand il s’agissait de suivre le style imposé par le charadesign de Yoshida.

Dans les pages sur Blue Dragon, il recopie parfaitement le style Toriyama / Bird Studio de l’époque, allant jusqu’à créer ses propres monstres et véhicules façon Toriyama. Pareil, de façon assez bluffante, avec le style visuel d’Inoue (pas le plus simple à copier pourtant) sur Lost Odyssey. Il est même capable de créer des persos féminins façon Inoue alors que, bon, y a pas des masses d’exemples dispos.

Donc en fait, il copie juste le lead artistique, quel qu’il soit, pour se mettre au service du projet. C’est assez impressionnant. Le seul artiste japonais dans le même genre que je connaissais capable d’un tel mimétisme malgré son talent propre, c’est Murata Yūsuke chez Jump, que j’imaginais bien reprendre le flambeau de Toriyama pour DQ un funeste jour prochain ; finalement peut-être que Minaba ferait tout aussi bien l’affaire.

En somme, autant vous dire que ① si vous êtes intéressé•es par le character design de jeu vidéo ou juste très attaché•es à l’âge d’or Squaresoft, ② si vous avez les moyens de l’importer et ③ si vous avez la place pour un lourd et gros bébé dans ce genre sur vos étagères, c’est un bouquin indispensable à mes yeux.

ISBN-13 ‎978-4041127704

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Justement, un nouvel? encodage en bonne qualité de la VHS produite fin 1995 par Square (juste avant l’annonce-surprise de FF7 en fin d’année) pour faire la promo de Super Mario RPG, Bahamut Lagoon et Front Mission: Gun Hazard.


Troisième et dernière partie du charmant guide de Dragon Warrior (NES) par UCBVG.


Bonne rétrospective du Marathon de Bungie. Ça en surprendra peut-être certains ici mais j’avais beaucoup d’affection pour ce jeu étant gamin.

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Vu sur Twitter : Ultimate Spinner PRO – Ultimate Mister FPGA

J’avais vu mais

1°) C’est pas donné pour JUSTE un spinner, pas envie de payer le double pour un trackball
2°) Je n’achèterai pas ce genre de contrôleur en aveugle, j’ai besoin de tester à quel point c’est fluide, surtout à ce prix

D’après le Doug c’est fluide comme il faut.
Mais oui, c’est chero. :astonished:

Encore une numérisation en bonne qualité pour le DVD de promo en magasin de Kenshin Dragon Quest, développé par Xavix et sorti trois ans avant la Wii. C’est d’ailleurs le tout premier jeu Dragon Quest de Square Enix, qui venait de fusionner quelques mois plus tôt.

Ce bidule avait connu un joli succès à l’époque ; un exemplaire traîne encore chez moi dans un carton. Le jeu allait finalement donner naissance à un héritier sur Wii, Dragon Quest Swords (2007).

Pinaise, v’là le coup de vieux…

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Marrant, je me suis relancé Crossed Swords récemment et je me disais qu’un gameplay en motion control sur Wii lui aurait fait grand bien.

Ça fait cinq déménagements que je retombe sur cet achat impulsif auquel j’ai en toute honnêteté consacré 30 min de me vie. Seulement, l’objet est tellement cool que je me refuse de le revendre. Du coup, il veille sagement au dessus d’une bibliothèque en attendant que je le rebranche un jour.

A noter que pour le même prix, le pad Egret II mini est également supporté par le MiSTer.

Perso, quitte à mettre autant dans un controller, j’ai besoin d’un combo tout-en-un spinner et joystick, notamment pour Forgotten Worlds. (D’où d’ailleurs cette discussion il y a peu).

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Hihi, comme le clavier Dreamcast, qui était utile pour 3 trucs:

  1. internet
  2. Phantasy Star Online
  3. Le meilleur jeu de la dreamcast, Typing of the Dead !

D’ailleurs, j’ai "customisé mon clavier AZERTY en QWERTY Us avec des stickers pour pouvoir y jouer plus facilement …

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Ah justement sur celui-là, est il compatible PC Windows aussi, sur l’ensemble des contrôles ?

Grimeur, sous-entends-tu que le Typing of The Dead vendu dans nos supermarchés n’était pas bindé pour nos clavier AZERTY? Ça fait littéralement 20 ans que je ne l’ai pas lancé mais je n’ai pas souvenir de devoir bidouiller des correspondances QWERTY pour y jouer plus facilement.

Dma, au lancement les trackball et spinner marchaient dans Mame mais pas les boutons. Une MAJ de Mame était censé fixer le soucis mais je m’en suis arrêté là:

Le spinner n’a pas l’air super fluide en vrai. Le gars dit qu’il accroche lorsqu’on s’en sert à une main.

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