Ben dis donc, va falloir que je me mette a la page.
La liste complète des prénoms de nouveaux-nés refusés en Nouvelle-Zélande en 2021. Pas un seul « Crypto », je regagne un peu foi en l’humanité. Ah moins… Ah moins que le prénom ait été accepté… Hum.
Vous noterez une thématique assez évidente, sans que je comprenne bien quel évènement, artiste ou fiction populaire ait pu motiver cette mode en 2021, à moins que cela n’arrive tous les ans ? Quoiqu’il en soit, je suppose qu’on ne rigole pas avec ça dans un pays qui reste membre du Commonwealth.
Declined names
. [in name] 1 Baron 1 Chief 1 Commodore 1 Crown 2 Duke 2 Eva-Queen 1 General 1 III 2 Isis 1 IV 1 Kalyn-King 1 King 8 King-James 1 Kyro-King 1 Majesty 1 Major 2 Marquise 1 Mayger 1 Mesiah 1 Messiah 3 Ms 1 Prince 5 Princess 1 Princess-Reign 1 PrincessVaga 1 Prynce 2 Pryncess 1 Rogue 2 Royal 2 Royale 2 Royaleliza 1 Royal-Haze 1 Royalred 1 Royalt 1 Royal’Tee 1 Royalty 4 Saiint 1 Saint 6 Saint-Aura 1 Shaleina-King 1 Sheriff 1 Souljah 3 Sovereign 2 Sovereign Messiah 1 Tovia-Justyss 1 Grand Total 78
La société française était quand même gravos en 1894… Vous dîtes ? 1994 !?
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Soignés par des vétérinaires, ces êtres humains exposés pour le folklore étaient aussi enfermés : le directeur du parc leur avait confisqué leurs passeports, prétendument pour ne pas qu’ils les perdent…
J’imagine que vous êtes au courant mais le doc « Le village de Bamboula » est diffusé ce soir sur Antenne 2 à 23h50.
Il est d’ailleurs déjà dispo sur la web TV de France Télévision.
C’est lunaire de bout en bout. Comment je peux découvrir ça en 2021 ?
Ce qui me tue c’est la condamnation à payer 1 franc symbolique aux associations qui ont gueulé.
Je ne connaissais pas du tout cette histoire. c’est gerbant au possible.
Je ne suis franchement pas fier, mais je connais l’endroit, j’y suis allé plusieurs fois il y a quelques années de cela. Je reconnais donc les lieux et le « Village de Bamboula » est aujourd’hui nommé « Le village de Kirikou ». On y retrouve les cases vides avec des instrus sur lesquels il est possible de jouer et d’autres installations interactives. Il y est présenté également des suricates, lémuriens et autres oiseaux.
Brrrrr
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Le plus important est qu’on apprenne collectivement de nos erreurs et qu’on réalise en tant que société qu’on pourrait ramener les gâteaux Bamboula sur le marché en les rebaptisant gâteaux Kirikou.
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Je me demande bien si ces gens ont payé des droits à Ocelot, tiens, vu que le respect de… bah de tout a l’air loin d’être leur préoccupation première.
Je ne connaissais pas le concept d’Intermarium (ou Międzymorze en polonais, tout de suite c’est plus dur à prononcer), vaste projet d’union politique englobant la plupart des territoires autrefois appartenant à la République des Deux Nations (Pologne-Lituanie), un des grands empires du XVIIe siècle, mais cette fois après 14-18. Le nombre de pays visés par ce projet est assez dingo, puisqu’il devait s’étendre d’ouest en est de Tchécoslovaquie en Biélorussie et surtout de Nord au Sud d’Estonie en Yougoslavie (d’où son nom, littéralement « entre les mers », puisqu’elle devait aller de la mer baltique à l’adriatique). C’était un peu l’UE des anciens pays communistes avant qu’ils ne deviennent communistes, en somme.
D’ailleurs ce plan étonnamment ambitieux, signé du président polonais de l’immédiat après-guerre, Józef Piłsudski, misait sur l’émergence de nations qui n’existaient pas encore en tant que telles, ou à l’existence nationale encore très jeune et fragile, comme l’Ukraine. Il s’agissait par ailleurs au niveau géopolitique de former un contre-pouvoir démocratique fort à la République de Weimar et surtout à ce qui ne s’appelle pas encore l’URSS mais en a déjà les leaders, la couleur, l’appétit expansionniste et les galères.
Sans grande surprise, la jeune Russie socialiste, alors déjà en guerre contre la moitié de ses voisins, dont la Pologne, n’a pas été friande du projet d’intermarium, et l’annexion de l’Ukraine par la Russie (and then history repeats again and again) ont plombé toute chance de réalisation. Au final, il n’y eut que quelques alliances bilatérales (Pologne-Roumanie) ou trilatérales (Tchécoslovaquie-Roumanie-Yougoslavie), mais jamais rien d’aussi ambitieux.
