[i486DX2-66] Nouveaux jeux PC et nouvelle carte graphique déjà dépassée

Conséquence inattendue de la pénurie de PS5 au Japon : la proportion de comptes Steam en Japonais a explosé en quelques années.

Effet Vtubers + Elden Ring, probablement. C’était à 1% y’a 5 ans, donc c’est une jolie progression. Surtout si tu penses que c’est la langue, donc « French » inclue sans doute Belgique, Canada ou Afrique de l’Ouest, et si il faut il y a plus de joueurs ayant Steam installé au Japon qu’en France ?
Bon, après, la question est bien sûr de savoir s’ils vont acheter des jeux ou non, surtout vu à quel point les distributeurs japonais ont une politique assez peu japono-friendly…

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Perso, et pour éviter les trad bancales, j’ai depuis toujours mon steam et mes jeux en anglais :’)

@Iggy Sans vouloir manquer de respect à Elden Ring, aux scalpeurs chinois de PS5 et aux petites vtubeuses qui cravachent dans la précarité, je pense que tu sous-estimes l’impact du Coronavirus sur le quotidien technologique de la société japonaise.

Tu le sais déjà mais le modèle social local, le succès des consoles (moins chères et moins grosses) et le développement extrêmement précoce du réseau internet mobile ont longtemps atrophié le marché de l’ordinateur personnel au Japon.

Pendant longtemps, Steam et le jeu PC “moderne” d’une manière générale sont donc restés un domaine de niche occupé principalement par les développeurs, les musiciens, les illustrateurs et tous métiers tournant autour d’un besoin informatique à la maison. (D’où le fait que les devs JV soient fans de MOBA, de Left 4 Dead et d’autres trucs dont n’a rien à carrer le Japonais moyen.)

Et vous allez rire mais depuis à peu près deux ans, une grosse partie des employés et employées de bureau japonais ont soudainement eu un PC à la maison. CQFD.


Restons sur la thématique Steam et Japon avec cette nouvelle PV pour la version Steam internationale (anglais / chinois) de Dōkyūsei: Banging Summer qui est sorti il y a quelques heures. Le jeu pourra être acheté au Japon (histoire de compter sur la diaspora chinoise) mais la version japonaise reste bien une exclu du portail DMM/Fanza.

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Tiens je m’étais jamais posé la question mais le télétravail au Japon est devenu la norme avec la pandémie ? Maintenant que cela se « calme », est ce que les gens sont incités à revenir au bureau ? Je n’ai que l’exemple nord américain qui déclenche de sacrés débats au sein des entreprises en ce moment, entre les directions qui tentent de trouver un juste équilibre ou imposer un retour en présentiel, les employés qui ont vraiment envie d’aller au bureau et ceux qui y sont farouchement opposés.

Je ne connais pas du tout la culture de travail japonaise, en dehors des images d’Epinale avec un cadre très paternaliste et bcp de presenteisme

Je pense que, comme partout, cela varie énormément entre les boîtes (et les industries) et que chacun cherche encore la bonne formule.

Ça a été un énorme problème et choc culturel au Japon, probablement encore plus qu’ailleurs dû à la ritualisation de la vie de bureau et de ses codes. (Je suppose que la Corée vit un truc relativement similaire mais je connais moins.)

Par exemple, cela a complètement chamboulé les cérémonies de bureau d’intronisation et de départ d’employés, l’arrivée des « nouveaux » en avril et les premiers mois qu’ils et elles passent ensemble, ce qui forge aussi la culture des sempai/kōhai et l’importance de faire partie de la même année de promotion qu’un autre employé.

Cela a aussi annulé deux années consécutives de fêtes de fin d’année pour les départements, un moment socio-culturellement bien plus important qu’ailleurs mais aussi un énorme coup dur économique sur le business local de la restauration.

D’un autre côté, cela a je crois fichu un grand coup de balai sur des idées préconçues concernant les horaires de travail, et c’est arrivé justement en pleine remise en cause du pointage horaire à la japonaise suite au scandale de karoshi chez Dentsu. Donc je crois que cela a fait avancer les choses, notamment pour les jeunes parents et en particulier les jeunes mères qui auront sans doute moins de pression sociale les incitant à quitter le boulot afin de s’occuper de leurs gamins.

