[ré] animation !

Daicon IV est probablement la principale porte d’entrée actuelle vers la discographie d’ELO et optionnellement l’une des références à avoir en tête si jamais tu veux (re-)visionner FLCL.

Le début des années 80 est l’une des périodes de l’histoire de l’animation, du marché de la vidéo et des conventions SF-anim les plus intéressantes à étudier et les films Daicon III et IV comptent clairement parmi leurs symboles les plus connus. Les magazines consacrés à l’animation commencent à s’installer, le marché des OAV va faire son apparition en 1983, l’industrie de l’animation est déjà traversée des mêmes doutes qu’elle ressasse encore 40 ans plus tard, entraînant au passage un flot continu de départ vers l’industrie du JV qui profitera aux grosses boites du secteur (Nintendo, Sega, Konami*, Taito, Capcom, Square, etc.), plusieurs formats domestiques se disputent encore le trône (VHS et Betamax), même si Daicon III a eu le privilège de faire le grand écart en étant disponible à la fois en bande 8mm (peu après ladite convention histoire déponger les dettes) et, dès 1988, en LaserDisc, en bundle avec Daicon IV, histoire de faire tourner la boutique (Laserdisc qui fut en fait « offert » pour tout achat du making of, subterfuge qui visait à tenter d’esquiver les problèmes légaux qu’aurait entraîné une commercialisation officielle de ces films).

A noter que Daicon III donne déjà un aperçu de deux des problèmes qui plomberont Gainax par la suite (sans parler de toutes les casseroles internes trimballées par ceux qui cherchent à profiter de la notoriété de leurs collègues) à savoir les problème de droits et les déficits, à tel point qu’au début des années 90 certaines personnes en interne cherchaient à transitionner complètement vers l’industrie du JV, secteur dans lequel Gainax gagnait du fric dès qu’elle y a mis les pieds à la fin des années 80.

D’autres conventions ont elles aussi produit (et commercialisé) leurs court-métrages d’ouverture. Parmi ceux-ci, on trouve notamment Awake, lequel a été produit par quelques noms un poil moins connus que ceux qui ont quitté Daicon Film pour fonder Gainax quelques temps plus tard, mais qui ont encore leur niche de fans. Je pense notamment à Yoshitoh Asari (qui a d’ailleurs eu l’honneur de voir l’un de ses mangas - Manga Science - traduits en français) et Yukihisa Fujita, illustrateur bien connu des amateurs de Tamiya (outre Moko-chan et Rabbi-Kun, on lui doit l’illustration de couverture de MUSHA Aleste).
Comme Daicon III, Awake est un témoignage de l’influence qu’a pu avoir feu Hideo Azuma sur les otakes de l’époque, à ceci près qu’Awake a des chances de tomber sous le coup du droit pénal en plus du droit d’auteur sous nos contrées (tl;dr: lolicon).

Le gap tehnique et stylistique entre Daicon III et IV est aussi intéressant à observer. Entre les 2, certains de ses artisans ont déjà mis un pied dans l’industrie de l’animation, voire dans celle du manga pour Sadamoto.

D’un point de vue légal, ça me rappelle un peu quand Radiohead a attaqué Lana Del Rey pour avoir plagié Creep, morceau qui leur avait eux-même valu d’être attaqués pour plagiat.
C’est un peu le bordel niveau droits entre Daicon Film qui a produit les films, General Products qui vendaient des produits dérivés des films (avec notamment la Bunny Girl référencée des années plus tard dans FLCL) et Gainax qui a absorbé General Products en 1992.
Comme dit plus haut, faut jamais annoncer à l’avance les projets de fan, quand bien même on trouve déjà des rips de moins bonne qualité sans que Youtube ne lève le petit doigt.

Histoire d’aller plus loin, je recommande aussi Aoi Honō, drama adapté d’un manga de Kazuhiko Shimamoto et qui livre une vision personnelle de la conception du film Daicon III ainsi qu’une reconstitution de toute cette époque où Mitsuru Adachi et Rumiko Takahashi étaient synonymes de valeurs sûres.


