Le dernier Namco Museum bidule dans sa version sous-titrée mettait en valeur The Genji and the Heike Clans, quand même mieux connu sous son nom original Genpeitōmaden, et on retrouve donc notre mascotte estivale accidentelle Amemiya Keita impliqué dans l’affaire.
Moins de mille vues par vidéo, je reste circonspect devant cette entreprise admirable et futile. Puisqu’on peut se divulgâcher la suite, l’épisode suivant était / sera consacré à Bosconian.
En parlant de sous-titres, bonne excuse pour repasser cette promo complètement zinzin dans son intégralité. (Au passage, j’eus toujours cru que Mirai Ninja avait donné naissance à ce projet et non l’inverse.)
Sorti d’un certain nombre de personnalités et de licences (et des traditionnelles illustrations de meufs à gros seins entre 12 et 18 ans fringuées à 90% chez Victoria Secret), c’est difficile d’intéresser le public à l’histoire de l’art du JV avec une approche telle que celle adoptée par Namco, quand bien même elle me convient à titre perso. Les licences présentées sont globalement assez anciennes et surtout peu connues d’une bonne partie du public. Je comprends la volonté de traiter les licences les unes après les autres, c’est fonctionnel et plus pratique de leur point de vue, mais dans le cas de Genpeitōmaden par exemple, j’aurais justement orienté ma vidéo sur Amemiya qui me semble être une porte d’entrée plus large.
Je viens de tomber sur une interview de Dennis Lardenoye de la team Oasis publiée dans un mag finlandais en 2009. On doit aux néerlandais d’Oasis la première version Anglaise de SD Snatcher, un patch qui s’est a priori vendu à des centaines d’exemplaires à l’époque.
Je ne sais pas si cette fantrad de JV fut la première de la vie mais on peut penser qu’elles ne couraient pas les rues en avril 1993, sur MSX ou aucune plateforme, et c’est chouette d’avoir un témoignage sur les techniques employées par ces valeureux pionniers.
I’d say it was about 50% more or less accurate translation, 30% guesswork and 20% imagination to fill in the gaps.
Depuis, la team Melancholia a entièrement repris l’ouvrage pour livrer en 2014 quelque chose de plus fidèle au script original. J’ai bien hâte de lancer ça sur MiSTer.
(La pièce radiophonique SDatcher de 2011 a également été traduite, j’ignore si ça vaut le coup).
D’autant que rares sont les licences Namco vraiment identifiantes et emblématiques à avoir su exister à plusieurs époques différentes. Pac-Man est iconique, mais c’est quand même incroyablement daté. Aujourd’hui, une partie incroyable du CA vient de l’exploitation d’IP, ce qui n’arrange rien. En vrai, je suis étonné que Namco ne mette pas davantage en avant la dimension historique des Tales of. La série a plus de 25 ans, mais elle est très peu valorisée par rapport à d’autres séries qui n’ont, au final, que 5 ou 10 ans de plus, et n’ont été placées sur les radars occidentaux que quelques années avant.
@sopinambour Tales of a eu droit à sa propre rétrospective étalée sur 21 vidéos pour son 25ème anniversaire, et largement plus mise en avant dans leur communication et réseaux sociaux que ce projet archéologique du dimanche, donc je vois pas trop ce que tu leur reproches…
Et pour rappel Tekken sur PlayStation (31 mars 1995) est sorti avant Tales of Phantasia sur Super Famicom (15 décembre 1995), par exemple.
Chouette comparaison avec moult explications des différentes versions du premier Final Fantasy, maintenant que la version Pixel Remaster est dispo sur Steam. J’adore les versions WSC et 3DS, perso. Je n’avais jamais tilté que la version 3DS n’était pas sortie du Japon. Le portage mobile de Namco est rigolo !
Le nouveau DF Retro est consacré à la série F-ZERO sans son ensemble, avec un bel effort pour mettre en avant des jeux moins souvent discutés tels que F-Zero X Expansion Kit ou mon chouchou F-Zero Climax.
Le nouveau Splash Wave est consacré au développement des deux Akumajō Dracula X.
Ouh je ne reproche rien. Mais je pensais davantage à des rééditions et remakes.
Ceci dit nous sommes d’accord, il y a eu davantage de mise en avant historique pour le dernier Tales of, c’est juste que ça me paraît tardif et bien moins prononcé que ce que d’autres font. Genre le premier Tales of n’a pas été réédité depuis 2010, et n’a été commercialisé qu’une seule fois en Europe. Il y aurait pu avoir moyen de le pousser davantage, par exemple dans la SNES Mini, ou sur Switch. Dans le même temps, on a des Seiken réédités sous trouze mille formes. Je comprends bien que Tales of Phantasia n’a pas eu la même importance historique ni le même impact, mais pas grand chose n’est fait pour qu’il en ait : si j’étais Bandai Namco, j’essaierais de créer un peu d’héritage autour de ça.