Le télétravail a aussi remis en cause le rôle de certains mid-managers et l’intérêt de certains meetings, un peu comme partout, mais peut-être de manière encore plus flagrante.

Ceci dit, je ne crois pas du tout à une normalisation à long terme du télétravail.

Déjà, au niveau de la densité urbaine et de la qualité des infrastructures de transports publics, la situation est sans commune mesure avec l’Amérique du Nord. Ensuite, bosser à la maison casse les couilles de pas mal de monde, dans des baraques pas pensées pour ça, et bien plus petites que le pavillon américain moyen. Sans parler du fait que plein de Japonais n’ont pas du tout envie de passer plus de temps avec leur famille, ni que leur coinjoint•e soit constamment au courant de leurs activités.

Et c’est un constat plus global mais le télétravail est juste pas aussi efficace et tangible que le contact humain. Comme le prédisait cyniquement un type en parlant d’Electronic Arts « vous verrez que le télétravail sera beaucoup moins populaire quand les gens restés à la maison auront été oubliés à la prochaine vague de promotions ».

Par contre, je ne doute point que cela va rester une solution viable pour certains métiers (genre les programmeurs) et grandement favoriser certaines situations spécifiques ou temporaires (handicaps, employé qui doit retourner s’occuper de sa famille, etc.).

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Encore un truc de puzzle pour se prendre la tête : Give Up the Ghost.

C’est dispo sur itch.io.

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Ça fait plusieurs jours que je pense à ça, et plus j’y pense, plus je me dis que ça serait un échec de management de procéder comme ça. C’est récompenser les gens qui sucent le plus les boules de la hiérarchie indépendamment du boulot qu’ils font (du copinage, quoi).
Je pense que vu la différence de qualité de vie entre habiter près du boulot ou habiter à 2h de trajet mais dans un endroit agréable, beaucoup de gens vont opter pour ça sans « vraie » raison, et choisiront leurs boîtes en conséquence. C’est possible que ça fasse une sélection par ce critère en rendant les boîtes qui refusent le télétravail des nids à carriéristes. Vu la différence du coût de la vie au centre des grandes villes, une carrière moins rémunératrice mais qui permet d’être dans une ville moyenne charmante a des chances de dégager en fait un surplus net pour certaines situations.
J’allais dire « et les boîtes en télétravail complet deviendront des nids à fainéants », mais vu le temps gagné en économisant le trajet, on a des gens qui bossent plus d’heures par jour, avec des horaires plus souples, les meetings transcontinentaux peuvent se faire plus tôt ou plus tard que s’il fallait les faire sur site… Bien sûr, ça demande des techniques de management adéquates pour s’assurer que les gens ne passent pas leur journée sur Fortnite, et je suis pas surpris que ça pèse lourd dans la balance de « oh non, on va revenir comme avant parce que sinon il va falloir réfléchir à comment on demande des comptes aux gens au lieu de considérer que présence=résultat ».

Bon, évidemment, le Japon et la Corée du Sud ont des tas d’autres problèmes sociétaux qui font que la situation ne se pose pas exactement en ces termes.

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Alors, oui, ça fonctionne souvent comme ça malheureusement mais, sans même faire de (mauvais ?) procès aux directions et ressources humaines de grosses boîtes, le phénomène « loin des yeux = loin du cœur » est fréquemment observé dans la vie de bureau, notamment au niveau des promotions internes.

Note qu’on n’a pas spécialement de preuves, au bout de deux ans de test grandeur nature et de ce que j’ai pu suivre, d’une différence de productivité flagrante entre les méthodes « présentielle » et « distancielle » (si je puis dire). Une façon polie de dire « les branleurs restent des branleurs où qu’on les foute ».

Il n’est de toutes façons pas difficile de deviner que la qualité du boulot, où qu’il soit effectué, dépend quoi qu’il arrive des effectifs, des efforts de communication internes et du suivi des supérieurs directs (donc pas mal de variables pour chaque département de chaque boîte de chaque industrie).

