Et donc : le site de Game Machine, revue dédiée aux professionnels de l’arcade au Japon (JV + machines à sous), avec une petite section en anglais à chaque numéro (tous dispos sur le site) pour l’international. Une mine d’or pour suivre l’évolution de ce marché.
On y apprend notamment qu’en 1990, ce n’est pas Final Fight qui a engrangé le plus de sous aux exploitants mais le Tetris de Sega sorti en 1988. De manière générale, les puzzle games ont fait jeu égal avec les jeux de baston au Japon et même Columns a connu une popularité durable sur ce marché. Le classement pour l’année 1993 (hors taikan) est très parlant à ce sujet :
1 : Street Fighter II Turbo
2 : Puyo Puyo
3 : Fatal Fury 2
4 : Tetris
5 : Super Shanghai
6 : Columns
7 : Street Fighter II’
J’ai compilé les chiffres d’arcade que j’ai pu trouver ici ou là (avec des sources plus ou moins fiables) sur cette page que je mets en ligne pout toi Boulette. C’est du WIP, c’est loin d’être fini, c’est classé par région et ça permet de notamment de se rendre compte que, sauf à compter toutes les déclinaisons de SFII comme un unique jeu, KOF 97 est de loin le jeu de baston le plus courant en arcade.
J’ai fait de la spéléo de placards ce week-end et j’ai retrouvé plein de jeux PC des années 2000 plus ou moins vitaux à l’heure du « tout est dispo partout ». Parmi les bonnes pioches se trouve néanmoins cette éditions euro (2008) du doujin Gunners Heart (2006), sympatoche hommage à SkyGunner.
Sauf que, excuse my French, ces putains de DRM m’empêchent littéralement d’installer la galette après renseignement de la clef d’activation.
A l’heure qu’il est, les serveurs TAGES doivent être aussi morts que ceux de Games For Windows Live. J’ai un peu cherché sur le net mais impossible de trouver comment contourner cette peste. Et la seule version non-plombée qui circule est bien sûr la version japonaise (dispo sur Archive).
Si quelqu’un est déjà passé par cet enfer moderne, je suis preneur.
Revenu.
C’est clairement un cas à part, allant bien au delà de Pac-Man, Xevious et autres usual suspects japonais. Je serais curieux de connaître le profil des joueurs de cette version. Ca ne se limite probablement pas à une armée de darons ayant honte de s’afficher avec une Game Boy dans le train et glissant des pièces tous les soirs après le taf dans leur borne. Je me demande s’il y a eu des tournois et si le versus était très développé.
Des nouvelles du Tetris de Sega : un thread explicatif indiquant qu’il n’était pas vraiment taillé pour la compétition, mais qu’il était plutôt pratiqué par des joueurs occasionnels (source), dont certains s’y sont probablement adonnés de manière plus qu’occasionnelle. Dixit Zenji Ishii (rédac chef de Gamest entre autres), c’est l’épisode qui a popularisé la licence au Japon.
Le parc installé semble avoir été conséquent. Exemple avec cette salle qui avait encore 10 bornes Tetris en 1993, soit autant que toutes les déclinaisons de SFII réunies.
Hmm la version Famicom sortie dans la foulée de la version arcade (pour noël 1988) et développée simultanément s’est quand même écoulée à 1.81 millions de cartouches ; c’est le dixième jeu le plus vendu de la console au Japon. La version Arcade a sûrement contribué mais je dirais que – comme d’hab à l’époque – la Famicom est la raison principale de la popularité du jeu et de son pouvoir d’attraction au moment de la sortie sur Game Boy. Voire que la version arcade a aussi profité du succès sur consoles Nintendo.
Par contre, la version Sega a clairement eu une grande influence sur le game design de la version Game Boy (puis de la version NES sortie en Occident à partir de fin 1989) puisque ces deux versions reprennent les contrôles de la version Sega. Le Tetris de la Famicom a des contrôles totalement différents de ceux qu’on connaît aujourd’hui : c’est ↓ pour faire tourner la pièce et A pour valider un Hard Drop. C’est hérité du fait que les contrôles de cette version avaient aussi été pensés pour les ordinateurs japonais de l’époque.
Pour rappel et contraste, la version NES, plus de genoux aucun rapport :
Oui je suppose que les deux versions ont contribué mutuellement à leur popularité : avoir le jeu d’arcade à la maison ou jouer au jeu en salle sans avoir de Famicom.
Je suis joie ! 6 semaines de retard tout de même. Ça marche du tonnerre de feu, même si je joue avec la SD fournie de base, qui est infiniment pourrie. C’est absolument microscopique, mais la prise en main est très correcte. J’attends la livraison d’une nouvelle SD pour faire toutes les installations qui vont bien, et OnionOS en premier lieu (j’ai une version 20220419, donc pas de problème de version de l’OS).