D’ailleurs en écrivant ce post, je m’aperçois que Tales of fait partie des JRPG passés mystérieusement inaperçus dans mes souvenirs d’enfance/adolescence. J’imagine pourtant qu’il a dû être couvert dans les habituelles pages import de Joypad & cie, mais rien ne me remonte. Je sais pas si c’est moi qui avait les pages collées ou s’il était considéré comme assez secondaire ou marginal à l’époque.
Certaines des licences phares de Namco souffrent d’un problème non négligeable dans ce cadre particulier : elles sont apparues à une époque où les illustrations en CG remplaçaient progressivement les illustrations plus traditionnelles. Tekken est dans ce cas de figure (au moins à ses débuts), Ridge Racer aussi, même si Namco avait fait réaliser une peinture pour la couv’ du premier opus PS1, illustration finalement reléguée à l’arrière de la boîte du jeu.
Reste Soul Edge et SoulCalibur qui ont toujours employé à la fois des illustrations 2D et de la CG. Ce serait d’ailleurs l’occasion de remettre un coup de projecteur sur les illustrations réalisées pour les 2 premiers opus (notamment celles de Kiyotaka Tamiya), depuis éclipsées par celles réalisées par Takuji Kawano, illustrateur principal depuis SoulCal 2 et qui a aussi rejoint la série Tekken (entre autres).
Après, Namco ne me semble pas aussi populaire en terme d’illustrations que Capcom, SNK ou Nintendo, voire Sega ou Konami à une époque, mais ce n’est peut-être être qu’une impression.
Concernant Tales of Phantasia, il est sorti fin 95 à une époque où Square sortait des RPG sur SFC littéralement tous les 3 mois et où les regards étaient déjà tournés vers la nouvelle génération de consoles. Il avait reçu d’excellentes notes techniques dans Joypad, mais était déjà considéré comme un peu trop classique dans son écriture. Le jeu vaut encore le coup pour son OST qui reste l’un de mes tafs préférés du père Sakuraba, alors en pleine possession de ses moyens et pas encore passé en pilote automatique.
@sopinambour Ah, chaque nouveau Tales était systématiquement couvert dans Joypad, oui. Je me rappelle même assez bien Greg se plaignant dans le test que Tales of Phantasia ne soit pas sorti sur 32-bit plutôt que d’arriver si tard sur SFC. Peut-être que tu jetais machinalement l’encart Joypad International ?
L’absence de portages / remasters depuis le succès de Tales of Vesperia Remaster – sorti en janvier 2019 donc bon c’était pas non plus il y a mille ans – et surtout l’absence de sortie en plein 25ème anniversaire a fait tiquer tout le monde mais le producteur a expliqué pendant ses récentes interviews promotionnelles que toute l’équipe était trop occupée avec Arise (qui a pris cinq ans, écart inédit dans l’histoire de la série) pour gérer un autre truc à côté, surtout pendant le COVID. *Note aussi qu’une bonne partie des designers de Tales est partie faire Scarlet Nexus à la place.
Pour l’instant, Tales of Symphonia et Tales of Vesperia – en comptant tous les portages et remasters – sont les deux épisodes les plus vendus (d’assez loin) avec environ 2.4 millions d’exemplaires chacun. Je te réfère au cinquième post du nouveau Topic des Chiffres pour plus d’infos et d’anecdotes sur les ventes de la série. Ce ne sera pas trop difficile pour Tales of Arise avec sa sortie mondiale multi-plateformes simultanée de battre le record de la série.
(La conclusion m’intrigue vu que le jeu est censé être sorti en décembre 95)
En complément du DF Retro F-Zero, il y a ce sympathique demake « à la manière de la GBC » publié par un français l’an dernier.
Sinon, en parlant de rétro c’est trop, ma reconnaissance à qui tombe sur des patchs permettant de virer/simplifier/godmoder les combats de Drakenguard et Rule of Rose sur PS2. Ce qu’on acceptait difficilement dans les années 2000 est devenu veto absolu aujourd’hui. La lenteur des anims, les collisions de l’espace, c’est juste une purge sur ces deux jeux dont les intrigues me font pourtant envie.
Bonus #02:Willem Rosenthal dont on attend toujours le prometteur KikiKaikai-like (Go Go Kudamono!) a mis en place ce week-end la page Steam de son plateformer-puzzle PomPom. Jauge de magie Super Nintendo au max.
Oui le numéro 50 avec KOF95 sur la couverture doit coller, juste après le numéro qui avait testé les deux autres gros RPG de la fin d’année, Tengai Makyō Zero et Dragon Quest VI.
Également impliqué dans la magouille WATA, d’ailleurs. J’entends bien qu’il faille manger mais…
Ceci dit, je trouve la vidéo légèrement obtuse concernant les sources de revenus de Cifaldi puisqu’il me semble qu’il bosse toujours chez Other Ocean / Digital Eclipse. Mais les reproches envers LRG sont assez justes.