Anecdote bonus : j’ai appris que c’est Shuzilow Ha, animateur qui a bossé chez Konami dans les années 90 et directeur du jeu Battle Tryst qui a demandé à Oshii et ses potes de bosser sur les cinématiques de ce malheureux jeu sorti sur système M2. Oshii qui en 1984 sortait Beautiful Dreamer, film qui évoquait en sous-texte le travail des animateurs épuisés qui répétaient les mêmes journées en boucle (en plus de délivrer une morale dont le pessimisme tranchait clairement avec la bonne humeur apparente du film - même le rêve d’une personne au coeur pur peut conduire à l’apocalypse).


PS: j’ai cliqué sur le lien de ce topic en pensant que ça parlerait de la sortie du 4e film Evangelion. Mes excuses aux familles.

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Haha, pour Eva on en reparlera sûrement ce week-end. En tout cas là j’ai plus ou moins prévu de marathonner la tétralogie dès demain, sauf si je n’arrive pas à résister aux appels du sieur Naruhodo (GAA 1 cas 5 juste avant le procès, le suspense est à son comble!).

EDIT: Ceci dit à défaut de regarder les shin eva vous pouvez toujours faire la version reader’s digest live de la série et EoE pour vous remettre dans le bain:

Merci, muchas gracias, grazie mille boulette, et en particulier @Merou @Dom @Camarade_Chev @Tetho
Je croyais avoir lancé une bouteille à la mer et je me retrouve avec une encyclopédie sur un sujet que je connaissais si peu. You make internet greato!!! Je vais voir ce que YT dit sur Daicon, pour mieux comprendre de quoi il retourne. Merci merci merci
PS : moi aussi j’ai hâte de me mater le dernier volet de la tétralogie Eva et je suis sûr que les discussions à ce sujet seront très intéressantes ici

J’ai vu Shin Evangelion Gekijôban :||, et je n’ai pas été déçu. Et c’est sans doute plus que ce que j’attendais encore du film, 8 ans plus tard. Pour le reste, je n’ai encore aucune certitude.

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Beaucoup de choses à dire (forcément) mais un peu trop de choucroute dans le tiers du milieu, il va falloir laisser le temps de digérer. Par contre, c’est moi ou l’adaptation des sous-titres en VF est parfois… euh… audacieuse ? J’ai été obligé de chercher certaines expressions que je n’avais jamais entendu de ma vie.

C’est une expression de vieux classique, non ? Bon, si c’est Shinji ou Asuka qui l’utilisent, forcément bof, mais ça irait dans la bouche de Fuyutsuki je pense…

Je l’ai vu aujourd’hui (je les ai tous vus!) en anglais mais si c’est le moment auquel je pense c’est Misato et ça ne colle pas vraiment.

Pour faire court j’aime beaucoup le premier tiers et la fin mais effectivement comme Fab je trouve qu’il y a un gros problème entre les deux. Et puis je trouve tous les rebondissements débiles à noms pseudo-religieux du genre « oh mon dieux il avait la seconde chaussette de Marie-Madeleine nous avons fait exactement ce qu’il voulait » beaucoup plus fatiguants que d’habitude.

Ceci dit je ne regrette pas ce petit marathon car j’avais beaucoup oublié de bouts de 3.x
Et maintenant je suis finalement libre. Liiibre!

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Sans spoil, c’est même un camarade de classe de Shinji qui le dit. Les sous-titres de la version Netflix étaient de bonne qualité, c’est dommage de ne pas avoir fait appel au même traducteur :confused:

Vu également, j’ai compris 10% de ce que j’ai vu, mais visuellement c’était super, et ça m’a un peu réconcilié avec l’animation moderne.

En revanche je suis toujours autant intrigué par l’art japonais des sous-titres abscons, pouvez-vous m’expliquer pourquoi « 1.11 », « 2.22 », « 3.33 » et ici « 3.0+1.01 » ?

Je suis aussi en train de regarder les 3x Gundam sur Netflix, c’est fou à quel point il y a un gap énorme entre le design des robots, qui passe encore très bien aujourd’hui, et le design super rétro un peu ridicule de la plupart des autres véhicules de la série, c’est comme s’ils n’avaient pas été pensé à la même époque. Mais je passe aussi un très bon moment.

