Attendez, Il y a une nouvelle série X-Or ??? J’ai bien compris que cette (géniale) version FR ici présente avait été réalisée pour le fun, mais le série est cool ?
Attendez, Il y a une nouvelle série X-Or ??? J’ai bien compris que cette (géniale) version FR ici présente avait été réalisée pour le fun, mais le série est cool ?
Il est devenu un guest occasionnel des Super Sentai à partir de Gokaiger qui coincidait avec le 30e anniversaire, mais je n’étais pas au courant d’une nouvelle série.
J’y suis allé avec un niveau d’attente réglé à « très conciliant » et de très bonne humeur, je suis ressorti de la salle (comme tout le monde) dépité. Le Naked Gun 2025 est un petit fiasco malgré quelques très bonnes amorces de gags hélas trop peu développés, comme l’explique bien le retour critique plus bas.
J’en retire quelques brefs rires et un ennui de plomb sur toute la deuxième partie du film.
Il y a également un déficit flagrant dans l’alchimie du couple formé par Liam Neeson et Pamela Anderson, comme si les acteurs s’ennuyaient sur le plateau. Dommage car le côté party pooper de Neeson peut fonctionner lorsqu’il y a de bons auteurs derrière.
En aparté, ce n’est vraiment pas la fête du cinoche cet été, je connais beaucoup de monde qui y vont surtout pour profiter de la clim durant les canicules. Les blockbusters donnent globalement l’impression d’être tous réécrits par des IA au vu de leur côté plan-plan et de leurs incohérences scénaristiques. J’ai vu des dizaines de films mais je ne retiens pas grand chose hormis les sympathiques Elio, Last Stop : Yuma County, Weapons et, à la rigueur pour son côté candide qui détonne, I
Peru.
Remarque si, me restent gravées en mémoire cette Chine continentale pauvre, rarement montrée, des Feux dans La Plaine et l’infernale, incompréhensible, nullité du Grand Déplacement de J.P. Zadi.
Pas encore vu Y a-t-il un flic 4 ni Les 4 Fantastiques 4, mais c’est pas franchement une bonne année pour les films popcorn. J’ai soupiré devant le niveau d’écriture de Mission Impossible 8 (gros trip narcissique avec des renvois à des films sortis y a plus de 20 ans), Jurassic Park 7 (2 histoires en parallèle dont une OSEF et une autre avec un gros miscast) et Superman reboot 32 (qui ne s’en sort que lors de passages avec des persos secondaires). J’ai davantage été emballé par Thunderbolts, Destination finale 6 et, en moins popcorn, 28 ans plus tard (malgré un début un peu longuet). Même le dernier Wes Anderson - The Phoenician Scheme - est parvenu à retenir mon attention, alors que je pensais m’être lassé du monsieur.
Si vous n’avez rien contre l’humour franchement gras à la Grimsby et les films d’animation pour adulte façon Fritz the cat, le dernier film de Genndy Tartakovsky - Couic! / Fixed - est sorti sur Netflix.
Sinon, en rattrapage tardif, j’ai vu les 2 saisons d’Andor et je me joins à celleux qui considèrent que c’est la meilleure chose arrivée à Star Wars depuis L’empire contre attaque. Paradoxalement, c’est Star Wars sans la fantasy, ou plutôt L’armée des ombres dans un univers de SF. La première partie de la 2e saison est poussive et la fin à l’inconvénient d’être un film déjà sorti - Rogue One, clairement pas le pire film Star Wars, mais pas non plus du niveau d’Andor - mais pour le reste j’ai pris mon pied.
Je vous déconseille The Rituals si jamais, malgré Al Pacino et le traitement de l’affaire Emma Schmidt.
J’étais curieux de voir comment serait développé le match entre les forces du bien et l’inframonde, notamment les épreuves de perte de foi des croyants, mais c’est finalement assez superficiel.
Côté artistique, The Rituals n’apporte hélas rien de nouveau à l’imagerie des films d’exorcisme mais le pêché capital réside dans une réalisation tout en Gerborama shaky cam au service d’un montage cut qui brutalise systématiquement trop de plans innocents.
