Sympa ce nouveau Alita: Battle Angel.
Voici une série documentaire (23 sur 24 épisodes publiés) sur les événements ayant secoué la petite université Evergreen College (Washington) en 2017, montée par un ex-étudiant à partir des vidéos prises sur place :
Au pays des étudiants-rois, l’administration un brin populiste d’une université progressiste joue les apprentis sorciers en exploitant à fond la carte raciale, et se fait prendre à son propre jeu par lesdits étudiants chargés à bloc par leurs leçons de critical theory plus ou moins bien comprise et transmise.
C’est édifiant, parfois effrayant, souvent horripilant, et en tout cas un sacré témoignage sur l’état des tensions idéologiques aux USA, l’effet de groupe, l’ivresse identitaire, les pompiers pyromanes, etc etc.
Travaillant à l’université et ayant été moi-même, il y a une douzaine d’années, dans une position quelque peu comparable à celle du prof objet du parricide oedipien du premier épisode, cette série a eu une résonnance particulière pour moi et je ne sais pas si elle vous captivera autant, mais même indépendamment du cadre, l’expérience sociale qu’elle donne à voir me paraît intéressante.
Par certains côtés, ça peut même se regarder comme une série grand-guignolesque à rebondissements avec ses super-vilains hauts en couleurs, nonobstant le taux de connerie abyssal qui oblige à faire des pauses de temps à autre pour reprendre son souffle entre deux soupirs… C’est vraiment la fable du « don’t cry shitwolf ! ».
(Désolé si ça a déjà été posté dans une incarnation antérieure de Boulette.)
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Huuu, je connaissais pas l’histoire, donc je sais pas quelle tournure elle prend exactement vu que j’ai pas pu aller plus loin que le début du deuxième épisode, mais le point de vue adopté me semble super problématique… Et un coup d’œil aux autres vidéos du mec donne le ton je pense.
Clairement. Le mec a un agenda et n’est pas neutre du tout, il faut en être conscient et faire la part des choses, mais de toute façon on ne peut pas dire qu’il le cache. Son montage est parfois horripilant de grosses ficelles d’ailleurs, et ça dessert quelque peu son propos. Mais l’assemblage permet quand même de suivre de l’intérieur le déroulement des événements et les différents points de vue.
Après il y a quand même 23 vidéos dans cette veine à se fader, donc si le truc te semble trop craignos / réac au premier abord, mieux vaut ne pas perdre ton temps je pense.
Okay, ouais, perso je trouve ça irregardable. Je vais me contenter du résumé sur Wikipedia.
J’ai juste regardé la première vidéo, mais j’ai eu en effet le même sentiment inconfortable qu’@ArchArchibald quant à l’agenda du gars, surtout quand j’ai commencé à farfouiller dans sa chaine.
Par contre, et indépendamment de son angle, il reste que la mini-scène de tribunal populaire/manif est embarrassante pour tous les personnes qui y ont participé (hello le righteouness ado + le culte de l’étudiant roi propre aux US dont parle @AB-user ). Et là on rentre dans le vieux débat sur le rapport entre la culture militante et le milieu universitaire. Ma copine (elle-même ex-doctorante) écrit des documentaires dans la vie, et elle m’a conté des histoires pas piquées des hannetons quand il s’agissait de trouver des intervenants universitaires sur des sujets de société un peu tendax.
Du grand art.
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Ah ça y est il l’a fini ? J’avais acheté Part 1 & Part 2 l’année dernière, et complètement oublié de les regarder. Mais du coup il va remonter tout ça avec la Part 3 en un seul film, ou bien c’est juste les trois mis bout à bout ?
Hyper fidèle au tout premier GB, peut être un peu trop ?
Les 3 mis bout a bout je pense.
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Par ricochet, la discussion sur Mad God me permet d’apprendre que le blu-ray du doc « Des rêves et des montres » est dispo depuis l’an dernier chez Carlotta. J’avais complètement loupé le financement participatif.
(L’édition a l’air complète et super polish, j’espère que le récent doc de Pascal-Alex Vincent sur Satoshi Kon aura droit au même traitement.)
HITOSHI MATSUMOTO Documental - Saison 4 - Amazon Prime.
Vous connaissez ma passion pour les jeux TV où il ne faut pas rire, je viens de terminer la saison 4 de Documental, qu’Amazon distille comme des sagouins (au Japon ils en sont à la saison 7) après avoir compris que ce concept pouvait s’exporter dans le monde entier. En France ça a donné LOL: Qui rit, sort! animé par Philippe Lacheau, une version très édulcorée bien loin de l’humour extrême nippon.
C’est d’ailleurs principalement cette différence culturelle qui rend cette émission si intéressante, qu’est-ce qui fait rire les Japonais ? Ou tout du moins, qu’est-ce qui fait rire une partie des Japonais ? Loin de moi l’idée de vouloir mettre tout le monde dans le même sac.
Pour vous donner une idée, dans cette saison 4 ils vont jusqu’à pisser sur place, après s’être montré leur trous de balle dans les premières saisons, ça pose les limites du délire, impensable en France.
Dans cette saison 4, il y avait aussi une meuf pour la première fois, qui a carrément chialée dès le départ à cause de la forte pression masculine. Je ne sais pas si c’est pour cette raison, mais il y a eu une saison 100% féminine par la suite (que j’ai hâte de regarder).
Bon, mais il en reste quoi ? Des performances pures de comédie, et toujours cette curiosité pour une culture différente que la notre. Franchement, certains passages étaient incompréhensibles, certaines vannes ne passent pas la barrière culturelle, mais essayer de comprendre c’est déjà faire un pas vers l’autre.
On a la cinéphilie qu’on mérite.
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Grande tristesse, on ne méritait manifestement plus l’éternel Sonny Chiba qui est parti briser des nuques dans l’Autre Monde.
https://www.twitter.com/Patrick_Macias/status/1428341365084069899
Les références culturelles d’un de mes films préféré de Stephen Chow
Viscéralement satisfait (pour rester poli) de ce look 80s pour Kristen Stewart, je dois dire. Sinon l’angle Downtown Abbey de sa bio est probablement une bonne idée, en tout cas d’un point de vue commercial.
Chouette série d’articles sur des comédies françaises frappées d’insuccès critique et/ou commercial, avec des interviews de certains membres des équipes de ces films réalisées pour l’occasion. Je ne connaissais que la moitié de ces films et n’en ai vu aucun jusqu’à présent, mais j’ai presque envie de tenter l’expérience pour 2-3 d’entre eux.
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Notre Jackie Chan à nous est mort.
Comme souvent, l’INA a retrouvé un chouette moment de télé pour l’occasion.
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Pendant soixante-cinq secondes, j’ai sincèrement cru que The Matrix Ressurections allait troller son public jusqu’au bout et n’inclure aucune scène d’action. Conceptuellement, cela me fait beaucoup penser à FF7 Remake.
Je n’ai toujours pas réussi à pointer du doigt l’année où Reeves a changé physiquement de visage. Il s’est passé un truc.