[Histoire/Géo/Pol/Anthropo] Spoiler: les humains sont des cons

Je crois que je ne me lasserai jamais d’entendre parler ce projet. Je me demande The Line a influencé en partie le nouveau Perfect Dark.

Tldr: traces du commerce avec l’Inde dans un temple à Isis vieux de 2000 ans.

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Décidément tous mes hasubando d’Internet se passionnent (à raison) pour ce bidule.

Ah, le charme du Nouveau Monde ! Ça invente des pays pour faire pew pew, sont de grands enfants.

Ah, le charme de l’Europe ! Ce sont parfois de grands-petits-enfants-parents. [edit] Oooh du coup je cherchais des infos sur ce truc improbable et c’est une blague. Bouh. Je le laisse pour la postérité.

Je ferme les yeux et soudain les Osean Federation et autres Kingdom de Erusea d’Ace Combat sont devant moi.

Les humains sont des cons, mais aussi je découvre l’éthymologie du terme « Gerrymandering »

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Au tour des Australiens, une nation même pas foutue de savoir qu’on est actuellement en été, de proférer des railleries injustes sur The Line. On ne peut vraiment plus se fier à personne.

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Le monde moderne est plus récent que je ne pensais.

Sauce: TTSO + Les Echos

Oh.

Bonne année, topic de l’humanité !

Que 2025 nous rapporte beaucoup de bonnes nouvelles sur les progrès de Neom.

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Et histoire de se mettre en joie, un fascinant et effroyable article du NYT sur l’usage massif des drones sur le front Ukrainien.

Everyone at the front knew the sound of drones. Even soldiers who had yet to see firsthand the hunter-quadcopter’s grisly effects had witnessed onscreen an uncountable number of peers die from the attacks, brought to them by the messaging app Telegram. War-related Telegram accounts posted constantly updated streams of short videos showing the fates of soldiers chased by drones. The accounts accumulated together as a sort of DeathTube, an expanding montage of cornered men frantically doing whatever they could to survive, only to die nonetheless, each spending his last seconds alive as an unwilling extra in the public visual chronicle of the rise of homicidal flying machines.

The Russian Army, in the eyes of Ukrainian fighters, is but a horde. Its dehumanization is baked into frontline attitudes and speech. Many Ukrainians refer to their foes with slurs for residents of Moscow or for gay men, and as bitches, whores or “businessmen,” a jab at recruits who accept cash bonuses for volunteering to fight in Ukraine. Often they call them orcs. But the cornered Russian soldiers were men, and their will to live was strong. When quadcopters rushed in, they sought escape. Some ran, some crawled, some leaped from the beds of speeding trucks. Occasionally one scurried in circles around a disabled vehicle, a utility pole or the trunk of a tree. Others hid in bushes or under blankets they believed cloaked them from the digital eyes flying around or above.

Some fighters, of course, fight. These Russians squared up. They fired Kalashnikovs or shotguns at incoming quadcopters, threw their own helmets or rifles into the path of their descending tormentors or swung long sticks, trying to knock 21st-century drones to dirt with weapons from eons ago. When all other defenses failed, the instant before incoming warheads impacted torsos and limbs, a few swatted or kicked at the quadcopters with bare hands or booted feet, lashing out reflexively at the candid cameras sent to kill them. Then they absorbed shrapnel and blast. The explosions claimed many victims instantly. Others were thrown down and expired slowly, gasping or twisting or rolling in pain, sometimes with uniforms aflame, while observation drones collected footage of their agonies. Occasionally, wounded Russian survivors ended their own lives with hand grenades or by shooting themselves with rifles. Some played dead and ended up that way.

Vivement dites donc !

Pendant ce temps, en Chine.

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Salut aux lecteurs youkoute/sakha.

Très belle chaine qui détaille, en Anglais, la vie en Sibérie Centrale:

Les dernières vidéos sont bien produites —surtout en prenant compte de la galère de swap d’appareil photo toutes les 10 minutes pour ne pas qu’ils gèlent— mais celles d’il y a deux ans, plus roots, sont tout aussi intéressantes.


A l’opposé du spectre du confort, l’humour tout en retenu et le montage contemplatif d’un quadra japonais qui vadrouille en fourgonnette de luxe contempler la nature:

Ça a l’air très connu mais on est tombé dessus par hasard avec ma douce hier soir ; cette vidéo chillos venait en contrepoint parfait d’un épisode de Squid Game S02 particulièrement rude.

D’abord interloqués par le nombre invraisemblable de placements-produits, on s’est laissé bercé sur plusieurs vidéos en blaguant sur le fait qu’on scotchait (à jeun) sur un télé-achat 2.0 particulièrement hypnotique et classieux.

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Cette séquence hallucinante de bêtise raciste digne du XIXe siècle et qui ne date pourtant que de 2002. Moi qui ait toujours eu beaucoup de respect pour le travail du couple Balkany, je tombe un peu de ma chaise… Si j’avais su…

Bon doc au passage, qui cartographie les discriminations envers les Français d’orgine asiatique depuis la seconde moitié du XXe siècle, hélas sans revenir sur la petite communauté anarchiste de la Belle Epoque ou en évoquant qu’à peine les ouvriers restés après 14-18.

Trivia: l’interprête chinois de Louis XIV se nommait Arcade Huang (1679-1716)

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C’est déjà Noël : 48 minutes de Neom essayant de défendre The Line à Davos en janvier 2025. C’est Denis Hickey, ancien champion de cricket (!) australien reconverti avec succès dans l’immobilier et parachuté Chief Development Officer de Neom, qui s’en occupe. Good luck, mate.