Les robots étaient pensés pour éventuellement vendre des jouets, leur design étaient donc plus soignés que les autres véhicules qui n’étaient là que pour servir l’histoire. Mais il faut garder en tête que la série a désormais plus de 40 ans et qu’à l’époque le design de ces machines étaient aussi avant-gardistes pour une série de robots, et parfaitement dans cette tendance des véhicules militaires aux formes rondes et massives qu’on pourra voir à travers les années 80 chez Miyazaki et Yasuhiko.

tl;dr: pour faire parler les bavards, et ça marche.
Faut distinguer deux choses là, d’un coté la nomenclature 1.0/1.01/1.11, 2.0/2.22, 3.0/3.33/3.333 et 3.0+1.0/3.0+1.01 qui ne sert qu’à différencier les différents montages des films pour leurs (re)sorties cinéma et vidéo. Le 1.0 et le 2.0 ont reçus des scènes en plus dans leurs version X.XX, le reste c’est uniquement des retakes divers. Sans avoir les deux montages en parallèle une majorité est même assez difficile à repérer. Le 3.333 étant une version encore plus amendée du 3.0 pour harmoniser certains designs et un élément du récit vers ceux du 3.0+1.0.
Pour le 3.0+1.0, ton interprétation vaut bien celle de n’importe qui, vu qu’à ma connaissance ni Anno, ni khara n’ont commenté dessus. De la même façon dont le titre Thrice Upon a Time semble là, en plus de souligner que c’est la troisième conclusion d’Evangelion, avant tout pour faire perdurer la tradition propre à la Gainax de donner des titres de romans de SF aux derniers épisodes de leurs séries.

Mais coté japonais l’ambiguïté des titres est un ou deux bons niveaux au dessus. Les trois premiers films sont nommés Evangelion Shin Gekijôban, soit Les Nouveaux Films d’Evangelion, mais le quatrième lui est Shin Evangelion Gekijôban, ce qui, en plus de l’inclure à la série des films Shin d’Anno (Shin Godzilla, Shin Ultraman, Shin Kamen Rider…), peut signifier Le Film du Nouvel Evangelion. Mais en plus les trois premiers ont le nom Evangelion écrit ヱヴァンゲリヲン, soit Wevangeliwon (la prononciation est identique) quand le quatrième lui revient à la graphie classique エヴァンゲリオン, comme pour marquer un retour aux sources. En occident cette subtilité est invisible puisque Evangelion a gardé sa graphie classique. (il faut noter que ce n’est pas la première fois qu’Anno utilise les katakanas obsolète ヱ et ヲ, ils les avait déjà utilisés pour les noms des navires dans Top wo Nerae! et dans le nom de Nagisa Kaworu dès la série TV d’Evangelion)
Mais histoire de rendre la chose encore plus alambiqué, les trois premiers films ont leur nom basés sur la structure classique japonaise Jo-Ha-Kyû (序破急) qui veut qu’une oeuvre (musique, poésie, récit…) voit son introduction se dérouler lentement, s’accélère dans son développement et que la conclusion arrive de façon brusque. Les deux premiers films ont leur titre japonais qui sont respectivement les deux premiers sinogrammes en question, mais le troisième le voit écrit avec la lettre Q, sous-titré Quickening dans la bande-annonce à la fin du 2.0. Et le titre du dernier film est « :|| », sans que l’on sache avec certitude si c’est une barre de reprise, indiquant que tout va reprendre à partir d’un certain point, ou deux points, comme dans les titres précédents, puis une double barre, indiquant que cette fois c’est la fin. La conclusion du film tend largement vers la seconde option, c’est une certitude, mais étant donné que l’ultime chanson qui se joue pendant le générique de fin est Beautiful World (Da Capo Version), laissant planer l’idée d’une reprise depuis le début, j’éviterais d’avoir trop de certitudes à ce sujet.