Comme j’ai le Freemaster de Terranigma à faire et environ 156 autres classiques SNES à découvrir ou revisiter, j’ai directement lancé Lufia II pour me faire une idée. C’était il y a 3 heures, je n’ai pas pu lâcher la manette. J’adore cette charmante quête un peu régressive et premier degré. L’habillage visuel et sonore mérite un 92% (voire 93%), la trame narrative est claire et le ratio puzzle/combats est absolument parfait jusqu’à présent.
J’apprécie aussi le boulot sur l’UI/UX, que ce soit chez les marchands où toutes les infos importantes sont directement visibles, où bien dans ce simple descriptif des objets, accessible en plein combat.
Bref, c’est charmant et j’ai hâte de continuer, merci pour la reco. Je le trouve (pour l’instant) plus engageant qu’un Golden Sun, malgré toutes les qualités de ce dernier.
Pour la petite histoire, on se fait en ce moment Secret of Mana le soir en amoureux et j’avais oublié à quel point certains déclencheurs narratifs étaient tirés par les cheveux ou combien s’équiper convenablement relevait de l’ordalie. Heureusement que j’ai encore le guide sous la main. (Le path finding de l’IA reste par contre conforme à mes cauchemars).
(Bien content que tu l’aies reçue finalement, enjoy !)
Le souci avec ces saloperies, c’est que ca peut te mettre dans un état +1 frénétique : tu as déjà un pan entier d’histoire du jeu vidéo dans des conditions géniales, mais rapidement tu te mets à vouloir :
la même mais avec un clapet genre GBA SP histoire de jamais niquer l’écran en vadrouille,
la même mais avec un écran plus grand (tout en restant de la même taille qu’avant car le génie du truc c’est qu’il se glisse dans ta poche),
la même qui fait les jeux N64 (et PS2 tant qu’on y est)
…
Mais au final, pour sa taille, qui définit CARREMENT l’usage, elle est parfaite je trouve
Pour de l’émulation dans les meilleures conditions en bénéficiant de plein de perks sympas (Win10, bluetooth, stockage+, jeu PC peu gourmand), la GPD Win 2 reste un super bon compromis. Elle est sorti en 2018 si je ne dis pas de bêtises, j’imagine qu’on peut donc la topper en occase à un prix intéressant 5 ans après.
Ensuite, si elle est à clapet et fait tourner Gradius V sans problème, il faut reconnaitre qu’elle est moche a un charme atypique avec ses bordures grises et sa collerette/bezel prononcée. Niveau encombrement, c’est l’équivalent d’une DS LL, donc « ça va » mais c’est sans doute moins pratique qu’une mini rétro-console.
Je l’aime toujours autant, c’est mon jukebox retro/vidéo de déplacement, surtout que j’ai eu la chance de chopper un modèle avec vibration. Son précédent possesseur avait upgradé le système de ventilation, je crois que c’est un requis impératif sur les premiers batchs (les suivants ont fixé le soucis mais au détriment des vibrations).
Continuons sur le sujet des jeux méconnus de la NEO•GEO attribués au studio de développement Monolith avec l’onéreux Bakatonosama Mahjong Man-yūki et son protagoniste bien connu, à mi-chemin entre Astérix et Benny Hill dans la culture populaire japonaise.
Je rêve d’une sitcom-cartoon débile où on retrouverait la grande famille des accessoires NEC/Hudson obligés de cohabiter ensemble, avec Save Kun en protagoniste principal qui galère à se souvenir des noms et fonction de chacun.
Et RAU-30 en running gag du gars en constant doute existentiel.
… à peine un peu moins pire que celui de l’Atari 5200.
Ça y est, on peut jouer à la WonderSwan sur Analogue Pocket, en 60Hz seulement et avec forcément un peu moins de boutons (je pense notamment à Dicing Knight). Néanmoins, pour avoir refait pas mal de WS pendant les fêtes, un vrai D-Pad ne sera pas de refus.
Allons bon, tu formules ça comme si je n’avais pas évidemment tous (?) les bouquins à la maison. Sega no Game wa Sekai Ichiiiii était le grand manga culte des pages communautaires de Dreamcast Magazine (l’ex-SegaSaturn Magazine). Objectivement, je ne pense pas que ce soit le cousin perdu de Lewis Trondheim ; imagine plutôt si tu conseillais à un Japonais en 2023 de lire un recueil des premiers gags du lapin de Canard PC circa 2003. C’est une vibe de l’époque, quand les joueurs Dreamcast pigeaient pas pourquoi personne ne jouait à la Dreamcast et sentaient venir le clap de fin pour Sega en tant que constructeur.
Au delà des private jokes, le truc le plus intéressant de l’œuvre est peut-être qu’on y décèle l’émergence de la culture NEET et de la Satori sedai qui se cristallisait au Japon en fin de siècle mais, si c’est cet aspect qui t’intéresse, lis plutôt Dasei 67%.
Autant je suis super hypé par le côté audiophile débile de l’EVO64 (l’ampli à lampes seul coute 1000 boules), autant je pense tout de même partir à terme sur un Ultimate 64 tant il rend tout plus simple et plus rapide.
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