Party like it’s 1982.
Quarante ans qu’on attendait de les revoir en Coupe du Monde, et première fois qu’on les bat dans cette compétition.
À froid, je trouve qu’ils méritaient encore plus la victoire que la Belgique de 2018. Non seulement le match est très serré, globalement dominé par l’adversaire et la victoire permise par un Lloris des grand soirs, comme il y a quatre ans, mais en plus, les Anglais ont vraiment été pénalisés par la RNG de l’arbitre (pour reprendre une vanne du Guardian) alors que les coups de pied arrêtés auraient dû être la principale source de leurs opportunités de but samedi soir.
Je n’ai pas trouvé Rabiot moins bon que les derniers matches : le pauvre devait à la fois compenser Kylian (comme d’hab) mais aussi soutenir le milieu de terrain en détresse face à Bellingham (19 ans !) et Foden puis rattraper le déséquilibre à gauche une fois que les Anglais remisaient sur un extraordinaire Saka (21 ans !) en 1v1 contre Theo qui n’est clairement pas le meilleur défenseur du monde. Heureusement pour lui, c’est probablement le système adverse le plus difficile qu’il aura eu à gérer jusqu’à la fin de la compétition.
Je suis globalement d’accord avec cette analyse, y compris le fait que Theo a été trop timide en attaque hier alors que Mbappé absorbait parfois quatre Anglais dans son vortex. Les Anglais ont aussi eu de la chance que Dembélé soit dans un mauvais soir, faut dire.