Qu'ouije? T'entends?

Décidément cette semaine… :cry: :broken_heart:

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J’aime au premier degré

Je m’excuse par avance pour le clip, qui est probablement ce qu’on a fait de plus visuellement dérangeant depuis le téléphone parlant de Téléchat, mais, en boucle depuis bien trop de semaines :

Je pourrais disserter pendant des heures sur ma découverte aussi tardive qu’atypique de cette chanson de 2006 : quelques coups de rosé un jour de juillet 2020 sur un marché du Périgord avec un colocataire de camping, prof d’anglais, joueur de tennis du dimanche convenable, accessoirement fan français n°1 et cuistot personnel (!?) du groupe Tindersticks. Je lui dois de les avoir écoutsé pour la première fois, non sans une certaine circonspection de ma part : j’ai d’abord été assez peu réceptif à ce qui m’a paru être du rock à papa des années 70, et la voix basse, traînante et nasillarde de Stuart Staples est très particulière (dit celui qui trouve que Conor Oberst a une voix tout à fait normale pour un chanteur). Et puis, je ne sais pas, par nostalgie de l’été, ou comme on se met petit à petit à apprécier les poireaux à 35 ans passés, ou les deux, je me suis mis à m’habituer à Tindersticks, ce son cuivré, intimiste et liquoreux, qui sent un peu la première gorgée de bourbon un soir de septembre. Depuis, j’aime beaucoup, en particulier ce duo tendre et enlevé avec la regrettée Lhasa de Sela.

Tout l’album Leaving Songs(dans le cadre duquel That leaving feeling a été composée, sans y être intégrée) est formidable.


Bon, mais en vrai je suis surtout venu poster le bonbon kitsch du dimanche soir, Morir Cantando, version espagnole de Mourir sur scène, par Dalida elle-même, probablement dans l’un des playbacks les plus pétés de l’histoire des playbacks pétés.


Adoro que YouTube, qui me connaît trop bien, enchaîne sans me demander mon avis avec ma chanson japonaise kitsch préférée, et cette question qui me hante depuis sa découverte il y a maintenant dix ans : mais pourquoi ce final boleresque ?


La page wiki sur le Bolero de Ravel, son histoire, sa conception, et la manière dont Ravel s’est à la fois félicité d’avoir réussi son expérience et minimisé son intérêt musical est fort intéressante. J’apprends incidemment, et je ne sais pas encore quoi faire de cette information (mais maintenant vous non plus), que Ravel a fait usage d’une râpe à fromage comme instrument de musique dans son opéra L’enfant et les sortilèges. J’ai pas encore trouvé où, quand, ni à quoi la reconnaître.

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Je ne souvenais pas qu’il existait une version Allemande de l’OST de Capitaine Flam

Comme d’hab, l’Estate a fait n’imp dans la ressortie de Thriller avec en bonus pas mal de titres déjà ultra-connus voire des purges de Will.i.Am, Akon et Kanye West commises pour les 25 ans, voire même un titre sorti en 1978 avec The Wiz, rien à voir… Mais bon, malgré la brouille avec Quincy Jones qui empêche de sortir ses masters, je me console avec quelques vraies démos inédites, cradingues comme il faut.


Comme le sujet a récemment été discuté en topic BD, je réécoute Cour de Récré.

Jamais entendu parler de Ginger Roots : c’est un groupe américain qui recrée une ambiance 80s japonaise absolument premier degré, c’est assez chouette (bon, en vrai, surtout les segments de TV japonaise des années 80 avec les épaulettes et tout).

Hum.

Précédemment sur Boulette

Oh ! GJ !

Pretty good: HISTORY OF HOUSE MUSIC 1999-2008

Ce chouette (et très long) morceau me fait découvrir Floodland au passage, ça a l’air sympa


Toujours aussi bon ce morceau :

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TVAM - Psychic Data (2018). Merveille de disque, Gonzai en parle comme d’une sorte de coldwave psyché et c’est exactement ça.

Dix après son lancement, Gonzai a annoncé aujourd’hui stopper sa parution papier suite à l’ingérabilité des hausses de prix et autres joies diverses de la presse en 2022. L’ultime numéro limité à 500ex est pré-commandable sur le site.

Je découvre de ces trucs avec Freaks of All Music depuis quelques semaines, c’est zinzin. Un exemple parmi tant d’autres : la bande-son du kaijū-spaghetti Yeti: il gigante del 20º secolo (1977) par Sante Maria Romitelli.

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Ce truc a 20 vues, je cherchais des vidéos sur France - Danemark, je suis un poil vexé que l’algo Youtube me connaisse si bien.

Bon retour sur l’adoption des coutumes pogos, slams et moshpits dans les concerts hip-hop ces dix dernières années. Jusqu’à l’écoeurement pour certains.

Plusieurs explications à ça, en dehors de la simple porosité des genres, dont la scéno qui s’est adaptée aux stades de festivals, les pontes ricaines influencées par l’énergie rock n’ roll, la bascule généralisée vers des rythmes trap propices aux drops ainsi que les passeurs suisses de SuperWak Clique.

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J’adore cet album qui s’écoute au casque ou sur une très bonne sono pour profiter au maximum de ses effets acoustiques. Attention cependant, si vous avez un acouphène et que les extrêmes aigus vous posent un problème, c’est son terrain de jeux. Profitez en à fond pendant que vous pouvez l’écouter, avec l’âge et l’auditon qui baisse, certains fréquences sont condamnées à disparaître.

Sashimi de :vache: également, je me souviens encore de ma découverte d’Ikeda et d’Alva Noto après ma phase MillePlateaux/Warp/Autechre, comme une parfaite continuation.

Ultrasonics sort d’ailleurs vendredi.
J’aime beaucoup les installations d’Ikeda mais je m’en veux d’être passé à côté de celle-ci.


Comme les cymbales sont fabriquées en Turquie, j’en profite pour poster ce chouette topo sur la pop turque en Allemagne.

Bisous les kızlar.

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La rétrospective Spotify c’est vraiment le miroir sans pitié que j’appréhende chaque automne, mais j’avoue ne pas piger ce qu’a bu l’algo cette année. A l’en croire, mon titre préféré est le subtilement panthère rosesque mais très oubliable Les premières pages, de Jun Miyake, B.O. des Traducteurs, apparemment écouté 156 (!) fois.

J’ai surtout dû accidentellement appuyer sur l’option loop un jour où mon PC de bureau était son éteint et laissé tourner toute la journée en boucle sans m’en rendre compte - et comme le morceau dure moins d’une minute, il a beaucoup tourné et tout foutu en l’air ma rétrospective, le sacripant.

The Fantasy Life of Poetry & Crime en album le plus écouté, par contre j’assume assez facilement.

Running Up that Hill en 2e position et As it was d’Harry Styles en 5e, hem, je plaide coupable votre honneur, mais est-ce ma faute, à moi, si ça se mariait si bien avec les forêts de conifères de Cape Cod en été ?

Très bon choix pour fêter la victoire du Japon.

C’est chouette mais ça manque un peu de triangles ha !

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