[Ciné/Docu/TV/Streaming] C'est Michael Bay et Don Draper qui rentrent dans un bar

Un demi-siècle plutôt, on avait déjà eu la Nazisploitation et un remake de Nosferatu dans les années 70. Même si la Nazisploitation état certes plus légère que ce que l’on a aujourd’hui.

Très intéressant et les commentaires sont, pour la plupart, aussi du même acabit.

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Bon, The Boys est vraiment sur la pente descendante. Tout l’arc autour d’Homelander est vraiment bien, le reste est devenu super chiant, osef de l’histoire principale. En revanche, la façon dont ils se foutent de la gueule du MCU, de ses fans, et plus globalement de la surexploitation des super héros est vraiment bien foutu. Ca et les dérives US sur les religions et les médias.

Martin Mull alias Gene Parmesan! KYAAAAARGH♡ nous a quitté.

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Tellement d’amour pour cette séquence et cet incroyable travail de sound design qui l’a rend particulièrement angoissante. Un délicieux mélange de foley, de sons électroniques joués à la main et de sons d’animaux et d’humains pitchés.

Je me suis toujours demandé comment ils avaient créé le fameux son signature de cette série, et bien il provient d’une banque de sons Hanna-Barbera des années 60, massivement utilisées dans les dessins animés (et les séries aussi du coup).

Un commentaire précise :

« It’s the sound of tonewheel leakage from a Hammond B3 organ run through a Leslie. And the signature echo with feedback comes from a Tel-Ray oilcan unit that used a pickup spinning around in electrolytic oil. »

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Ca me donne l’opportunité de mentionner le travail titanesque produit par Hoyt Curtin et Ted Nichol pour ce studio.

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Wow ! Docu monumental sur Yoko Ono par Lindsay Ellis dispo sur Youtube. C’était un docu dispo à l’origine exclusivement sur Nebula.

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Le meilleur acteur de la série Parlement, c’est lui, quel incroyable talent. Et quelle série, pour donner envie de s’intéresser au fonctionnement du Parlement Européen il faut vraiment qu’elle soit bien écrite.

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En ces temps de défiance médiatique où on se lamente que Bolloré contrôle tout sans peut-être se poser la bonne question, le nounours Leo Vader décortique Le Prisonnier (1967), sa critique acerbe des gouvernements occidentaux et le personnage fascinant et complexe qu’était son créateur principal, Patrick McGoohan.

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(Puisque je fais une fixette sur Star Wars en ce moment)
Discussion intéressante chez The Town sur la performance a priori décevante des séries Star Wars sur Disney+, le film Mandalorian prévu pour 2026 et la stratégie de diffusion de Lucasfilm.

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Un classique dégusté sur le tard, que je suis heureux d’avoir en DVD pour m’y replonger sans avoir à me demander sur quelle plateforme la trouver, mais aussi pour la léguer à ma descendance, quand les DVD auront complètement disparus de la circulation.

Notez que Patrick McGoohan a également joué dans et réalisé d’excellents épisodes de Colombo.

Cinemastix revient sur le premier montage et le démontage de Ferris Bueller’s Day Off.

Allez ça dégage. Elles vont probablement renaitre sous une autre forme, et j’aimerais bien connaître les arguments pour garder CNEWS, mais toute bonne nouvelle est bonne à prendre.

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Hé ben, faut croire que Robert Downey jr n’avait plus d’argent de poche.

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Ils avaient souvent blagué que ce serait le dernier épisode du podcast mais The Rewatchables a enfin attaqué le monument Pulp Fiction, qui fête ses 30 ans cette année. L’épisode est en deux parties, comme Boogie Nights, mais ils ont aussi enregistré une version vidéo qui dure donc quatre heures.

Si vous voulez mater ça en deux temps, la « deuxième partie » et les traditionnelles catégories (meilleure scène à remater, détail qui a le plus mal vieilli, meilleure bouffe du film etc.) commencent à 1:53:50.

The Ringer’s Bill Simmons, Chris Ryan, and Sean Fennessey are tryin’ real hard to be the shepherd after rewatching Quentin Tarantino’s 1994 masterpiece ‘Pulp Fiction,’ starring Samuel L. Jackson, John Travolta, Bruce Willis, and Uma Thurman. In the first half of the episode the guys break down why they love the movie, dive deep into the iconic characters, and hear about some wild casting what ifs from Tarantino himself. In the second half of the episode, Bill, Sean, and Chris run through all of the categories for the five star classic.

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Malgré le niveau insensé de sabotage opéré par Musk sur Twitter, cette plateforme demeure passionnante et reste LE bastion pour facilement papoter avec des experts de sujets obscurs.