Le WaPo avait un article intéressant là-dessus faisant une distinction entre productivité statique et productivité bénéfique (mais bon, « research says », si tu nous dis pas qui a commissionné la research…) :
https://www.washingtonpost.com/outlook/2021/09/24/working-home-productivity-pandemic-remote/

Je pense qu’un des éléments importants sur le long terme sera la variabilité du salaire. Genre si quelqu’un qui bosse à San Francisco va télétravailler à Chicago avec le même salaire, il sera le roi du pétrole. Mais si sa boîte « ajuste son salaire sur le coût de la vie local » et qu’avec quelques ajustements bullshit le gars se retrouve avec 50% du salaire en moins, ça va évidemment pas marcher. Ça serait en gros une version plus locale de la délocalisation de ton taff en Pologne ou en Inde.
Heureusement qu’on a des syndicats pour empêcher ça, ha, ha !

C’est malheureusement déjà le cas. Ma propre compagnie paie ses ingénieurs basés à Montréal littéralement deux fois moins cher que ceux basé à SF. Mais bon ça s’applique aussi à ceux qui sont à Seattle ou Austin dans une moindre mesure, vu que San Francisco est une anomalie. Vu que nos salaires locales sont très généreux pour la région, nous ne sommes vraiment pas à plaindre. Mais reste la réalité que je gagne deux fois mois ma vie que mes collègues de la Bay Area à travail égal. Mais mes couts de la vie à moi sont deux fois moins importants. Pick your poison.

C’est pas une nouveauté hein, cela a tjrs existé, juste que le fait de pouvoir faire partie d’équipes distribuées en remote met en exergue ces disparités, et que le télé travail ne peut vraiment combler.

D’'où des débats intéressants dans l’industrie, avec des compagnies qui alignent tout le monde sur la Silicon Valley, peu importe d’où tu bosses. La contrepartie est que leur range pour offrir du remote sera sans doute plus restreint parce que c’est pas économiquement faisable.

Alors, oui, ça fonctionne souvent comme ça malheureusement mais, sans même faire de (mauvais ?) procès aux directions et ressources humaines de grosses boîtes, le phénomène « loin des yeux = loin du cœur » est fréquemment observé dans la vie de bureau, notamment au niveau des promotions internes.

C’est un très bon point, mais qui de mon avis en fait se déporte en ligne, vu que la tendance lourde dans mon milieu est maintenant sur les équipes distribuées de par le monde. Mon cas personnel en est une illustration: je n’ai aucun collègue immédiat ou presque à Montréal, le gros étant à l’étranger. Du coup le chemin de la promotion passe par une capacité à se rendre visible au travers des moyens de collab en ligne (zoom, slack, google doc, rencontre 1 on 1), et d’en faire la demande. J’aurais envie de dire que cela peut être une bonne chose, car cela désamorce le phénomène bien connu de prime à la sociabilité physique qui existe au bureau, et remet le travail de chacun potentiellement plus visible. Mais encore une fois, certains y trouvent leur compte ainsi, d’autres trouvent que le télé travail est une plaie qui les empêche de performer.

A noter que tout ce dont on discute ici ne s’applique qu’aux industries dites créatives ou fondamentalement tertiaires, par principle hors-sol, et celles qui n’ont pas à faire face à de grosses contraintes législatives (la banque par exemple, mon frère doit être physiquement présent dans les locaux pour faire son travail légalement).

Hahaha je l’aurais pas tourné ainsi, mais oui on sait de manière empirique la productivité dans ces industries n’est peu ou pas impactée. Par contre, il est vrai que l’innovation peut être plus dure à mettre en oeuvre, de part l’inertie liée au télétravail et à la distribution des équipes à travers une ou plusieurs zones géographiques.

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Je m’aperçois que personne n’a parlé de l’édition 2022 de r/place ici, je trouve toujours ça aussi fascinant.

Pour rappel, Reddit avait mis en place un grand canevas numérique blanc sur lequel chaque utilisateur pouvait colorier un pixel toutes les cinq minutes. Sur 4 jours

Le timelaps de l’événement. C’est beau.