J’aurais à la rigueur pardonné la tentative de mockumentary il y a 20 ans, post-explosion de The Office, mais là, surtout sur grand écran, c’est vraiment ardu. (Heureusement qu’il n’y pas de version 4DX).
Bonus point pour ces actrices botoxées ou liftées qui incarnent des nonnes de 1928. Ça m’a sorti direct de l’immersion mais au passage donné —durant les quelques chutes de rythme— à réfléchir sur la galère que doivent éprouver les réalisateurs de films historiques en Corée du sud, pays du bistouri par excellence.
Reportage aussi glaçant que fascinant de FR3 sur Pascal Jeandet, jeune millionnaire du début des années 90 ayant pigé un peu avant tout le monde comment fonctionnait le système spéculatif immobilier, avant de se faire rattraper par le système (puis de mourir brutalement à 31 ans, possiblement du SIDA). La B.O. 100% électronique du reportage est par ailleurs assez exceptionnelle.
À 27 ans, il possédait des immeubles par dizaines, roulait en Rolls, vivait dans une villa somptueuse à Ibiza. Pascal Jeandet, fils d’ouvrier, s’est hissé au sommet de la fortune en jonglant avec les règles du capitalisme. Dans ce reportage captivant extrait du magazine « Aléas », il se confie face caméra sur son parcours atypique, sa méthode, et la solitude derrière les apparences dorées.
Il raconte comment, sans capital de départ, il a compris qu’on pouvait « acheter sans payer », en utilisant des montages financiers avant-gardistes. Son regard sur le système économique, la dette, la réussite sociale, interpelle autant qu’il fascine. Derrière le sourire charmeur, se cache une réflexion sur la fragilité de la fortune et le prix de l’ascension.
Notons d’ailleurs que le mec avait un peu trop d’avance sur la bulle immobilière des années 2000. Un peu le Sega du crédit immobilier.
(Super reportage. Je suis étonné que le cinéma français n’ait encore jamais pondu de biopic sur Pascal Jeandet)
En 1989, par la force des choses, Franquin a autorisé la production d’une fiction officielle autour de Gaston Lagaffe (et Spirou & Fantasio). Le résultat est assez cauchemardesque, d’ailleurs mon cerveau est persuadé d’être tombé dessus à l’époque, ce qui est clairement un faux souvenir car en 1989, mon planning ne le permettait pas, je passais toutes mes heures libres à tenter de reproduire IRL les cabrioles d’Olive & Tom et jouer à Quartet sur la Master System d’un copain.
De cette production, il n’en reste rien, un lost media des familles, à moins que…
Trigger warning: Harry Potter mais décidément les gamins des films des années 2000 ont été exemplaires de bout en bout, les comparaisons sont éloquentes.
Un film Call of Duty chez Paramount (qui pour rappel vient de se faire racheter par Skydance, la boîte du fils Ellison). Hâte de voir si le film (enfin déjà, si le film sort, et auquel cas s’il) obtient une licence pour une exploitation commerciale en Chine…
Une annonce à corréler avec cette récente discussion sur le manque de licences chez Paramount.
David Keighley, un des pionniers du format IMAX (et accessoirement père de Geoff Keighley), nous a quitté. Son nom apparaissait dans les crédits de quasiment n’importe quel film sorti en IMAX depuis 1983.
@Onosendai Vu le public visé, c’est un peu zarb que ce soit une compilation de deux épisodes (S1E1 et S1E4) et non l’ambitieux long-métrage Thunderbirds are GO! (1966). Film que j’ai en LaserDisc, d’ailleurs, donc ce n’est pas comme s’il était difficile de trouver une épreuve de bonne qualité à transférer en 4K.
Il y a eu un deuxième (mais moins bon) long-métrage en 1968, Thunderbird 6.
Info à mesurer, comme d’habitude avec ce genre de recherche démographique, mais la nouvelle génération de gamins américains est bien plus intéressée d’aller au cinéma que les deux précédentes, dixit une nouvelle étude du National Research Group.
