[Retro] c'est trop

Franchement, tu peux attendre Manjimaru. C’est comme passer directement de FF1 à FF4 (les originaux, pas les remakes GBA moins disparates). Par contre, je ne sais pas ce que vaut la traduction de Ziria, mais à la manière d’un Mother, il faut espérer (au moins pour les épisodes PC Engine et Saturn) que l’équipe ait apprivoisé non seulement les problèmes de qualité de localisation et de reprogrammation du code spaghetti de ces vieux RPG, mais aussi la préservation du ton et de l’humour de l’époque, tout en arrivant à les transmettre à un public occidental de 2024 sans nécessairerement que ce dernier ait les clefs de lecture et les refs de l’époque. Surtout pour Manjimaru. Pfouya… Ce n’est pas un sacerdoce donné à toutes les équipes de traduction. Mais je n’oserais pas les blâmer pour excuser le manque de fun de Ziria, qui n’a jamais été au même niveau que Manjimaru ou Kabukiden. (J’ai découvert Ziria en dernier, ça joue peut-être.)

[edit] Enfin ceci dit, je relis tes griefs : Manjimaru est pêté de combats aléatoires tous les deux mètres aussi, hein… ♪ C’était la mode à l’époque ♬ Dai-yon sur Saturn est moins vener’ sur ce point.

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Un boulette signal réglé au mieux pour atteindre le récepteur de @Dom
Olipix a pondu non pas une mais deux vidéos consacrées à l’Alice et je voulais savoir si tu avais un endroit où trouver les illus (high-res) de Moebius sur cette commande.

Enfin, je dis « les illus » mais j’ai l’impression que le budget n’autorisait guère mieux qu’un seul dessin réutilisé et mixé à toutes les sauces.

Je ne crois pas qu’il existe un artbook exhaustif des différentes illustrations de Moebius. L’illustration en question est a priori toujours en possession de sa femme ou de ses héritiers (comme la quasi-totalité de ses oeuvres), mais pour une raison qui m’échappe, on n’a toujours pas eu de recueil digne de ce nom. Idem pour les concept arts réalisés pour des films ou des jeux, c’est au mieux éparpillé dans des livres ou sur le net, mais il n’a clairement pas bénéficié du même traitement que Syd Mead par exemple, alors qu’il jouit probablement d’une notoriété similaire à l’international.

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http://obligement.free.fr/articles/piratage_logiciels_italie_1983_1993.php
Joli article relatant l’histoire du piratage « légal » en Italie, jusqu’en 1993 et son impact sur les mentalités et, surtout, sur l’inexistence de l’industrie vidéo-ludique locale pendant longtemps, alors même que le belpaese disposait de codeurs et d’artistes de talent (même si ceux-ci n’avaient pas forcément beaucoup d’idées originales au début).

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Ca m’a rappelé les grandes heures de I.C.S (Italian Cracking Service, ça ne s’invente pas).


Le deuxième (?) poisson d’avril le plus connu de l’histoire des magazines JV américains est devenu réalité grâce à quelques moddeurs acharnés.


Puisque l’IP fait de nouveau l’actualité dans le monde du jeu vidéo, sachez que le dernier Swan Song en date est consacré à HUNTER×HUNTER: Ishi wo Tsugumono, premier des quatre (!) jeux H×H de la WonderSwan.


Ah ! Bonne nouvelle pour Sony, Marathon de Bungie est enfin sorti le week-end dernier.


Pas encore regardé la récente vidéo-évènement de Pannenkoek (le génie fou et longtemps présumé disparu des half A presses) de 3h45 sur les murs invisibles de Super Mario 64 mais il vient partager une plus courte vidéo, faisant justement suite à ses découvertes, et ayant permis à la communauté Mario 64 d’ouvrir une porte impossible à ouvrir (bien sûr !).

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J’ai pas trop compris l’astuce.
C’est assez connu que c’est la première version d’Indy 3 Adventure avec des graphismes VGA et quelques pistes en CD-Audio. Il y a quelque chose que seuls les japanophones peuvent comprendre ?

J’ai pris le post comme une manière habile de Chaz d’indiquer qu’il avait acquis l’un des plus beaux ordinateurs jamais créés.

Ou alors une Marty ?
Ou alors c’est un anniversaire (qui n’est ni celui de la sortie Amiga ni FM Towns) ?

En tout cas c’est cryptique.

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Euh, y a pas d’astuce, je trouve que c’est une boîte rigolote. Toutes les sorties de cette collection ont la même charte graphique.

