J’ai passé un bon moment
Avec un peu de retard sur le planning, je me plonge dans la discographie de The Bug dont je ne connais finalement que la partie émergente, les succès d’estime. Et encore.
Son dernier opus sorti le mois dernier est plutôt malin, avec un motif recurrent pour chaque morceau (le « rythme absent ») et un angle/interprète différent à chaque fois.
Si seulement ce dub à la fois malade et potent pouvait remplacer à tout jamais le rap amapiano autotuné tout claqué qu’on entend partout en France depuis dix ans. Je serais d’ailleurs curieux de savoir ce qu’écoutent les jeunes anglais en 2022.
Bandcamp a récemment fait un chouette focus sur Mike Patton, ce qui m’a permis d’encore découvrir des side-projects complètement passés sous le radar.
Pas de surprise, le dernier Gaye Sue Akyol est cool.
C’est sur ce titre et pendant une course de Mario Kart en 150cc que l’esthétique de WipEout serait née.
“I was playing the last race of the 150cc cup in Super Mario Kart on the Super Nintendo, and I’d muted the game audio so I could hear my own music,” [Nick Burcombe, lead GD] explains.
“Age of Love was playing on the stereo in the background. I’d tried about ten times to beat the last race, and on this final attempt, I was in second place by the time the music was about 2:10 mark. The final laps took place where the track was at 2:45 and it felt so exhilarating; it was as if the music was pushing me on into a deeper gameplay experience. I made it across the line with about a tenth of a second between me and Bowser, who was pushed into second place.
Psygnosis artist Digby Rogers was in the room at the time, and he was literally on the edge of his seat by the end of the race; he commented that it was the most amazing thing he’d ever watched on TV! That’s ultimately where the concept of marrying the thrill of racing with the intensity of techno came from.”
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Bon à la base c’est pas du tout mon genre de musique, mais je sais que demain à 11h je réserve mes places pour le concert de Polyphia le 26 mai au Bataclan.
Y’a vraiment un truc, là, et surtout je veux voir ce que ca donne en live, avec leur batteur de l’espace… et tous les guitaristes de la salle qui regarderont leurs pompes.
En attendant que Wintergatan bouge son cul et fasse une tournée en Europe.
J’avoue que j’étais pas prêt pour la phase pantoufle décontraction maximale mon corps ne reflète pas l’activité manuelle.
Un p’tit gars assez doué
Gros taf sur les visuels
Tracklib sont en effet super bons dans l’habillage ; en même temps, c’est leur business de vendre du sample donc autant soigner la communication. Leur site est d’ailleurs bien foutu pour faire mumuse avec des boucles de disques obscurs sur des beats au choix.
Mais c’est vrai que leurs vidéos sont plus facilement consommables que des consultations sur WhoSampled et elles me renvoient chaque fois vers plein de classiques que j’ignorais. Un peu comme le foisonnant Beatiful Song Of The Week repointé par Chaz, il va me falloir des mois pour écluser toutes les pistes tracées rien que dans cette analyse de good kid, m.A.A.d city.
Toujours dans mes explo de backlogs discographiques après The Bug et Miharu Koshi, je m’attaque à la montagne Prince. J’ai tenté plusieurs fois, j’adore ses performances live et quelques classiques, mais j’ai toujours trouvé une grosse partie de sa production expédiée et surestimée. Du coup, comme j’aime tordre le cou à mes préjugés, je me replonge aujourd’hui dans ce dédale.
Pour le moment je reste assez d’accord avec moi-même même si j’ai des bonnes pioches, comme cet album jazz instrumental de 2003 que je découvre.
Xpectation est le trente-deuxième album de Prince. Il est paru uniquement via le NPG Music Club, le 1er janvier 2003 à minuit sous la forme de fichiers mp3 à 256 kbps. Il s’agit d’un album instrumental enregistré en coopération avec la saxophoniste Candy Dulfer et la violoniste Vanessa-Mae.
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Sacré morceau effectivement :
Et même le deuxième de l’EP :
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Ouai j’aime beaucoup le premier, même s’il ne tient pas les 14 minutes (c’est vite répétitif). Garnier est un DJ incroyable, mais un producteur très inégal, et ce morceau est clairement au dessus du panier.
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Grems, encore lui, vient de balancer deux albums d’un coup sans aucune cohérence commerciale.
Outrage est le plus radical deux deux. La plupart du temps je ne comprends absolument rien à ce qu’il baragouine, mais c’est pas grave parce que les prods tuent. Je vous mets le morceau qui termine l’album, et qui aurait pu être chanté par Henry Sal(dark)vador.
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Oui bon, encore Polyphia, mais en 8bit cette fois-ci.
haha Steve Vai en 8 bit c’est nimp que ca rende aussi bien
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Cool de l’entendre joué :
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MTHRBOARD a lancé cette nuit son deuxième show Enter The Void.
Rock étrange, ambient, electro et vaporware au programme. Pas mal de recherches esthétiques intéressantes même si pour le moment, rien ne m’a paru vraiment « nouveau ».
4.5+ days of non-stop music and visuals from over 200+ artists in all areas of the underground, from all around the globe.
Our statement here is that the underground all around the world is a force to be reckoned when we are all together and not divided; when we are not trying to constantly fight for preservation, gate-keeping and division.
The talent involved here is endless, without boundaries, and absolutely laying the groundwork for the future of different scenes.
Impossible de dépasser l’original qui est déjà un chef-d’œuvre acoustique mais adorable reprise Kammermusik de Wild Wind (Napple Tale).
Chouette thème pour le nouveau GSTMIX
Et un peu de SNES pour illuminer cette journée
La version longue en Dolby claque
La paternité fait prendre des routes insoupçonnées, je découvre cette incroyable version que j’aime au premier degré. Ca commence dans l’ultra aigu comme du Alva Noto, pour poursuivre sur le thème principal en mode General MIDI. L’avantage d’une version aussi dépouillée, c’est de se rendre compte si le thème principal reste solide sans les artifices de studio. Ici la réponse est clairement oui.
A très bientôt pour mon analyse de Baby Shark.
Cette meuf arrive avec plusieurs titres bien placés, préparez-vous aux comparaisons avec Diam’s
Je vénère cet album de DJ Shadow, qui est un véritable miracle sur microsillon
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OK, tu ne fais pas semblant que tu édites un post, j’avais loupé les trois-quarts.
C’est dommage, j’étais plutôt partant pour Amalia mais c’est quand même souvent un mélange de Zaz et Stromae.
Je te rejoins sur les versions for babies d’à peu près tout. Je suis plus équipe Rockabye Baby! mais les version de Sweet Little Band ont l’air top aussi si j’en juge ces Radiohead.
Hop, d’ailleurs, plaisir d’offrir, joie de décevoir.
Merci pour les vidéos DJ Shadow. Je regarde beaucoup Digging The Greats en ce moment, ça pourrait éventuellement intéresser des gens ici. J’ai appris énormément sur The Roots et J.Dilla grâce à lui.
Quand je peux, j’adore bosser en écoutant des Tiny Desk et j’étais passé à côté de ce très chill concert de Bonobo. (Les Massive Attack me manquent terriblement au passage, Portishead j’ai arrêté d’espérer)
