[Ciné/Docu/TV/Streaming] C'est Michael Bay et Don Draper qui rentrent dans un bar

La chemise de Greg :vache: :vache: :vache:

Sur les raisons du fiasco, il y a une remise en contexte fort intéressante du côté de la Chaîne Nébulaire (meilleur nom de chaîne YT), à qui ont peut reprocher de ne pas boire assez de café, mais pas de ne pas connaître ses dossiers.

J’ai appris grâce à cette vidéo l’existence fabuleuse de feu le projet StarStorm (1994, meilleure époque pour les adaptations en films, comme chacun sait). Je vous mets les 14 secondes comico-magiques qui ont été partagées assez tardivement.

Et en bonus, le pilote abandonné de Guardians of the Cosmos, la version américanisée de Saint Seiya, avec une esthétique entre Master of the Universe et TMNT.

Franchement, mon moi de 10 ans dit : « ça passe. »

J’en parlais hier avec un pote à qui je dois éternellement des bières pour l’avoir traîné dans ce traquenard cinématographique, c’est assez fifou qu’il n’y ait plus eu d’IP aussi tournés vers la collectionnite de persos, à la mode de Saint Seiya/Yoroiden Samurai Trooper, tellement benef dans le modèle économique japonais de la multipropriété pour les fabricants de jouets.

D’ailleurs j’adorerais lire quelque part un comparatif du business comparé des produits dérivés rapportés à l’audience et la longévité : je veux bien la preuve qu’une autre licence ait fait mieux que Saint Seiya. En fait, à part les inévitables super sentai, et dans une moindre mesure les Marvel mais pardon c’est pas pareil, c’est un filon qui paraît carrément sous-exploité aujourd’hui.

Topo intéressant sur les logos de Sitcoms.

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De retour du dernier Spiderverse : quelle claque, une fois de plus !

Rien que pour le tour de force technique, à voir.

La VF est super bien (que ca dans mon coin), hâte de chopper le DVD pour avoir la voix cockney géniale du Spiderman londonien celui en 2D/collage incroyable qui leur a pris un an à peaufiner paraît-il

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Si vous aviez loupé cette excellente série c’est le moment d’y aller, approuvé par Ghost in the Shell.

Bonne rétrospective de l’épisode The Outing (alias « Not that there is anything wrong with that ») de Seinfeld et l’état de la gay panic à Hollywood dans les années 90. Je recommande en outre cet article de 2022 plus critique envers l’épisode.

Sinon, je ne pense pas qu’American Psycho ait lui aussi besoin d’être défendu en 2023 mais ça fait plaisir de voir Ellis à ce point en phase avec Harron (la réalisatrice du film), quand on repense à toutes les relations compliquées entre les auteurs et les adaptations de leurs bouquins.

Hé ben…

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(misère)

J’ai franchement hésité à poster ça dans le thread des darons tellement c’est de la pure nostalgie bas du front, mais les nouvelles du monde sont tellement plombantes qu’il n’y a finalement aucune honte à se baffrer de madeleines.

Qui plus est, je pense que vous serez tout aussi sensible que moi au soin apporté au montage, à la sélection, à l’enchainement, à la qualité des images, et aux moments « punaise, mais ce logo / cette intro / cette DA / cette façon de filmer sont toujours aussi chouettes à regarder en fait ». Sans oublier cette voix off « pantoufle » qui dès le départ t’accompagne vers le canapé en te disant « t’inquiète ça va bien se passer, pose toi 2 minutes, voici un thé et je pose un chat sur tes genoux ».

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Dans mon Panthéon des gens biens qui font du bien, juste à côté de Bob Ross il y a Fred Rogers, l’équivalent Américain de Claude Pierrard pour nous autres petits Français. Son émission était un incroyable havre de paix éducatif dans lequel il est toujours aussi plaisant de se glisser. Mais je n’avais jamais pris le temps de me demander s’il jouait un personnage ou s’il était vraiment comme ça dans la vie, et bien spoiler alert, il était encore plus extraordinaire, et ça, ça réchauffe mon petit cœur endolori pas tous les méchants de la terre.