Discuté avec un des auteurs du papier dans l’antépénultième épisode de The Town.
Y avait les Emmy Awards ce week-end, donc les Oscars de la télévision états-unienne, et la bande du célèbre sketch viral Washington’s dream en a profité pour adapter ce nouveau classique de SNL.
La vidéo de La Séance De Marty sur Dune est enfin sortie hier soir, et c’est un travail de dingo (que j’avais déjà pu découvrir il y a six mois aux deux tiers en tant que financeur sur KissKissBankBank, donc je ne suis pas surpris).
Bill Hader en invité de marque pour l’épisode #405 de The Rewatchables consacré à Airplane! alias Y-a-t’il un Pilote dans l’Avion ?.
Encore une légende des affiches du grand écran qui nous quitte, cette fois l’Italien Renato Casaro (1935-2025).
Fini Alien: Earth. Le pitch : un vaisseau d’exploration scientifique spatiale de la compagnie Yutani, avec plusieurs espèces extraterrestres inconnues à son bord, se crashe sur Terre. Elles sont aussitôt préemptées et emmenées sur son île-labo par un petit génie multimilliardaire à la tête d’une mégafirme concurrente de la Yutani, Boy Kavalier, qui a fait fortune en inventant une manière de transférer l’esprit humain dans des corps synthétiques, et suit l’évolution de ses premiers prototypes, tous basés sur des enfants qui étaient sur le point de mourir.
J’ai beaucoup aimé, et suis assez fasciné par la réception extrêmement partagée (pour être poli) qu’a reçue la première série consacrée à mon xénomorphe préféré. C’est certes inégal, avec des chutes de rythme notamment dans les épisodes 4 et 6, très poussifs ; quelques personnages mal écrits (j’ai haï de bout en bout le personnage de Sighlty, gamin synthétique naïf sur lequel repose toute la trame de la saison 1, et qui ne fonctionne que parce qu’il est complètement con à s’en arracher les cheveux) ; et un recours assez systématique à deux procédés cinématographiques qui me hérissent le poil, le fondu enchaîné au ralenti et les dialogues télépathiques TGCM façon Star Wars VIII. Bref, je veux bien comprendre que l’on déteste.
Nonetheless, je trouve que Noah Hawley, jusqu’alors plutôt connu pour Fargo, se débrouille extrêmement bien avec l’éternel fardeau qu’est la licence Alien, aka l’IP qu’il ne faut surtout pas accepter de mettre en scène à moins d’être maso : le machin tourne en rond depuis son troisième épisode, les possibilités scénaristiques sont extrêmement minces, et tout le poids de la mythologie rend quasi impossible de la faire évoluer, sans tomber dans le nawak ou l’attentat-suicide contre la fanbase.
Alien: Earth, et j’adore ce contre-pied, décide de faire des xénomorphes des personnages secondaires parmi d’autres créatures extraterrestres cheloues. Du coup, leur familiarité se dissout naturellement dans la cocotte à bizarreries que constitue le cœur de la série, un étonnant « zoo » extraterrestre, constitué de cinq espèces différentes, ramenées sur Terre via le crash semi-volontaire d’un navire d’exploration scientifique et au cœur d’une assez fascinante guerre de propriété entre multinationales omnipotentes.
Alors, certes, toutes les bêbêtes ne se valent pas, et je n’accorderai pas de prix particulier à la grosse mouche mutante au design franchement flemmard. En revanche, l’espèce d’œil octopode intelligent et manipulateur s’impose au fur et à mesure comme l’acteur le plus intrigant et magnétique de la série, au point de supplanter toutes les espèces, et de faire se regretter que son arc s’interrompe au milieu du guet au dernier épisode.
L’autre petit coup de génie de la série, c’est d’avoir placé au centre de l’histoire une nouvelle salve de types de personnages, des « hybrides », en l’occurrence des enfants atteint d’une maladie fatale, qui ont été sauvés de la mort en plaçant leur âme (?) dans un corps synthétique adulte. La série use et abuse de la métaphore avec Peter Pan (un effet de bord du rachat de la Fox par Disney que je n’avais franchement pas vu venir), mais ils m’ont surtout fait penser aux mutants d’Akira, acteurs enfantins à la fois surpuissants, isolés et dépassés d’un conflit de grandes personnes.