De façon plus pragmatique, Anno joue sans doute avec son public avec ces titres à multiples niveaux de lecture et il ne faut sans doute pas lire trop de chose dedans. C’est suffisamment abstrait, vague et ambigu pour que l’on puisse y voir un signe confirmant n’importe quelle lecture du film. C’est comme les nombreux indices pointant vers l’idée qu’une boucle temporelle avec la série TV, pour chaque élément pointant dans ce sens, il y en a un autre qui vient invalider cette idée. Chacun verra midi à sa pendule et utilisera les titres des films comme une preuve de plus que son interprétation est la bonne. Si tu prends du plaisir à théoriser sur Evangelion, tu as de quoi t’amuser un moment rien qu’avec ça, sinon tu peux sans doute ignorer ces subtilités et profiter tranquillement des films pour ce qu’ils sont.

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Pour ajouter deux points à la très bonne explication de Tetho :

  • Q évoque aussi Ultra Q (la série de Tsuburaya précédant Ultraman) et ça colle bien avec l’aspect bizarro du film je trouve en plus des refs à Ultraman.

  • Plus j’y pense, plus le Shin de Shin Evangelion :|| me semble rentrer dans la démarche générale de Shin-ization, remake meta, des récents projets de Anno et Higuchi.


Je ne sais toujours pas trop quoi penser de ce dernier film, je vois l’aspect « conclusion » qui satisfait tout le monde mais il y a aussi des trous gigantesques comblés en deux trois phrases techno-mystique en mode « c’est magique ». Toute l’histoire avec Kaji et Kaworu, balancé au détour d’une conversation, débrouillez-vous avec ça. Je vais essayer de le revoir en étant un peu moins fatigué.

J’ai aussi du mal avec le gap technologique depuis Q, la Terre est en lambeaux d’où viennent toutes les ressources pour construire des vaisseaux gigantesques, des piliers magiques, etc. alors que les survivants vivent dans des taudis ?

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Également fait le marathon ce week-end. Après avoir conseillé à plein de potes néophytes de les mater, je me demande ce qu’ils vont en tirer étant donné que je passais mon temps à faire pause et checker des wikis pour boucher les trous du scénario.

Il y a d’énormes problèmes de script à partir du troisième et les deux derniers films pris comme unités indépendantes ont du mal à trouver un équilibre entre les scènes d’action paroxystique et les moments contemplatifs. Il y a aussi une volonté de surenchère dans le spectaculaire un peu épuisante vers la fin, je n’ai pas compté combien de nouveaux modèles d’Eva et de reliques on nous balance mais ça jure avec l’univers de la série qui reposait sur un certain niveau de hard sci-fi et une relative unité de ton.

J’en retiens quand même de très belles scènes d’action, toutes les intros sont parfaites de mon point de vue et certains combats connus sont ici magnifiés (gros coup de cœur pour Ramiel). Énormément de 3D en général, beaucoup ont détesté mais je n’ai pas trouvé ça gênant.

Tout l’aspect méta m’a par contre semblé limpide, et profondément émouvant dans la mise en rapport de cette entreprise de reconstruction avec le projet Evangelion dans sa globalité. Sans être un spécialiste de sa bio je crois qu’il est communément admis qu’Eva est une thérapie de luxe pour Anno, et la résolution de ce cycle donne le sentiment qu’il a fait la paix avec tout un tas de trucs. S’il devait revenir dans cinq ans avec du Eva je serais super triste, comme quand tu vois quelqu’un reprendre la clope après des années d’abstinence.

Bref, cette conclusion m’a donné le sentiment de faire partie d’un grand tout, mais c’est certainement dû au fait que comme beaucoup j’étais ado à la sortie de la série et qu’elle a eu sur moi un énorme impact. Se retrouver vingt-cinq ans après avec toute une communauté de gens - désormais d’un certain âge - qui partagent le même sentiment de libération et d’apaisement, c’était peut-être ça, le véritable plan de complémentarité de l’homme. :sob:

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Je cherchais des mots pour exprimer exactement ceci.

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Du nouveau sur le front du drama de la restauration du Daicon III :

Je suis trop vieux pour croire aux contes de fées et je ne croirais que la Gainax/Daicon Films veut le diffuser à nouveau que quand ça sera le cas. Mais si ils le restaurent vraiment c’est une bonne nouvelle, les négatifs 8mm doivent être dans un état déplorable 40 ans plus tard.