Je l’ai appris en regardant son chouette biopic joué par Tom Hanks…

… qui raconte sa rencontre avec un journaliste de The Esquire venu faire un papier sur lui. Ce papier devait faire 400 mots, il en fera 10 000 au final et la une du magazine en 1998. On peut toujours le lire aujourd’hui, mais ne le lisez pas si vous ne voulez pas vous faire spoiler.

Ce film m’a fait un bien fou, mais j’ai quand même voulu creuser derrière pour vérifier s’ils n’avaient pas un peu romancé certains passages pour Hollywood, et il se trouve que la plupart des faits relatés se sont vraiment passés, quel bonheur.

Vous pouvez encore voir ce film gratuitement sur le replay de France 4.

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Quelle étrange choix de réalisateur. Mais au moins ça rend l’idée intrigante !

Deuxième PV pour Dune: Part Two. J’avoue que c’est quand même bien joli.

C’est bien ça ? Ou le train est juste une excuse pour attirer des glaireux.

C’est hors sujet mais le truc qui m’a le plus intéressé dans cette vidéo, c’est la mention du film érotique 3D états-unien de 1969, The Stewardesses, dont j’ignorais le destin commercial tonitruant : $100.000 de budget, $26 Millions de recettes au box office. « It was the number-one film in the United States for three weeks in September and October 1971. » Filmé trois ans avant Deep Throat. Cinq ans avant Emmanuelle. Quelle époque…

La sexualisation des hôtesses de l’air par leurs employeurs (et le combat social précurseur desdits hôtesses en réaction à leurs conditions de travail) était justement le sujet d’un mini-docu intéressant de Vox, il y a une dizaine de jours. Le parallèle avec le succès du film ci-dessus est inévitable.

Plus rentre-dedans, comme à son habitude, Vice avait récemment un témoignage un peu plus shock value sur les dessous sordides du métier aujourd’hui (manifestement via une hôtesse d’une compagnie d’aviation asiatique).

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Et tout de suite, sans plus attendre, ma chronique éclairée du film NOPE de Jordan Peele que je viens de regarder :

« Sympa, mais pas ouf »

Nan, en vrai, le vrai exploit de ce film, américain, c’est de ne jamais évoquer ni montrer d’arme à l’écran. C’est la meilleure provocation du film. J’imagine le ricain de base en train de trépigner sur sa chaise parce que « avec des armes rien de tout ceci ne serait arrivé », et ça m’enchante beaucoup. Même si la conséquence, c’est qu’on y crois pas du tout, parce que les personnages n’ont pas des réactions d’américains. C’est pas ma seule critique, le film est trop long sans véritable raison, le jeu renfrogné et mou de l’acteur principal tourne vite en rond et ne sert pas le film. Reste la chose, une bonne trouvaille, même si on ne crois jamais à cet isolement total.

Je poste ça là pour plus tard / quand j’aurai enfin eu le temps de jouer à Immortality.

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(quelle fine et puissante analyse de la culture américaine d’Ono, Tocqueville serait fier. Truffaut aussi.)

Beau is Afraid - le dernier Ari Aster, qui ressemble à une longue thérapie personnelle de trois heures. Je n’ai pas vu ses films précédents, mais c’est une longue odyssée dans la psyché fracturée d’un homme en pleine psychose. Le début est hilarant, le milieu assez onirique. Le dernier tiers, franchement plus difficile à digérer, part dans des thématiques assez inconfortables, comme l’abus parental. J’aurais du mal à le recommander comme une séance è la cool, choisissez bien votre partenaire de visionnage. On était une dizaine dans la salle, ça faisait de la peine.

