[Retro] c'est trop

Voilà qui est charmant : quelqu’un a téléversé les Drama CDs d’époque de Metal Gear Solid, ce qui ferait une belle jambe à la plupart d’entre vous si cette personne n’avait pas également fait l’effort admirable d’éditer la traduction anglophone (amatrice) desdits Drama CDs dans la vidéo, en réutilisant les illustrations de l’artbook du jeu. Même la police choisie est dans le ton ! Du bien bon boulot, et cela fait plaisir de revenir à l’univers plus simple et premier degré techno-thriller politique de MGS1.

Les Missions 1 & 2 proviennent du Disc One. La Mission 3, deux fois plus longue, occupe le Disc Two. Ce Drama CD fut pendant longtemps (jusqu’à MGS4) une bouée de sauvetage pour les fans de Mei Ling.

La dernière vidéo en date d’UCBVG était consacrée à Streets of Rage.

Back then…

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Marrant, je n’étais pas au courant de l’équipe galactique qui a contribué au développement de Tetris 2 + Bombliss.


La nouvelle traduction anglaise amatrice de Rent-A-Hero No.1 a l’air fort satisfaisante !


Pas aussi bien que le fantastique manga Super Mario Land 2 mais, si vous voulez passer un bon moment, je vous conseille GTV qui vous lit le manga Super Mario Land 3: Wario Land au coin du lit.

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Awww, j’adorais Bomblis ! Y’avait un mode puzzle qui était merveilleux.

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Bon par contre, pas forcément besoin de se taper leur jeu PlayStation Denki Groove Jigoku V, ni son héritier sur PSP sans doute mieux connu en occident, Baito Hell 2000 alias W.T.F. Work Time Fun – ou Made in Wario version Shitpost (mais sorti avant Made in Wario).

Ceci dit, je découvre qu’un type a posté une chouette rétrospective à leur sujet.

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Cette nuit, alors que je farfouillais Mercari à la recherche d’un LD Appleseed …


(on occupe ses insomnies comme on peut)

…je suis tombé sur cette mystérieuse K7 arborant le premier logo et sortie en même temps que l’OAV.




カセットテープ 近未来的音楽専科 アップルシード 士郎正宗・原作 結城梨沙、鶴ひろみ等 キングレコード
(5000 yens tout de même)

J’imagine que c’est du drama pas forcément super intéressant mais si jamais vous croisez un rip quelque part, je serais curieux d’écouter pour la culture. J’ai beau chercher, impossible de sourcer une version numérique quelque part.

(J’ai une démangeaison Shirow 80’s en ce moment et c’est indirectement la faute à la pochette de Genocide 2, dont j’ignore d’ailleurs le nom de l’illustrateur.)

Concernant Appleseed, c’est un image album aussi sorti en CD.

Et concernant l’illustrateur de la couverture de Genocide 2, il s’agit de Yoshiyuki Takani.

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T’as le rip Youtube du CD dispo ici.

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Pourtant il y a encore plein de gens qui jouent à Hearthstone c’est bizarre…

Etonnant, surtout quand on sait que ca faisait partie du programme en prépa générale y’a pas siiii longtemps… Je me souviens de cours de FORTRAN et de COBOL… et rien d’autre ! Pas de BASIC, pas de C ou de C++, et rien en assembleur, en DOS ou en CP/M, qui étaient les trucs qui nous intéressaient évidemment.

Bon faut dire qu’à la différence de Petit Prince, moi je fête pas mon voyage de noce, mais mes 25 ans de mariage, donc je fais pas trop le malin ! ^^
C’était le début du web français, en 1990/1992, on pouvait juste faire du LAN en salles de cours, pas se connecter au ouaibe. Pour ca c’était cybercafés ou 14.4 obligatoires, avec abonnement ET paiement à la minute, tout en bloquant la ligne de téléphone et en faisant détester le double appel qui déconnectait et foirer le téléchargement commencé il y a 1H (pas de resume).

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Je fais partie de cette denrée rare.

On avait eu en tout et pour tout une heure de cours de COBOL en BTS Informatique de Gestion (1998/1999). J’en avais fait lors de mon stage de première année (au sein de Suravenir, la filiale Assurances du Crédit Mutuel de Bretagne) et ainsi découvert les joies du mainframe. J’espérais sincèrement que j’allais plutôt consacrer mes débuts de carrière à Visual Basic, qui avait un je-ne-sais-quoi d’austérité en moins, mais le marché informatique brestois ne l’entendait pas de cette oreille. Résultat, j’approche de la vingtaine d’années d’expérience en la matière.