J’avoue, c’est assez classe. La planche de deux timbres sera tirée à 350.000 exemplaires et dispo en octobre. L’illustration n’est pas de Nagai mais de son compère de longue date, Ochi Kazuhiro, aussi connu pour la série Cosmic Fantasy sur PC Engine.

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Mais dites moi, ça a l’air très sympa « Keep Your Hands Off Eizouken! »

Oui Eizouken c’était une de mes très bonne surprise de 2020, même si je n’y suis pas rentré dès le premier épisode. J’ai pas encore regardé la vidéo dans ton lien mais l’intérêt c’est que tout ce que ça raconte s’applique aux métiers créatifs en général, mais pas juste au processus créatif lui-même (qui est ceci dit superbement illustré durant des séquences fantasmagoriques) grâce au meilleur perso, la productrice qui voit tout au travers du prisme de la thune qui est présentée comme un aspect aussi important que la conception et la réalisation. Mais en plus de ça c’est vraiment très bien dans l’absolu, bourré de bonnes idées de mise en scène (mention spécial à la séquence où pour expliquer l’importance d’une bonne banque de son un des persos fait tourner une spécialiste du domaine en bourrique en faisant les mauvais bruits de pas pendant tout un plan).

Pour rester sur les productions Science Saru (dont le sympathique Kimi to, Nami ni noretara/Ride you wave est au ciné en ce moment après deux années d’attentes), ils viennent d’annoncer que Yamada Naoko est en train de réaliser chez eux une adaptation du Heike Monogatari qui débutera dans deux semaines :

Ça a l’air maboule, le rendu visuel est incroyable et le soin porté à l’animation semble dingue. Mais tout ça est immédiatement occulté par le fait que ça semble aussi annoncer le fait que Yamada aurait donc quitté Kyôto Animation après une brillante carrière là bas qui avait fini par la placer comme la réalisatrice de premier plan du studio grâce à ses films Koe no Katachi et Liz to Aoi Tori. Après la perte de certains des talents de premier plan du studio lors de l’incendie criminel de 2019, ils perdent donc celle qui devait porter le studio vers plus de légitimité critique et institutionnelle. Et vu son taf sur la première série TV, c’est pas bon signe pour la conclusion d’Euphonium. Mais en même temps ça semble lui ouvrir des possibilités incroyables pour l’avenir. Si son premier projet hors Kyoani c’est un titre aussi ambitieux que le Heike Monogatari, je n’ose imaginer ce qu’elle pourra nous offrir par la suite.

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En tant que fan du Heike, je suis à fond dedans. J’espère que le budget sera au rendez-vous.
Je me demande un peu comment la structure va marcher : je pense qu’organiser autour d’un personnage original joueur de biwa est une bonne idée, mais je me demande si ça ne sera pas trop référentiel et qu’il n’y aura pas juste trop de références à des personnages/événements évident si tu connais le texte (ou le folklore du théâtre Nô autour) mais incompréhensible/fouillis sans.

En tout cas, Yamada Naoko, super casting. Je me demande si elle ne doit pas être soulagée de laisser Kyôani derrière, vu le trauma que ça doit continuer à être. Oui, c’est important de continuer à faire vivre le studio, mais ça fait un poids terrible sur les épaules des survivants.

J’ai donc terminé le visionnage des 3x Mobile Suit Gundam sur Netflix, et j’ai vraiment été marqué par l’arc de Lalah dans le III. J’ai trouvé ce passage exceptionnel. Visuellement pour commencer, avec ces séquences psychédéliques complètement folles pour l’époque, qui m’ont fait penser à 2001, mais sur le fond aussi, avec tout ce qu’implique le développement des newtype, et ses capacités propre. Vous savez comment a été reçu ce passage à l’époque ?

Mais globalement, toute la fin de l’épisode III était assez intense, avec une vraie tension, et des passages étonnamment matures et violents comparés aux standards actuels.

J’ai vraiment aimé me plonger dedans, ça m’a motivé pour regarder les autres films dispos sur Netflix.

Vu que c’est une saga tentaculaire, vous me conseillez quoi pour la suite ?