Dans ma toplaylist de la semaine.
https://www.romhacking.net/translations/7113/
Samurai Shodown RPG enfin traduit en anglais.
Je sais qu’il y a une traduction FR de longue date mais je n’arrivais pas à la faire fonctionner en dehors du (très) vieux NeoRaine.
Ah bien bien, elle était attendue !
Pour info, on doit cette trad à Jeff Nussbaum, ex-traducteur des Ys PSP chez EXSEED.
La trad FR de 2013 était un petit miracle mais parfois un peu bancale et les message en combat n’étaient pas localisés, la faute à un soucis d’identification de ces strings il me semble. Hâte d’essayer cette version définitive anglaise pour comparer.
A noter que le core MiSTer accepte ce jeu et que le SD Loader de Furrtek a été MAJ il y a quelques semaines pour le supporter également — durant des années, ce fut le seul titre Neo CD à ne pas être compatible avec cet ODE, ce qui m’avait d’ailleurs convaincu de traquer une console dont le lecteur marchait encore.
J’ai souvent ce feeling diffus avec ces projets retro, mais là c’est vraiment de l’excitation ressentie pour un jeu qui n’était vraiment pas intéressant et que je n’ai jamais fini (en plus il y avait deux scénarios je crois ?)
La quête de la préservation de vieux média et la nostalgie de « ce truc auquel on n’a pas eu accès à l’époque en occident » sont plus importants que le véritable plaisir à jouer à ces jeux, et je le comprends. Juste, je me demande combien de gens s’infligeront ce truc jusqu’à à la fin. C’était pas nul, hein ? Juste ultra classique.
Y avait quand même Marie-Jorōgumo-Antoinette en Boss à Versailles pour Charlotte et rien que ça, petit cœur avec les doigts.
Iggy, je vois ton point et il est valable dans la plupart des cas. La curiosité prime.
C’est formidable de voir un titre, qui aurait pu (ou dû) sombrer dans l’oubli, connaitre un second souffle et étendre sa base d’utilisateurs.
Je sais que tu parles spécifiquement de Samurai Shodown RPG mais pour nuancer sur ton feeling diffus concernant le plaisir de jeu : il y a certes le vaste cabinet de curiosités (comme ici) mais surtout le petit salon, où dinent sous le chandelier karmique les nombreuses pépites oubliées aux frontières à l’époque.
J’ai récemment parcouru en Anglais Marvelous: Mouhitotsu no Takarajima et Boku No Natsuyasumi 2 en y prenant beaucoup de plaisir. Baroque Saturn prochainement.
Un autre convive à la table est certainement Racing Lagoon qui a trouvé son petit public ces derniers mois, bien aidé par l’aura Squaresoft et sa sortie progressive à mesure que les chapitres étaient traduits. Hilltop (le traducteur) a récemment compilé quelques retours :
(Sans doute surpris lui aussi du feedback reçu quand la plupart de ces longs chantiers de localisation se soldent généralement par une indifférence polie).
Bref, un post pas forcément utile mais c’était juste pour apporter cette petite nuance : il n’y a pas que l’aspect nostalgique ou la simple préservation dans ces projets retro. On n’est jamais à l’abri d’un bon jeu. Et il reste pas mal à découvrir. Même si le public n’est pas large, il joue et se montre capable de beaucoup lorsque le jeu raisonne.
(Jusqu’à bricoler des cartmods de Tengai Makyou Zero avec la loca EN pour y jouer sur SNES. C’est le seul moyen a l’heure actuel, le mapper SPC7110 n’étant pas supporté par le SD2SNES - FX Pak Pro)
Je découvre ce bien joli appareil éducatif, apparemment répandu dans les écoles anglaises.
Andrew Hutchings
It is called a Valiant Turtle, it connected via an infrared module to the BBC Micro computer, with which you could make it draw on paper using the Logo programming language.
(Je me demande si en combat elle est plus forte que le WonderBorg)
Hé bé. La tortue du Logo sur TO7 est en PLS pour le coup.
Ah oui mais Racing Lagoon et Tengai Makyo 0 étaient des jeux intéressants pour leur époque qui ont des côtés rigolos même maintenant. Ce que je veux dire de SS RPG c’est que c’était pas intéressant déjà à l’époque, à part il est vrai Marie Antoinette dont on ne se lasse pas. Pour moi une pépite oubliée est vraiment un jeu ultra confidentiel noyé dans la masse, genre jenga PS1, j’ai l’impression que SS RPG est déjà balisé (mais après peut-être que c’était parce que j’étais très SNK à l’époque donc je m’en souviens).