Ça fait partie d’une collection de jeux « imports » sélectionnée, traduite et commercialisée par Fujitsu. Où j’ai également découvert que Novastorm avait été rebaptisé Scavenger 4 par Fujitsu au Japon (ce qui n’est pas totalement malicieux car c’est réellement le nom du vaisseau). La version 3DO s’appelait bien Novastorm sur place.


Une bande de démo smooth jazz de Panasonic pour le format DV (deux boucles sur la même cassette donc elle ne dure en vérité que 15 minutes). Notez que la résolution 4K est un upscale issu de cette numérisation ; l’originale n’était pas compatible HiVision (c’était grosso modo du 720i pour simplifier la comparaison).

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C’est plutôt dans l’autre sens : le jeu est à l’origine sorti sur FM Towns en 93 puis sur d’autres marchines l’année suivante. Je suppose que Fujitsu a encore une fois arrosé le développeur afin d’avoir un jeu pour sa machine.
Plusieurs jeux FM Towns ont eu droit à une illustration de couv’ spécifique, que ce soit Zak McCracken par Hikaru Yuzuki ou des titres tels que Drakkhen, Ultima IV et les deux premiers Wing Commander par Takashi Asada.

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Rapide topo sur ma visite à POP Central dans l’Essonne ce week-end.

Ça commence par une longue route pour s’y rendre. La Route. Sans doute parmi les coins les plus laids de France, une interzone d’activité dégueulasse faite de vendeurs de piscine, de casses, de pompes funèbres, de restau fermés et de villages morts coupés par la route nationale 20 où les gens roulent comme des blaireaux en hyperglycémie. Si vous me croivez pas, Google Street View est là pour confirmer la beauté empoisonnée des lieux.

Une fois à Etréchy, on arrive sur le cimetière d’un ancien Bricorama dont il reste les couleurs iconiques (on t’oublie pas, Bricorama). Sur le parking, très peu de voitures-visiteurs et celle de Fast and Furious verte fluo qu’a essayé un couple à l’instant.

Notez sur la gauche le fuselé impeccable de ma 406 qui fêtera bientôt ses 200 000 km sur Terre. Je l’adore : ne pas bien mettre un CD dans le compartiment à CD —logé dans le coffre, bien sûr— rend maboule l’énorme ventilo du moteur qui vrombit dans un mur de db. Véridique. On a mis des heures hier à trouver la cause.

Je ne m’attendais à rien et l’entrée ne m’a pas forcément rassurée. Elle donne directement sur une boutique où le visiteur est accueilli par un mur de Funko Pop et un Street Fighter 2 SNES en 50hz dans un mauvais ratio d’image. Mauvais sentiment de « truc vite-fait pour geeks ».

Je tourne la tête pour tomber sur une magnifique maquette de Dolorean elle aussi à vendre.

Elle est gigantesque et détaillée. Je l’admire en me disant que rien que ça valait le déplacement.

Les membres de l’asso à l’accueil nous expliquent que le musée est scindé en deux parties : un grand garage et une immense gaming room. Il est bien sûr interdit de toucher aux caisses mais les bornes et flippers sont en freeplay, bonne visite ! Tampon, on entre et là… j’arbore un sourire béat qui ne me lâchera pendant plus de deux heures.

Le boulot de reconstitution est fou, les pièces inestimables pour qui a passé trop de temps devant la TV.

Quelques bornes dans le garage, dont pas mal non opérationnelles, mais bisous à Crazy Taxi qui est toujours aussi fun et radin sur le timer.

Bref, du culte, des curiosités et du nawak.
Je n’ai pas pu poster tous les véhicules par flemme d’éditer les visages mais sachez qu’on y croise aussi les voitures de Borat (!). Il est également possible de louer les caisses moyennant finances: soit en se faisant promener, soit en pilotant certaines d’entres elles une vingtaine de minutes sur un circuit à proximité. Un des membres nous expliquait la galère monstre rien que pour sortir la Batmobile du garage, je compatis.

OK, les voitures, c’est validé. Direction les jeux-vidéo qui sont notre passion.

L’espace forme un U avec dans la première aile des vitrines chargées de très belles pièces (souvent en boites) d’un côté et des bornes de démonstration de l’autre.

Petite émotion lorsque je suis tombé sur ce panel :

Quelle chance ! Je n’ai pas demandé combien de bornes Paprium avaient été produites en tout mais ça doit se compter sur les doigts d’une main de Simpson.

