Violent assassinat en Indonésie. On attend de savoir si Poutine est encore impliqué.
Le groupe F est chaud, mais se taper le Napoli et l’Union Berlin actuel dans la même poule, c’est pas un cadeau non plus (c’est là que Marseille aurait atterri, d’ailleurs). Une vraie chance de se qualifier pour le RC Lens, vu le niveau actuel du Sevilla Fútbol Club.
C’est sans doute connu comme le loup blanc et je l’ai peut-être moi-même su avant de l’oublier, mais je parlais à un gars ancien joueur pro de rugby, et il me disait qu’il avait fini sa carrière au Japon, dans l’équipe Mitsubishi.
Mitsubishi avaient aussi d’autres équipes, basebal, basket, foot américain, etc etc, toutes peuplées à moitié de pros à la retraite, et l’autre moitié d’employés des usines. C’était un vanity project des patrons donc les joueurs pros étaient payés ultra-grassement et avaient des avantages phénoménaux, et le tournoi était contre d’autres gros groupes équivalents, Toyota, etc, qui avaient le même genre d’équipes, avec les employés « normaux » qui tournaient entre deux shifts d’usine.
C’était très publicisé à travers les branches de l’entreprise, et les victoires étaient dignement célébrées, parce que les chiffres montraient une augmentation de la productivité des usines de 10/15% les mois où il y avait une victoire.
À son grand regret le contrat était de 2 ans non renouvelable sinon il serait resté jusqu’à la fin des temps.
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Oui, mis à part le baseball qui a très vite été professionnel et donc principalement financé par les entreprises qui en tiraient directement profit (donc les quotidiens régionaux et les sociétés de transports en commun), les sports d’équipe japonais ont longtemps été des activités d’entreprise.
On retrouve encore ça dans l’héritage de la J•League (la ligue de football professionnelle) qui a été lancée en 1992 sur la base du championnat JFL, un championnat semi-amateur en grande partie alimenté par les équipes d’entreprise de Nissan, JR East, Toyota, Toshiba, Panasonic etc.
Évidemment, à partir de la transformation en ligue pro, toutes les équipes sont passées 100% professionnelles, contre un intéressement financier dans la ligue et la possibilité de sponsoriser leurs équipes pour mettre en avant leur marque (mais les clubs n’ont plus le droit de garder le nom de l’entreprise dans le nom-même du club, comme réclamé par la FIFA).
Les Urawa Red Diamonds, l’équipe de foot la plus populaire du Grand Tokyo et de sa banlieue, était à l’origine le club de Mitsubishi (d’où son nom), qui en reste le sponsor historique et l’actionnaire principal.
(Le maillot de la première saison J•League en 1993.)
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Oui, il me semble que tu m’avais déjà expliqué tout ça… Ce qui m’a surpris, c’est qu’il a fait ses deux années super récemment (je crois qu’il a dit qu’il était parti en 2018 ?) donc il doit toujours y avoir cette ligue des grandes boîtes entre elles sur certains sports non encore pro au Japon ?
En effet, le rugby, le basket et le volley-ball (entre autres) n’ont que récemment tenté de lancer des ligues pro, notamment avec le soutien de services de streaming comme DAZN, U-Next et Abema. (Évidemment tout ce petit monde se mord les doigts avec l’éclatement de la bulle internet 3.0 en fin d’année dernière.)
La rugby était encore un sport d’entreprise mais déjà largement professionnalisé depuis le début de ce siècle, et la véritable ligue professionnelle Japan Rugby League One n’a été lancée qu’en 2022, pour profiter de la hype de la Coupe du Monde 2023 (qui démarre la semaine prochaine en France) avec le soutien de DAZN.
Cela fait longtemps que je ne suis plus le rugby au niveau club en France donc laisse-moi te dire que je ne connais rien des équipes pro japonaises (surtout qu’il n’y a pas de boîte JV impliquée dedans contrairement à la ligue de basket) mais je viens de vérifier et Mitsubishi est toujours dans le coup ; le club s’appelle désormais Mitsubishi Dynaboars.
Du coup, je ne serais pas étonné si la terminaison stricte du contrat de ton copain était en partie liée à ce changement de statut de la ligue l’année dernière. Cela aurait dû se faire en 2021 mais le lancement a été repoussé d’un an par la faute du Coronavirus.
Tu es le plus meilleur.
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Eh bah purée, la 
Lettonie ! Après avoir ridiculisé la France (finaliste de l’Euro et des JO), ils viennent de taper les champions d’Europe et du Monde en titre.
J’ai été obligé d’aller voir qui était letton en NBA. Porzingis ! Les Super Bertan Bros. ! Ça alors ! Ça fait quand même pas grand monde sur le papier pour de tels exploits.
Ils affronteront ensuite le Brésil, qui eux-mêmes viennent de surprendre le Canada.
En parlant d’équipes japonaises composée d’ouvriers/ères, j’apprends que Tënk diffuse en ce moment Les Sorcières de l’Orient (2020).
https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/il-va-y-avoir-du-sport-/les-sorcieres-de-lorient
L’auteur Julien Faraut a consacré un doc a priori aussi excellent aussi à John Mc Enroe: L’empire de la Perfection (2018) → Trailer. Hâte de voir tout ça.
On se réjouissait avec mon épouse, mais au final on a trouvé ça nullissime et limite insultant. Le pire du maniérisme à la française, qui tire sur 1h40 un contenu qui tiendrait 30mn, à coup d’extraits d’animé qui empêchent de suivre les actions des quelques extraits de matches montrés, et de montages esthétisants sur les images d’archives de la bombe A et du Miracle économique japonais des 60’s ™. D’autant plus dommage qu’elle a grandi dans le mythe de cette équipe et qu’elle se réjouissait de voir un bon docu sur le sujet. Le pire c’est qu’il y avait plein de trucs intéressants à explorer sur les techniques que les joueuses et le coach ont développé, sur la tactique etc. Mais nan on préfère les filmer mamies faire du vélo, de la muscu et du memory avec leurs petits-enfants si mignons et si nippons.
Triste à dire mais un traitement plus formaté à la The Last Dance comme les ricains savent le faire aurait sans doute été bien mieux.
Mais bon, c’est juste notre avis. Si quelqu’un veut voir le film et se faire sa propre idée, j’ai un visionnage gratos à filer en MP.
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Salif Keita, le premier grand nom du football africain professionnel, est décédé ce samedi.
Surnommé La Panthère Noire en France, puis La perla negra de Malí (La Perle Noire du Mali) en Espagne, c’était un attaquant iconique du grand A.S. Saint-Étienne des années '70 (125 buts en 149 matches, trois titres de champion en cinq saisons) et surtout un pionnier pour l’arrivée des footballeurs africains dans les championnats européens.
J’étais à l’instant en train d’écouter un podcast datant de mercredi et parlant en longueur de la future finale États-Unis – Canada quand soudain, pris d’un doute…
… Ah. Quelle compétition maboule jusqu’au bout ! Ça laisse pas mal de suspense pour les J.O. l’année prochaine.
Ok donc les golgoth ça existe en vrai, ce benjamin (le mec à droite) a un physique et une technique de boss de fin, hallucinant.
Week-end de stats.
78 ans, je ne m’approche pas de cette personne.
« la quadrature du trèfle »
Bonne vidéo sur la politisation du foot à Hong Kong.
Netflix va bientôt diffuser un documentaire sur Higuita.