Un gars a analysé le dataset et soupçonne les espagnols d’avoir triché avec des bots

Oh là là, quelle déception… Ça sent le jeu sévèrement impacté par covid + obligation de sortir avant la fin de l’année fiscale.
Heureusement que c’est un jeu dont la fanbase grandit lentement mais sûrement, donc y’a peu de chance que ça handicape le jeu sur le long terme. Immortal Empire (la carte qui fusionne le jeu avec TW1 et 2) est le truc que tout le monde attend, donc d’un côté c’est bizarre qu’ils la beta seulement cet été, de l’autre, tant mieux qu’ils y aillent précautionneusement ?
Le fait que le premier vrai DLC (les chaos dwarves) est repoussé à 2023 est aussi un peu inquiétant… Espérons qu’ils savent où ils vont.

Je ne savais pas que tu en avais quelque chose à foutre de Total War: Warhammer (or anything Warhammer). Je t’avoue qu’en parfait béotien je vois pas trop où je suis censé pousser des cris d’orfraies. TW3 est sorti avec trois fois moins de contenu que TW2 et tout le monde s’était rassuré sur la possibilité que ça se remette à niveau avec des MAJ plus ambitieuses d’ici la fin de l’année?

Ouais, en gros, les factions de TW3 sont très bancales par rapport aux dernières factions de TW2, tout le monde espérait la possibilité de jouer avec les gens de TW1 et 2 pour cet été mais c’est repoussé, les Chaos Dwarves qui devaient être le premier DLC du jeu ne sont même pas pour cette année, et certains ajustements d’équilibrage mineurs qui aideraient à rendre les nouvelles factions plus intéressantes (ou même, fonctionnelles, parce que certaines ne marchent juste pas) devront attendre jusqu’en juillet.
L’autre problème de repousser la carte avec tout le monde (Immortal Empires) est que c’est la carte bac-à-sable, et en attendant y’a que les cartes des campagnes fixes pour chaque faction, et les cartes (et les campagnes) sont pas super intéressantes. Le jeu aurait bénéficié de 6 mois dans le four en plus…

Je suis pas uuuuuultrafan de Total War (moi, les RTS, c’est pas mon truc) mais comme celui-là avait des hommes crocos mignons, des vampires pirates et des momies avec des chars d’assaut scorpions, c’est le seul auquel je joue parce que j’essaie d’imaginer que c’est un HOMM moderne et pas pourri. Du coup j’attends mes crocos (du TW1), mes vampires pirates et mes momies (du TW2) dans le jeu avec impatience, en espérant qu’ils seront boostés en plus pour les mettre à niveau des dernières factions de TW2.

Je suis mort de rire devant ce simulateur de jacky québécois.

Bazou Tacot (voiture en mauvais état) Désigne généralement une vieille voiture en délabrement ou, parfois, une voiture de mauvaise qualité.

Je parlais de BankBank dans le topic baston : il sort un puzzle game fortement inspiré par Cleopatra Fortune ce 10 mai sur Steam, nommé Amshay.


Les animations de Potionomics sont franchement fantastiques pour un truc indé. Ça vise 2022 en accès anticipé sur Steam et 2023 partour ailleurs.


Les créateurs de Golf Peaks ont annoncé leur nouveau jeu chill, Railbound. Ça sort d’abord sur Steam en 2022.

No one stops this train

(Enfin, tant que les avocats de Konami n’en entendent pas parler chhhhhh)

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Argh mais c’est quoi cette saloperie d’Ogu and the Secret Forest c’est beaucoup trop mignon !?

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Joie de recevoir, plaisir d’offrir mes doublons du Humble Choice du mois.
Faites signe si intéressé-e-s par ces clefs Steam.

IF FOUND…

GENESIS NOIR

Question gossip: on sait ce qu’il se passe chez Zachtronics ? Ils faisaient un jeu tous les 6 mois, là ça fait bientôt 2 ans qu’ils ont rien sorti…

J’ai entrevu l’autre jour que Zach aurait annoncé il y a un mois sur twitch que son prochain jeu sera son dernier, pour qu’il puisse se consacrer à l’enseignement. Du coup j’imagine que c’est déjà cette activité qui le ralentit, plus le peaufinage de son projet final.

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