Genre, Athena Awakening from Ordinary Life était un jeu très très naze, mais il essayait des choses un peu hors des sentiers battus, comparé à SS RPG.
SSRPG, c’est un fantasme alimenté sur plusieurs décennies. Le jeu était abondamment montré dans la presse francophone mais pas que, porte sur une licence connue, reste assez joli à regarder, n’a jamais les honneurs d’une sortie officielle en anglais et n’a pas bénéficié d’un patch de traduction à la même époque que les gros RPG SFC sortis dans le commerce un poil plus tôt (auxquels je jouais sur emulateur il y a déjà plus de 20 ans).
Oui, lui et Tengaimakyô II étaient de vraies machines à fantasmes.
Video Game Esoterica a pondu une chouette vidéo (une de plus).
Old mais comme je découvre seulement ce soir: la biobiothèque est une série de courtes vidéos pas mal foutues sur des créateurs JV.
Excellente vidéo de Techmoan sur le Walkman II et son étonnante obfuscation culturelle au profit du premier Walkman. J’avais aussi tiqué sur le détail de Star Lord utilisant un Walkman de première génération en 1988 dans le premier Guardians of the Galaxy.
Toutes les références à Zelda dans les jeux Mario :
DF Retro revient sur l’émulation officielle nascente du Model 3.
Origami lance une nouvelle émission rétro dans le style de Retro Dash sur Gamekult, avec manifestement les mêmes intervenants qu’à l’époque. Histoire de bien appuyer la filiation, la première de Super Vieux Jeux est une émission de trois heures sur les cinematic platformers – ce qui est exactement comment j’aurais décrit Retro Dash de loin sans trop l’avoir consommé à l’époque, mis à part les intros toujours rigolotes qui manquent d’ailleurs un peu ici.
« Eclipse » was a demo created by a then-17-year-old Dylan Cuthbert, who took inspiration from 3D home computer games of the time and applied their aesthetic to the Game Boy. The demo was shopped around and, ultimately, signed by Nintendo, where it became the company’s first 3D game, X.
La Video Game History Foundation vient de rendre dispo la fameuse démo en plus de se fendre d’une remise en contexte:
On ne dira jamais assez combien les développeurs Britanniques étaient en avance sur tout le monde en matière de 3D dans les années 90.
C’était lié à quoi d’ailleurs cette avance ? Y’a pas que la 3D : au début des années 90 il y avait personne en Europe qui leur arrivait à la cheville tout court. Je mettrais une bille sur l’existence du BBC Micro et autres ZX Spectrum dès le début des années 80.
Le gros avantage qu’ils avaient était un écosystème propice au développement de jeux. Déjà ils avaient du matériel local de qualité, comme tu le soulignes, mais surtout ils avaient bon nombre de société de développement. Si on compare avec le reste de l’Europe, il est clair que ça incitait aux carrières.
Le fait aussi que toute la littérature informatique de l’époque était en Anglais (et j’inclus ici nombre d’ouvrages d’algorithmie, particulièrement pour la 3D), ce qui simplifiait un peu les choses.
Du reste c’est pour ça, à mon avis, que la Demoscene a été un phénomène quasi exclusivement européen, le Japon et les USA ayant eux aussi de quoi absorber les jeunes talents rapidement (en plus probablement d’autres spécificités socio-culturelles).
Oui j’avais ça en tête, Bullfrog et Rare étaient par exemple déjà des companies de deuxième génération.
Je penche pour une combinaison de plusieurs facteurs : matériel de qualité accessible sans trop se ruiner, une floppée de développeurs amateurs qui peuvent se lancer sur ces mêmes machines, plusieurs éditeurs locaux prêts à acheter leur jeux, un phénomène d’émulation entre les différents développeurs, lesquels peuvent s’échanger des infos et/ou tenter de dépasser ce que fait le voisin et de se distinguer.
Eh beh !
http://stargood.org/trans/tenma.php
C’est beaucoup plus difficile, pour des raisons de taille comme qualité de script comme de la façon dont le jeu est codé, de traduire Tengai Makyō II, mais les bases sont là.
En mouvement :
Quelle année maboule sur toutes les lignes temporelles : une avalanche de bons jeux modernes et retro, mon backlog a pris 120Kg ces derniers mois. Yum!
Allez, je mets une piécette dans la fontaine à vœux 2024 pour voir débouler des localisations anglaises de Segagaga et Kownloon’s Gate.