Le concept a été ressuscité ces dernières années en Pologne. En 2022, l’Intermarium ressemblerait à la fédération des Etats européens illibéraux antivax, mais vu que la Russie va encore envahir tout le monde avant…
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Vu que je vide mes 132 onglets ouverts, j’en profite pour partager ça, un chouette format et génial voyage dans le temps à travers l’imaginaire cartographique et son évolution :
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Quid de l’Ukraine dans les semaines / mois qui viennent ? Ca continue de bouger.
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Psilo-Jésus et ses apôtres Billy Ze Kick.
The book relates the development of language to the development of myths, religions, and cultic practices in world cultures. Allegro argues, through etymology, that the roots of Christianity, and many other religions, lay in fertility cults, and that cult practices, such as ingesting visionary plants to perceive the mind of God, persisted into the early Christian era, and to some unspecified extent into the 13th century with reoccurrences in the 18th century and mid-20th century, as he interprets the fresco of the Plaincourault Chapel to be an accurate depiction of the ritual ingestion of Amanita muscaria as the Eucharist. Allegro argued that Jesus never existed as a historical figure and was a mythological creation of early Christians under the influence of psychoactivemushroom extracts such as psilocybin.[1]
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Ahah, ça me rappelle The Stoned Ape Theory.
Son auteur était peut être un peeeeeuuuu trop convaincu par son sujet d’ailleurs:
Psilocybin panspermia speculation
See also: Panspermia and Francis Crick § Directed panspermia
In a more radical version of biophysicist Francis Crick’s hypothesis of directed panspermia, McKenna speculated on the idea that psilocybin mushrooms may be a species of high intelligence,[3] which may have arrived on this planet as spores migrating through space[8][66] and which are attempting to establish a symbiotic relationship with human beings. He postulated that « intelligence, not life, but intelligence may have come here [to Earth] in this spore-bearing life form ». He said, « I think that theory will probably be vindicated. I think in a hundred years if people do biology they will think it quite silly that people once thought that spores could not be blown from one star system to another by cosmic radiation pressure, » and also believed that « few people are in a position to judge its extraterrestrial potential, because few people in the orthodox sciences have ever experienced the full spectrum of psychedelic effects that are unleashed. »[3][7][18]
Ah, je pensais que ça allait parler des visions de Saint Antoine dues à l’ergot de seigle (le « feu de Saint-Antoine ») et à sa libido refoulée, je suis déçu.
Merci pour le lien du Replay.
J’avais découvert cette sombre histoire il y a quelques années via cette vidéo de Arkeotoys :
Le coup de l’enclave Ivoirienne pour qu’ils n’aient pas de contrat de droit français aussi. Quel horreur tout ce truc. Oo
Je ne sais pas trop où partager cette interview ; en l’absence d’un topic bouffe en bonne et due forme, on va dire ici.
Vive recommandation de lecture que cet entretien plus sociologique que gastronomique, très Roland Barthes dans le principe, sur les nouvelles fractures françaises liées à l’alimentation, et leurs conséquences politiques. Où l’on parle couscous chez les verts, barbecue républicain, gauche caviar et gauche quinoa, jambon-beurre d’extrême droite et avocado toast démocrate, et le kebab pour les gouverner tous.
Les émeutes du Nutella, c’était juste avant les « gilets jaunes », et c’est très révélateur. Pour des foyers modestes, que leurs enfants puissent avoir du « vrai » Coca ou du « vrai » Nutella, ça reste un marqueur statutaire, un signe que l’on n’a pas totalement décroché. Ça rassure. En revanche, du point de vue du « food activist », le Nutella, c’est le repoussoir absolu, accusé d’engendrer la déforestation à cause de l’utilisation de l’huile de palme, associé à l’univers de la malbouffe industrielle.
Encore une fois, on retrouve un décalage culturel ; on n’est pas dans la convergence des luttes mais dans la divergence des styles de vie, entre des gens qui maîtrisent leur alimentation, qui ont une approche stratégique de leur approvisionnement, font du kéfir et du levain naturels, et d’autres, qui la maîtrisent moins, et subissent des leçons des premiers.
Il faut vraiment que je lise le livre de ce monsieur.
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@sopinambour Ça a effectivement l’air passionnant mais je n’ai pas bien pigé : il décrit ce rapport de la bouffe aux évolutions sociales plus en profondeur dans son bouquin ? Ou bien le bouquin mentionné n’a rien avoir (du moins directement) avec son essai paru dans Le Monde ?
Je nettoie mes onglets du mois de janvier et je suis retombé sur cette histoire aussi fascinante que peu surprenante sur le bien nommé Futurism.com. Ca me fait penser que des trucs comme Her, Ex Machina et Detroit ne sont sans doute pas allés assez loin dans la perversion psychologique des sujets qu’ils abordaient.
Men Are Creating AI Girlfriends and Then Verbally Abusing Them
Aucune idée, je sais juste que son bouquin est fréquemment cité comme étant l’un des trucs les plus malins et éclairants sur la société française actuelle, avec un certain art pour expliquer la complexité du monde à partir d’exemples auxquels personne ne penserait spontanément, genre l’évolution de la répartition des Buffalo Grill dans les ZAC de villes moyennes (exemple non contractuel, mais il me semble qu’il y a des considérations vraiment très très proches).