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Entre le fait que bon nombre de développements de l’époque COBOL, datent d’une époque (la même donc) où la documentation de conception n’était pas une norme, et où le code « auto-documenté » ne l’était pas non plus (car la documentation du code lui même, on en est revenu aussi - au profit d’un nommage et d’une structuration des choses de façon parlante dans le code, dans les langages le permettant).
Et le fait que ce langage, et ses types de données (si je ne me goure pas) sont particulièrement spécifiques/adaptés au contexte tel que le bancaire.
Pas étonnant que les tentatives de portage de traitements COBOL complexes dans d’autres langages, n’ont jamais été des succès au point de pouvoir s’en extraire.

(« c’était vraiment pas très intéressant » ce message)

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Je lisais l’article, et évidemment c’est pas le Monde qui va expliquer ce genre de details, mais qu’est-ce qui rend difficile de passer du Cobol à un language plus moderne? J’imagine qu’il y a encore des AS400 qui se promènent dans la nature, mais de nos jours, tout est containerisable ou presque, et la virtualization en elle-même date pas d’hier, donc l’infra est moins un souci. Y a des choses uniques au Cobol dans le traitement de données ? Ou bien c’est juste l’ampleur de la tache et l’aversion compréhensible au risque qui refroidissent les entreprises ?

De ce qu’il s’en disait il y a pas mal d’années, c’étaient effectivement l’ampleur de la tâche et le coût supposé qui en découlerait qui constituent un obstacle considérable. Le nombre de lignes écrites en COBOL toujours en utilisation s’élèverait à plusieurs milliards et j’avais entendu une estimation à 25$ par ligne de code à transcoder dans un autre langage.

La fiabilité et la sécurité du bousin restent certainement un argument de poids également. Ce document donne quelques précisions sur ce point (attention, c’est un peu velu si vous n’êtes pas du tout initié).

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Passons quelques heures en 1990 avec Origin Systems, si vous le voulez bien, grâce à deux excellentes rétrospectives sorties récemment.

La première est consacrée à Worlds of Ultima: : The Savage Empire, l’envers de son développement, ses inspirations et les différents problèmes de sa thématique colonialiste. C’est du super boulot.

Moins philosophe mais tout aussi passionnée, cette rétrospective du tout premier Wing Commander explique bien pourquoi le premier jeu avait tant marqué les esprits à l’époque (perso j’ai découvert la série grâce à la suite et notamment son fameux test dans Joystick).

Et aussi pour les vieux c… darons de plus de 45 ans comme moi qui préfèrent lire des textes fouillés au lieu de regarder des vidéos il y a un point de vue sur ces mêmes titres ici :
https://www.filfre.net/2018/02/the-worlds-of-ultima/
et
https://www.filfre.net/2017/04/from-wingleader-to-wing-commander/ (c’est la dernière section d’une série sur Chris Roberts)
Funny thing: wing commander semble bien plus jouable et intéressant que sa suite, qui avait surtout pour elle son côté bling bling. L’article sur wing commander 2 du même site explique très bien pourquoi.

Une petite vidéo très classe, résumé de la GEMTOS de ce weekend :

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Pour avoir donc d’abord découvert Wing Commander 2 sur l’Amiga d’un pote puis quelques mois plus tard le portage de Wing Commander sur SFC, j’avais quand même eu l’impression d’essayer le brouillon de Wing Commander 2, a fortiori au niveau de la mise en scène, de l’ambiance et du scénario.

Je comprends, avec le recul, l’argument de l’article sur la plus grande liberté offerte dans le premier mais je ne pense pas qu’on s’en rendait compte avec les codes et critères de l’époque (surtout qu’on nageait si je ne me trompe en pleine folie X-Wing dont les qualités étaient plus proches de WC2). Mais suppose que c’est une situation comparable avec les gens qui découvrent BOTW après TOTK et auront forcément du mal à contextualiser les qualités uniques du premier.



Chrontendo #62 est sorti. On est en juin 1990 et, honnêtement, c’est un peu la panne sèche sur la plate-forme.


Franchement plus intéressant : une rétrospective des 47 jeux Squaresoft de la Playstation, d’août 1996 à octobre 2003 ; ça compte donc aussi le seul jeu PS1 (hors rééditions à bas prix) qui a en fait été publié après la fusion avec Enix. C’est Front Mission 1st. L’auteur ne passe qu’entre trois et six minutes par jeu environ mais – faites le calcul – cela suffit amplement.