L’objet lui-même est déjà une fanfic de Haro dans Gundam.
Écoutez, 9 clairs avantages vs. 1 seul inconvénient, il me semble que les maths parlent d’elles-mêmes.
Dans le buisson fourmillant des inventions humaines, il y a ces branches audacieuses et économes en énergie… mais complètement oubliées, qu’il est fortuit de réactiver en ces temps de rarefication des ressources et de pollution éternelle.
Ce mouvement « de bon sens » paleo-énergétique est très présent dans les pratiques paysannes modernes (bio-synergies des espèces, haies autours des champs…) mais il reste à largement défricher les domaines du quotidien urbains ou domestiques.
J’ai bien hâte de retourner à Paris pour visiter ce modeste Retro Futur Museum, dédié à la mise en avant des innovations énergétiques du passé sur un spectre aussi large que des brevets oubliés du XIXe siècle au kotatsu espagnol, en passant par le bélier hydraulique ou d’anciennes lampes à friction de l’armée suisse.
A21, cette petite structure à la fois fablab et centre de formation (dont le musée n’est qu’un rameau) est un petit bourgeon solarpunk qui me file une fiole d’estus au moral, en sachant de plus qu’elle est soutenue par la mairie de Paris. Hidalgo ! Rémission !
Pourvu que ça dure et très content de voir ce patrimoine d’ingénierie lowtech servir dans des projets concrets en France jusqu’en Guinée.
Je n’aurais pas dû faire défiler les commentaires.
Futur antérieur: une présentation du Cabinentaxi qui aurait pu parcourir Hamburg ou Detroit dans les années 80.
La NASA va peut être crever / se faire privatiser sous l’administration actuelle
La nouvelle, donc, qui me crève le plus le coeur dans le bordel actuel aux États-Unis, vue l’espace est mon sujet préféré de tous les temps : la mise à mort annoncée des programmes scientifiques de la NASA.
Près d’un mois après que le Washington Post et Ars Technica ont révélé les coupes budgétaires prévues par Donald Trump dans le budget de la NASA, la Maison Blanche a officiellement publié, vendredi 2 mai, le budget qu’elle entend confier à l’agence spatiale américaine pour l’année fiscale 2026 (qui commence le 1er octobre 2025). Les craintes exprimées depuis par de nombreux observateurs se sont révélées fondées : de 24,8 milliards de dollars (22 milliards d’euros), le budget de l’agence passerait, selon ce document, à 18,8 milliards de dollars, soit la baisse la plus importante de l’histoire de l’agence depuis sa création, en 1958 (− 24,2 %).
Le budget scientifique de l’agence est clairement le plus menacé par l’administration Trump, qui prévoit une réduction de 53 % de ses financements. Le document, qui sert à la Maison Blanche à indiquer ses priorités pour l’année fiscale suivante, avant les négociations avec le Congrès, est décrit par Casey Dreier, le responsable des politiques spatiales de la Planetary Society, une association à but non lucratif qui promeut la recherche spatiale, comme un « événement cataclysmique pour la recherche scientifique à la NASA ».
C’est bien mignon les astronautes, mais tout ce que les sondes robotiques et les télescopes ont apporté dans les 60 dernières années excèdent de très loin la contribution des 3 bonhommes sur la Lune ou dans l’ISS, pour une fraction du coût d’un vol habité.