Les hybrides permettent à la série de dépoussiérer certains thèmes annexes de la saga - le transhumanisme, la création - en les enrichissant de questions sur l’immortalité, et surtout en leur donnant une coloration enfantine délicieusement étrange et malaisante. En regard, les rares personnages totalement humains paraissent souvent terriblement fades, souvent aussi parce qu’ils le sont : contrairement aux films, les grandes gueules sont totalement absentes ici, ou alors, ce sont des cyborgs ou des robots. Dans leurs registres respectifs, tournée de sushis à la baleine pour Timothy Olyphant, en cyborg old-school flegmatique, et surtout Sydney Chandler, en prototype d’ado immortelle dont le regard ébahi insondable oscille entre l’égarement naïf et la détermination animale.
Enfin, Alien: Earth, qui au final se rapproche surtout d’Alien: Resurrection dans l’esprit, introduit un dernier truc qu’aucun autre réal n’avait jamais osé : l’idée assez vertigineuse que les xénomorphes soient des animaux sociaux, et donc cotés d’un langage qu’il puisse être possible de plus ou moins maîtriser, au point de les domestiquer. C’est extrêmement risqué, ça pourrait foutre en l’air le principe même de l’IP, mais pareil, au final, je trouve que ça apporte une couleur inédite intéressante, et que ça ouvre des fenêtres dans une saga qui en avait sacrément besoin.
ll reste que l’épisode 8, le dernier, se conclut de manière franchement abrupte et frustrante (j’ai même raconté à mon frangin que le final, le 9, serait forcément incroyable, avant qu’il ne me fasse réaliser que je venais de voir le final et qu’il n’y avait pour l’instant rien après). Or pour l’instant, aucune saison 2 n’a été annoncée, et les retours sont pour l’instant très mitigés. Il faut dire que la série se passe pour l’essentiel sur une île exotique isolée, et ne remplit pas franchement la promesse de son titre (à part les deux premiers épisodes, à gros budget, assez incroyables d’intensité et full CGI), et que son côté parfois inutilement bavard dilue toute la tension intrinsèque à la série (à part dans le très chouette épisode 5, sorte de préquelle à la série sous forme de réécriture-hommage du Huitième passager, avec un twist final).
Bref, moi j’ai bien aimé malgré tous les défauts, peut-être surtout parce que je suis toujours content quand quelqu’un essaie de faire quelque chose de nouveau avec cette drôle de licence, même quand c’est un peu bancal, et que autant d’ordinateurs avec des OS des années 70 ça peut que me mettre en joie. Et puis, je veux absolument une figurine du mouton alien, maintenant.
Ici on a trouvé ça divertissant, avec de bonnes idées sur les E.T. (malheureusement sous-exploitées), mais autant le setting était intrigant et prometteur, autant l’intrigue elle-même et ses différents rebondissements sont totalement débiles.
C’était casse-gueule de faire un truc à la fois réflexif (les grands thèmes de l’Humanité, l’Altérité etc etc) et aussi volontairement LOL-régressif.
Les persos gamins dans des corps d’adulte étaient une bonne idée là aussi, mais (outre leurs pouvoirs à géométrie variable), en tant que spectateur c’est dur d’accepter que la boîte de « génie » qui les a créés et est totalement au courant de leurs limites les laisse faire n’importe quoi et soit aussi laxiste sur la sécurité: si c’est ça les prisons haute sécurité du futur, je vais songer à ma reconversion dans le crime.
Bref, on a bien rigolé et comme tu l’écris certains épisodes sont plutôt réussis, mais pour moi la blague a assez duré et j’espère que ça s’arrête là.
En la voyant je me suis souvent dit qu’elle aurait gagné à être une mini-série de cinq épisodes. Tu gardes le 1, 2 et 5 intacts, tu concentres tous les autres en évacuant plein de subplots et persos secondaires inutiles ou franchement cons, et ça passait crème.