Si vous avez eu la flemme de regarder, ll explique comment « The Line has captured the imagination of the World » (bel euphémisme), promet 9 millions d’habitants (mais d’ici 100 ans, soyez pas pressés) et justifie que Manhattan (3.7km de large) n’est au fond que « trois fois » plus large que les 1.2km de The Line – le site officiel de Neom nous promet encore pourtant que The Line ne fera que 200m de large mais peut-être qu’on ne compte pas les distances pareil au cricket.

Hickey explique surtout (vers le début) qu’il faut au fond considérer Neom comme son propre petit pays à l’ouest de l’Arabie Saoudite, plutôt qu’une entreprise étatique traditionnelle. Saviez-vous que ce petit pays réquisitionne actuellement un cinquième de la production mondiale totale de métal ?

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Je me ferais cryo uniquement pour parcourir Neom en urbex dans les années 2250.

D’ici là, il y aura sans doute une opportunité de faire ça de mon vivant en version locale. Le quartier de La Défense, le « nouveau Manhattan » comme on l’appelait sous Pompidou, est malade depuis longtemps mais je me rendais pas compte à quel point :

Si flemme de regarder : la plupart des tours n’intéressent personne et doivent en plus être remises aux normes. Les détruire couterait à peine moins cher. Bloqués.

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Intéressant ; je me souviens que Macron et Bercy comptaient sur l’opportunité du Brexit pour redynamiser La Défense avec le déménagement de sociétés basées à Londres, mais il faut croire que c’est resté un simple mirage. L’effondrement de la valeur des biens immobiliers locaux est délirant !

J’ai quand même l’impression que le contexte actuel sous-valorise grandement la localisation et les accès globalement impeccables au centre-ville, pour une ville qui galère autant à s’agrandir à cause des communes qui l’encerclent. En fait, si on cherche des pig… des candidats moins conventionnels mais fortunés pour raser les vieilles tours, faudrait proposer au Qatar de délocaliser le nouveau stade du PSG là-bas, plutôt qu’à Ris-Orangis (pitié).

Paris est quand même en baisse de population depuis des décennies, quand tu vois qu’on ferme des classes de maternelle dans certains quartiers de la capitale, je me dis que cela doit avoir un effet non négligeable sur la viabilité de la Défense. J’ai pas encore regardé la vidéo mais j’ose pas imaginer l’impact sur les finances de Puteau et Courbevoie, et des Hauts de Seine en général, qui bénéficiaient grandement de la manne des impôts du quartier.

Ici à Montréal il y a un centre-ville très typique d’Amérique du Nord, qui est en fait surtout un quartier d’affaire, la ville étant très étendue et relativement décentralisée, et il est clairement à l’agonie depuis la pandémie. En plus l’itinérance et la toxicomanie ont explosé (coucou le fentanyl!) et se concentrent notamment dans ces quartiers == taux d’occupation des tours en PLS et valeur immobilière par terre.

(Trivia, la skyline de Montréal sert de doublure à celle de Racoon City dans le remake 2018 de Resident Evil 2. Le thème zombie sous opioide est au final raccord)

Citation


Je tique beaucoup sur cette photo :

  1. On semble comparer un prix de vente au M2 (tour de gauche) avec des prix de location au M2 (les autres tours). On mélange des choux et des carottes
  2. Que le prix de location de la tour du milieu (Opus 12) soit 3 fois plus élevé que celui de la tour de droite (Franklin, je crois) n’est pas surprenant car, même si elles ont été développées en même temps, Opus 12 a été restructurée intégralement pour offrir des prestations plus modernes, tandis que Franklin est dans son jus depuis quoi… Quarante ans ?
  3. Enfin La Défense a les loyers les plus volatiles d’Ile de France : tours avec beaucoup de surfaces disponibles et ces dernières années il y a eu quand même pas mal de chantiers qui ont été lancés avec l’arrivée de la ligne E, donc c’est le quartier qui ajuste le plus vite ses prix quand l’offre de bureaux devient trop grande face à la demande (il y a moins de candidats pour une surface de 10000m2 que pour des surfaces généralement beaucoup plus petites comme on en voit à Paris).

Pas encore vu la vidéo mais c’est quand même vrai que le télétravail a pas mal vidé les bureaux. Peut-être que ça reviendra quand les entreprises diminueront le télétravail (voire l’abroger, comme certaines entreprises US). Par contre, c’est encore plus blindé de monde qu’avant le midi pour trouver un endroit à manger en dehors des cantines d’entreprises.

PS: oui, je travaille juste à côté de ces tours et j’ai eu un passé lointain dans l’immobilier

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T’as maté la vidéo ? ([edit] ah ben non.) L’affichage est juste un choix stylistique lié à la narration, ça n’a (je pense) rien à voir avec ces trois tours spécifiquement. C’est le prix moyen du mètre carré pour le rachat de tours de bureaux abandonnées car plus aux normes actuelles d’exploitation, respectivement pré-COVID, post-COVID pour l’exploitation en bureautique et post-COVID dans le cas de réfection ou destruction pour d’autres services de type hôtellerie.

Les problèmes démographiques de la ville n’ont (a mon grand dam) rien à voir avec les préoccupations de place des différentes administrations en charge de la ville depuis des années ; ce n’est pas pour repeupler des quartiers ou baisser les loyers des habitants qu’ils puis elle cherchent de la place…