D’ailleurs j’ai récemment découvert l’existence de cette exclusivité américaine (développée au Japon), Go! Go! Hypergrind d’Atlus, conçu par des anciens de la bande de Kobayashi chez UEP Systems, Sunaga Makoto et Konno Tadayuki. Le cel shading a bien vieilli !
Cifaldi a quitté Digital Eclipse pour se lancer à plein temps dans son asso et vit vraisemblablement des sous du Patreon. C’est dur d’en vouloir aux gens qui ne savent pas ce que fait cette asso vu comment elle communique depuis son lancement, se présentant alors comme la première asso de préservation du jeu vidéo au monde (j’ai entendu des dents grincer chez GPS, MO5 et chez toutes les asso qui préfèrent la collaboration à la compétition), indiquant vouloir proposer une archive consultable sur place de magazines US ce qui paraît de plus en plus désuet vu la vitesse à laquelle les magazines sont collectés et scannés ces dernières années (et je ne parle même pas d’Abandonware-magazine qui collecte lui aussi tous les mags de JV francophone mais les propose en ligne) et participant à des conférences / cours d’Histoire dont on n’a pas trop vu la couleur. Mais leur travail en coulisses prend peut-être plus de temps que prévu.
A titre individuel, Cifaldi a fait des trucs pour la préservation du JV, notamment des dumps de ROM de jeux annulés ou de versions de développement, mais on lui doit aussi la première affaire de tarif complètement pété avec la version US non sortie de Final Fantasy II mise en vente à 50 000$ largement relayée à une époque où on plafonnait à 10 000 avec les Nintendo World Championships. Certains ont sans surprise fait grimper leurs tarifs après ça.
C’est aussi à lui qu’on doit la légende selon laquelle Nintendo télécharge les ROM de ses propres jeux, propos là encore largement relayés par la presse et qui occultent le fait que Nintendo a tout simplement recruté l’un des piratins à l’origine de ces dumps. C’est d’ailleurs un autre problème si la mission de son asso est d’enseigner l’Histoire du JV : ses connaissances sont limitées à la NES aux US, aux point’n click Lucasarts et à la presse US. C’est quand même l’un des rares « historiens » à avoir encensé le livre Console Wars, écrivant même un article sur le sujet pour Kotaku. Je passe sur son article sur la date de sortie de SMB1 aux US, l’un de ses articles les plus connus alors qu’il a vraisemblablement fait comme avec la présentation de son asso : il a fait semblant d’ignorer que quelqu’un avait déjà fait la même chose avant lui (un site qui était alors l’une des références sur Mario). Bref…
Contre-programmation terroriste en pleine célébration de la du Gamecube mais sauriez-vous deviner quels sont les 15 jeux Super Famicom ayant obtenu un rang Platinum (donc une note de 35/40 ou mieux) dans Famitsu ? C’est une époque où le magazine était un poil plus sévère et je vous encourage à lister vite fait votre pronostic avant de regarder car il y a quelques surprises.
39/40 Link to The Past
38/40 Furai no Shiren
37/40 F-ZERO
37/40 Final Fantasy VI
36/40 Shin Megami Tensei
36/40 Final Fantasy IV
36/40 Dragon Quest V
36/40 Dragon Quest III
36/40 Fire Emblem Monshō no Nazo
36/40 Street Fighter II’ Turbo
35/40 Street Fighter II
35/40 Lemmings
35/40 Dragon Quest I•II
35/40 Mario Paint
35/40 Fire Emblem Trachia 776
Ah, c’est sûr que Mario fait vendre moins de guides qu’un bon RPG !
Video Game Esoterica a commencé une série de huit vidéos sur la PC-FX.
Comme d’hab avec lui, le propos est détaillé, informatif, sans circonvolution. J’adore ce gars.
Le seul truc un peu décevant, c’est qu’il diffuse le signal brut de ses captures jeux, sans scanlines ni filtrage de l’image pour approcher le rendu d’époque sur CRT. Je sais que je suis un peu toqué sur ça mais le résultat est malaisant.
Pas encore écouté en intégralité mais chouette entrevue de MO5 avec un de mes héros d’enfance. (J’espère que lui au moins ne se trimballe pas de casseroles!)
Très chouette. Ça m’a d’ailleurs fait penser que je dois trouver —depuis 15 ans— un skateboard de doigts adapté pour profiter un minimum de Yanya Caballista (PS2), autre obscur jeu de skate cell-shadé choppé en occase sans l’accessoire-gimmick.
Perso, pour les 20 ans de la GameCube, j’ai eu une épiphanie (je n’étais visiblement pas le seul à avoir erré dans l’obscurité durant toutes ces années, ça me rassure un peu).
Ça date de juillet dernier mais Eurogamer a pondu un article intéressant sur City of Metronome, mémorable vaporware de Tarsier (Little Nightmares, The Stretchers).