J’ai récemment découvert un flux que je vous recommande: @rarefilmm, extension du site du même nom où le taulier recense des essais sur des versions director’s cuts et poste des rips de films à la limite du lost media.

Un peu comme la géniale bande de geeks derrière le blog musical Mutant Sounds il y a quelques années, la sulfateuse archiviste arrose tous les coins de la map et on peut y récupérer des films expérimentaux venézuéliens des 70’s, des restautations de films muets d’il y a un siècle comme le pilote refusé de Mulholland Drive de 1999.

Très content de retomber sur le Jade de William Friedkin, vu une seule fois lors d’une diffusion sur C+ en 96 ou 97 et que je confonds depuis avec Kiss Of Death sorti à la même période (et avec le même David Caruso).

↑ Autre très bonne chaine au passage, ne serait-ce que pour ses retrospectives sur les éditions domestiques de Terminator et de Star Wars pré-SE.

Alien Romulus : vu en Imax entre les doigts de mes mains. Mission accomplie, ça fout les miquettes et c’est gore à souhait. Le film joue d’ailleurs habilement des attentes de la bande annonce (ou vice-versa).

Sinon j’ai trouvé ça pas ouf. C’est honnête, mais ça dépend ce que tu cherches. C’est vraiment Alien à la sauce Disney industriel. Y a un cahier des charges et faut que ça déroule pile poile ce que les fans de la franchise sont venus chercher. En gros, visualisez les comics Dark Horse Alien, c’est à un peu près l’idée. Y a pas les idées de grandeur de Prometheus ou Covenant (tant mieux à vrai dire), c’est hyper hyper joli à regarder, le sound design et la musique sont super. Solide montage, ça dure pile poil deux heures et tu te fais pas chier une seule seconde. Y a peut être que les quelques décisions regrettables, pour ne dire pas idiotes, du cast qui m’ont sorti du trip. Ca et le fan service débridé.

En fait ca m’a fait penser à la dernière trilogie SW, en particulier l’épisode The Force Awakens de 2015 : ca reprend les gros beats et le rythme de Alien et Aliens, et ca reste le plus fidèle possible à l’original. Tu sens que c’est une tentative de moderniser et rajeunir une franchise établie. C’est hyper appliqué, mais du coup le film veut vraiment dérouler ce qui est attendu par le fan moyen, et ne sort donc jamais des sentiers battus de la série. Du Weyland-Yunati pas gentil ? Check. La DA de Alien et Aliens ? Check. Les pulse rifles ? Check. Des androids pas hyper clairs ? Check. Le cycle de vie complet de la bestiole + quelques extras ? Check.

Après je suis vraiment pas la cible de ce genre de démarche, et les gens avec qui j’étais étaient eux aux anges. Donc encore une fois, tout dépend de ce que vous allez venir chercher. J’ai trouvé ça trop usiné, trop réduit à faire de la citation et du fan service pour dépasser le simple produit. On est dans un stade terminal de la créativité, et je trouve ça dommage pour un film qui tente de bâtir sur les épaules de deux oeuvres majeures de la SF contemporaine.

En tout cas tu sens que les gens derrière le film ont bcp joué Alien Isolation, et y a plein de scènes du film qui marcheraient très bien comme idées de level design (la scène avec les facehuggers chut chut faites pas de bruit, celle avec le sang des aliens en apesanteur, l’ascenseur en apesanteur, la partie de cache cache dans la soute du vaisseau à la fin).

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J’imagine que le problème d’Alien en tant que franchise, c’est que tout après Aliens est bancal. Entre Alien3, Josh Whedon (ou Jeunet pour les américains), AvP, Prometeus et Covenant…
Du coup autant l’approche safe des studios pour les franchises des années 80 est pas excitant en général, j’ai l’impression que pour Alien, c’est peut-être ce dont la franchise a besoin…

Je me demande si un truc similaire pourrait sauver Terminator, ou si là c’est vraiment foutu de chez foutu.

Terminator n’est malheureusement même pas passé par la phase « on va laisser un réal expérimenter puis on va lui savonner la planche en plein tournage parce qu’il expérimente trop », le jeton a directement atterri sur la case des ersatz en mousse qui respirent les prouts de Cameron* faute d’inspiration.

Merci Architecture Digest, je suis sûr qu’il y a des fans ici :

*Bon anniversaire, James, d’ailleurs !

La gow ultime du cinéma français a désormais 37 ans, purée, ça ne nous rajeunit pas… Une pensée pour @Kamuirobotics si jamais il passe par ici.

Son nouveau film :