L’occasion de découvrir ce jeu que la plupart des acheteurs attendent d’ailleurs encore.
J’ai pris la meuf sans bras et turbo rapide, bon flow. Ça m’a plu, ça bouge bien, les graphs ont l’air chouettes (voir paragraphe suivant) et les musiques donnaient bien avec ces caissons de basses, malgré un des thèmes par trop répétitif. C’est monotone et un peu limité comme tout bon beat’em all des familles mais j’ai hâte d’y rejouer chez moi sur Steam ou mon Everdrive pour vraiment le découvrir.

A noter que le PVM initial a lâché et a été remplacé par un moniteur VGA sur laquelle la MD était branchée, sans doute en composite, via un adaptateur premier prix (pas un Tink-5X). Le rendu était hyper cradingue, quasiment du 2xSal, mais collait bizarrement bien au mood du jeu et à son développement flamboyeusement broken.

Les vitrines sont belles même si elles manquent encore cruellement d’explications. Je pense aux personnes simplement curieuses de découvrir et qui risquent de ne pas s’attarder alors que chaque machine/variation a sa petite histoire. Vu le nombre d’items, une appli avec gamification et audioguide serait idéale mais j’imagine le coût pour une si petite structure.

Le co-gérant est un gros fan de Grand Turismo. Un coin entier est dédié au jeu, featuring la Dodge Viper d’un de ses potes relookée pour l’occasion avec l’accord du patron de Polyphony Digital, ai-je appris. Très classe.

En parlant du taulier, j’ai eu la chance de le rencontrer et de sympathiser. Une crème, un vrai passionné intarissable en anecdotes. Gwen, merci pour ta générosité et la visite privée si tu tombes par hasard sur ce message, hâte de voir le futur coin consacré aux ordinateurs.

En vrai, toute l’équipe est vraiment adorable. Mention spéciale au jeune réparateur de 19 piges qui nous a envoyé en continu de belles impros funk via le Mac en midi, le MSX2 en midi et la fucking Intellivision en midi sur ce clavier rarissimo.

D’ailleurs, j’ai failli le louper : un magnifique Next siège dans l’une des vitrines.

Passons à la deuxième aile consacrée aux bornes diverses.

Toutes les bornes ne sont pas fonctionnelles mais il y a déjà presque de quoi passer un après-midi entier, d’autant que d’autres poids lourds de l’arcade ne devraient pas tarder. Je crois d’ailleurs avoir compris que la borne Computer Space actuellement visible à la Monnaie de Paris (expo Coin Up) devrait prochainement rejoindre la salle. Vu sa fragilité, j’ignore si elle sera jouable mais ce serait un item de ma bucket list en moins de lancer ne serait-ce qu’une partie dessus.

Téléportation temporaire!

Côté pinball, le choix n’est pas en reste, voici les tables actuellement dispos :




J’imagine le travail de maintenance derrière toutes ces bornes…

Bref, j’écourte car je fatigue un peu mais il y a encore beaucoup à dire et montrer. Je ne sais pas si le musée de Tev se fera mais, en attendant, ce serait vraiment couillon de snober ce POP Central qui vient d’éclore il y a quelques mois et qui promet de s’étoffer et de s’agrandir sur le premier étage. C’est un accès anticipé pour le moment, sur le rez-de-chaussé seulement, le musée n’est même pas encore officiellement ouvert et ça balance déjà pas mal comme disent les loubards.

Je vous recommande la visite si vous êtes dans le coin. Surtout en famille vu le côté transmission pop-culturelle de la Gen4 vers la Gen9.

Ensuite, on a vraiment eu les conditions de visites idéales mais c’est tellement grand que, même avec de l’affluence, ça doit être largement gérable.


(J’ai honte, je n’avais pas reconnu le van de Breaking Bad)

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(Pardon je suis tombé dans un trou noir de Novastorm) Jeu moisi mais quel staff légendaire, dis donc ! Oliver Wright de NVidia (ex-Evolution Studios chez Sony) à la programmation ! Nick Burcombe (le réal des deux premiers Wipeout) au game design !

Merci pour ce petit reportage.

J’ai fait l’acquisition d’une Marty l’an dernier, en junk à bon prix et avec l’espoir qu’elle serait tout de même fonctionnelle comme ça arrive souvent avec le junk japonais. Pas de chance, le lecteur CD est fubar (le lecteur disquette aussi sans doute) donc je n’aurai pas le loisir d’essayer mon Scavenger 4, seul jeu que j’ai acheté pour Marty avec Emit.