Sorcerer - mon cinéma de quartier d’amour a eu le bon gout de ressortir cet ahurissant film de Friedkin, période le pognon est infini, post-French Connection et Exorciste. Complètement zinzin dans ses ambitions, ce remake du Salaire de la Peur était assez justement comparé par le programmateur comme le jumeau maudit de Star Wars. Les deux films sont sortis en 1977 à quelques semaines d’intervalle, et représentent la croisé des chemins du Nouvel Hollywood, entre le cinéma d’auteur maximaliste dont Friedkin était l’un des chantres, et celle du blockbuster de Spielberg, genre qui domine maintenant de manière absolue le cinéma populaire dans sa forme la plus industrialisée (au contraire de Jaws qui reste un putain de coup de maitre) (je voulais évidemment parler de SW et George Lucas, et non de Jaws). De penser que les deux films ont cohabité est assez vertigineux. Bref, c’est pas non plus le chef d’oeuvre perdu que personne n’a jamais vu, mais si voulez voir un film sombre et poisseux comme on en fait plus, allez-y. La mini salle du Cinéma Moderne était pleine un samedi après-midi, et ça faisait chaud au coeur.

Ils passent aussi Persona (coucou @Iggy), je pense que je vais me forcer un peu pour aller faire ma purge culturelle de l’été.

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Awww, ils montrent à la fois Persona ET Female trouble ! Une programmation selon mon coeur.

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Tu confonds avec Francis Ford Coppola.

En parlant de film dont on pourrait oublier qu’il n’est pas de Spielberg, je suis allé voir Indiana Jones et la Dialyse du Destin. J’ai passé un bon moment, même si c’était moins bien filmé et rythmé que les trois non même les quatre(!) premiers. C’est dommage que le film bide car je le trouve sincère dans sa volonté de divertir le grand public sans trop les prendre pour des neuneus.

Le scénario ne vole pas haut mais il est heureusement moins débile que celui d’Indiana Jones 4, et les acteurs globalement mieux dans leurs pompes. Le storyboard aurait pu synthétiser plein de scènes plus élégamment (commencer l’intro directement dans le train par exemple) et on sent que le script a subi des réécritures inopinées – peut-être dues au COVID ? – comme une scène sous-marine qui finalement ne sert pas à grand chose. La morale involontaire de l’histoire m’a aussi doucement fait rigoler : Indy qui veut qu’on le laisse tranquille crever dans le passé et Lucasfilm oups pardon je voulais dire Helena la femme moderne constamment motivée par le fric qui ira jusqu’à la violence sur une personne âgée pour continuer à l’essorer de son vivant urf urf.

Ce qui m’a sincèrement bluffé, c’est la technologie de rajeunissement du visage de Ford dans l’intro (enfin je suppose que c’est le visage de Ford plaqué sur un figurant ?). C’est assez incroyable, un gros bon en avant sur les récents rajeunissements de Hollywood. Ne reste plus qu’à mieux trafiquer la voix par IA pour qu’elle colle d’avantage avec Ford époque Raiders / Blade Runner et on n’y verra que du feu.

Le film Tintin de George Lucas reste mon Indy moderne préféré.

C’est un projet qui sur le papier me rappelle le Logan du même James Mangold : un personnage principal tiré d’une grande franchise assez orientée action mais qui se retrouve au crépuscule de sa vie. La grosse différence avec Logan, c’est qu’Indy 5 a coûté 300 millions de dollars hors campagnes de pub et qu’on pouvait légitimement se demander avant la mise en chantier du projet qui voudrait voir un papy de presque 80 ans dans un blockbuster faisant suite à un film globalement peu apprécié. Il paye en partie pour les errements du 4e opus, dont une partie des spectateurs (déjà proche de la trentaine en moyenne à l’époque) n’a probablement pas envie de remettre le couvert.

Oups mon cerveau a fait un court circuit de deux ans en arrière vers Jaws alors que je tapais ce post.

Je ne peux que vous conseiller ce doc…

https://www.arte.tv/fr/videos/115177-000-A/russie-la-guerre-de-l-ombre/

… qui tout du long laisse penser que c’est la Russie… pour finir par ce bandeau

:thinking: