Huit employé•es d’un bain public de la ville de Sakai (dans la banlieue d’Osaka), incluant tout aussi bien des trentenaires que des soixantenaires, ont été démis de leurs fonctions pour avoir été chopés à avoir fumé des clopes dans l’établissement, suite à quoi une enquête interne a découvert qu’ils et elles passaient leurs journées de travail dans la salle de repos à bouffer des pizzas, fêter des anniversaires et jouer à Mario Tennis sur la Nintendo 64 du local – parfois jusqu’à deux heures d’affilée, les coquins !
L’histoire manque juste de plans folkloriques afin de devenir riches, façon Kochikame, pour totalement me charmer mais j’espère qu’on ne va pas commencer à enquêter sérieusement sur les pépés qui branlent rien dans des emplois précaires quasi-fictifs au Japon parce que sinon, on n’est pas sortis de l’auberge. du bain public.
L’ancienne Sega #4 ? Je refuse de croire que t’es entré dedans une fois dans ta vie. Elle a ouvert y a genre dix ans, planquée dans un coin OSEF aux bords de la mauvaise sortie de la gare, il y avait quasiment que des UFO catchers dedans à trois ou quatre jeux de cartes connectés près. Elle a, sans déconner, zéro virgule zobi histoire ni mémoire collective ni impact culturel quelconque sur Akihabara.
Tu confonds sans doute avec le (ex-)Club Sega / Sega #1 qui est toujours ouvert (mais sans le nom Sega), ou le (ex-)Sega GiGO du grand carrefour devenu Sega #2 (celui avec l’escalator orange) qui a tristement fermé en 2020, avant même que Sega ne vende ses salles d’arcade.
J’entends le spleen du temps qui passe mais t’as suffisamment de bonnes raisons légitimes de déprimer pour ne pas te rajouter des valises émotionnelles artificielles.
J’ai du mal à croire que je vais dire quelque chose de positif au sujet d’une agence énergétique japonaise mais j’aime tout dans ces pubs de KEPCO, le cousin du Kansai (et plus globalement tout l’Ouest/Sud de la grille énergétique nippone) qui fait semblant de ne pas connaître TEPCO et ne répond plus à ses appels depuis le bordel de Fukushima en 2011. Cousin qui prend donc ici la parole pour inviter à une consommation d’énergie plus responsable.
C’est bourré de détails bien vus sur la culture Zoom, et franchement chiadé en production alors que le Japon baisse drastiquement ses budgets créatifs publicitaires depuis le COVID.
Je suis peut-être bon public par la faute du minois de Kosaka Nao, issue du groupe AKB48 non Nogizaka46 ah Keyakizaka46 euh Hinatazaka46 (sans déc’ ils en créent un chaque fois que j’ai le dos tourné ?) qui donne ici la réplique au toujours sympathique Abe Sadawo (dont la fille était pas une idole passée chez AKB48 justement ? Je confonds peut-être mes rares anecdotes sur les célébrités japonaises).
Ah oui et cette chouette vidéo de la semaine dernière « Pourquoi l’Internet japonais ne ressemble pas aux autres ? » Vous avez probablement déjà la réponse : l’Internet japonais s’est construit autour des téléphones portables japonais de 2001 mais kudos pour l’effort consacré au montage de la vidéo.
Pour être tout à fait honnête, je crois que je préfère ce petit ドくん à Donpen, m’enfin j’ai jamais vraiment pu blairer ce dernier qui ressemble à une copie bourrée des Pa•Pi•Pu•Penguins.
Je vais le foutre ici car, sauf heureux accident, c’est probablement plus intéressant d’un point de vue #LeJapon que #cinéphilie : en mars va sortir un film sur le procès du créateur de Winny (le KaZaA nippon).
Et je ne dénonce personne mais, puisque je suis là et que @Fabien préfère partager ça en privé, je me dévoue pour poster cette pub tout à fait innocente pour un fabricant de pigments et polymers japonais.
In the middle, six hand-picked social influencers from Thailand, France, Russia and South Korea take their places around a hori-zataku table and wait for the first of several courses devoted to Japan’s most controversial cuisine: whale meat.