La boite est top effectivement, d’une taille « n’imp » comme souvent dans le micro jap 90’s. Ça ne se voit pas mais elle est légèrement plus haute que celle d’Emit.

Oui, toutes les boîtes de cette Soft Collection Kaigaihen ont l’air identiques (l’effort est appréciable) mais cela faisait d’avantage sens à l’époque des jeux Lucasfilm Games et des adaptations de RPG occidentaux car ils étaient souvent filés avec une carte ou un gros hint book en plus du manuel. Je me demande à quel point ils expliquaient le schmilblick dans ces hint books. Note aussi que, dans le cas de The Last Crusade, le joli carnet du Docteur Jones n’est pas traduit. J’espère que Tarō-kun a révisé son TOEIC.


Les versions FM Towns sont souvent mentionnées dans les rétrospectives pour leur traitement audio généralement unique mais je trouve les boîtes presque aussi intéressantes que les logiciels inclus sur le disque.


Indirectement lié mais j’imagine la tronche du gusse peu informé qui achète ce « RPG » pour son PC-98 sur la foi de ces jolies bikini armors à cheveux bleus ou pourpres et boum, dedans, c’est NetHack.


Pourtant, comme expliqué au dos de la boîte, NetHack est un « Rouge » :vache:

On doit la mise en œuvre de cette version à Hasukawa Ryūjirō (le nom mis en avant en bas à gauche), qui s’était spécialisé dans la curation, la compilation et la vente de freeware pour le PC-9801 chez Shūwa System Trading puis ASCII. Ah bah bravo, bel esprit. C’est notamment via une de ces compilations d’ASCII, Bio.100% Free Game Collection, qu’est devenu populaire le jeu Sengoku TURB, mieux connu chez nous pour son improbable et hallucinant remake sur Dreamcast.



Le FMP loader et le MAG Loader mis en avant sur la disquette sont respectivement un module de musique FM et un module d’affichage de CG pour cette version du jeu. On doit FMP à Nagai Satoru alias Guu qui semble avoir été important dans la scène de conservation et de compatibilité des modules FM à travers les différents écosystèmes japonais (il est crédité sur certains portages EGG). Moins d’infos sur Fujita Yuki alias SAM mais son MAG Loader semble avoir à l’origine été conçu pour facilement charger les pages de « magazines » sur disquette, façon Disk Station. Pas d’infos sur qui s’occupe des quatre pistes de la bande-son, ou sur les douze illustrations qui habillent cette version de NetHack, mais on doit l’illustration de la boîte à AROUND2, dont je ne trouve rien de montrable sur un site tous publics mais qui a participé à quelques compilations d’illustrations coquines sur micro-ordinateurs (via la parution CG no Tatsujin notamment).

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Marrant, j’y suis passé avec un copain il y a quelques mois (pas longtemps après l’ouverture). C’était bien sympa en effet et, au vu de tes photos, il semble bien qu’ils aient étoffé leur collection rétro.

Pas loin du QG officiel de mon groupe de demo (@dma :wink: ).

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Au cas où : c’était une petite diatribe contre la laideur architecturale de ces zones, je n’ai évidemment rien contre les gens qui habitent autour. D’ailleurs, j’imagine qu’il y a de chouettes coins dès qu’on sort un peu de la N20.


Fat vidéo de GMTK cette semaine.

Je crois que l’algo de Youtube est bourré mais cette petite tirade sur Altered Beast change des formats de vidéos retrogaming habituelles.

Et du coup, comme je n’avais jamais pris le temps de poster cette vidéo plus tôt dans la semaine (car j’espérais grouper ça dans une thématique de vidéos sur Sega), il se trouve qu’elle vient de sortir une autre vidéo sur Theme Hospital il y a quelques heures.

Ce n’est pas du tout (enfin à première vue) une chaîne sur les jeux à la base ; aucune idée si Creatures Macabre va désormais se concentrer sur ce genre de contenu pour contenter Algorithme-sama.

Un fil très intéressant sur la Ngage vue par un dev: x.com

J’espère que le bouquin qui y est mentionné sera traduit pour bien se rendre compte de l’étendue du syndrome folie des grandeurs chez Nokia à l’époque.

Mais bon, l’effet positif aura quand même été de pouvoir durablement faire émerger des mastodontes du jeu mobile en Finlande grâce à tout ce fric, comme le souligne l’article mentionné.

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